L'histoire d'une religieuse autochtone d’une école canadienne contredit le récit anticatholique du « charnier » - Campagne Québec-Vie
M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

L'histoire d'une religieuse autochtone d’une école canadienne contredit le récit anticatholique du « charnier »


Sœur Dorothy Bob.

Republié par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie

27 mars 2025 (Everyday For Life Canada) — Dorothy Bob s'est jointe aux Sœurs de Sainte-Anne en 1960, en Colombie-Britannique. Rien d'inhabituel à cela. Ce qui l'est un peu, c'est qu'elle a été la première autochtone à devenir religieuse dans cet ordre.

Elle a choisi le nom de Sœur Mary Juan Diego. Sœur Bob était la fille de Christopher et Cordelia Bob de la bande indienne de Fountain. Sœur Bob est décédée le 24 février 2025, à l'âge de 92 ans.

Il y a plus, beaucoup plus. Sœur Bob a également été élève et plus tard cuisinière au pensionnat indien de Kamloops. C'est la bande de Kamloops qui, le 27 mai 2021, a affirmé avoir trouvé « les restes de 215 enfants » sur le terrain de l'école. Près de quatre ans plus tard et après plusieurs fouilles, aucune tombe n'a été trouvée, pas une seule.

Pourquoi l'Église catholique n'a-t-elle pas raconté l'histoire de Sœur Dorothy Bob ? Elle a même été formée et a reçu un prix pour son travail missionnaire auprès des peuples indigènes.

Il a fallu qu'un lecteur attire l'attention du rédacteur en chef de BC Catholic pour que son histoire soit révélée. Pourquoi les évêques n'ont-ils pas publié l'information ? Les bergers, comme le gouvernement libéral, se sont-ils trop investis dans le récit politiquement correct des abus et du génocide commis par des prêtres ? En fin de compte, la vérité doit être révélée. Trop d'églises chrétiennes ont été brûlées, vandalisées et profanées au Canada à la suite d'une allégation non prouvée.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

La vie de Sœur Bob devrait être une bonne nouvelle, tant pour l'Église que pour les non-croyants. Voilà quelqu'un qui a fréquenté un pensionnat et y a travaillé, et qui a ensuite choisi de devenir religieuse catholique pour servir les deux cultures.

Sœur Bob n'a pas trouvé de conflit entre son identité indigène et son statut de religieuse. Pas de colonialisme pour elle. Elle a vite appris à travailler dans les deux cultures. C'était une source de force pour construire le bien commun. Malheureusement, ce point de vue, qui s'avère être la vérité, est actuellement inacceptable au Canada.

Il est temps de revenir sur ce triste chapitre de l'histoire du Canada et de commencer à être honnête avec nous-mêmes et avec les peuples indigènes. Le Canada se portera beaucoup mieux si nous cessons de véhiculer le mensonge des 215 enfants assassinés et des autres abusés par les prêtres et les religieuses dans les pensionnats.

Il convient également de noter que l'école comptait également trois enseignants autochtones : Joe Stanley Michel, Mabel Caron et Benjamin Paul. Un administrateur indigène, Nathan Matthew, a commencé à diriger l'école en 1973. Il a ensuite été nommé chancelier de l'université Thompson Rivers à Kamloops. Les médias grand public ou le gouvernement canadien vous ont-ils déjà parlé de cela ? Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ?

L'Église, la communauté autochtone et les médias doivent commencer à dire la vérité sur cette question qui divise. Nous devons mettre fin à la politique de la tromperie. Ce n'est qu'en démasquant ce qui a été transformé en un mythe politiquement commode et, pour beaucoup, profitable, que l'on pourra parvenir à une véritable réconciliation.

Nous sommes sûrs que Sœur Dorothy Bob serait d'accord. Que son âme et toutes les âmes des fidèles défunts reposent en paix, par la miséricorde de Dieu.

Reproduit avec la permission de Everyday For Life Canada.



Laissez un commentaire