Un député néo-démocrate dépose un projet de loi qui criminaliserait le « déni » du récit officiel sur les pensionnats autochtones
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : diegoparra/Pixabay
27 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Un député d’arrière-ban du très socialiste Nouveau Parti démocratique (NPD) a présenté un nouveau projet de loi qui cherche à criminaliser le déni de l’affirmation non prouvée selon laquelle le système de pensionnats indiens, en vigueur autrefois au Canada, était un « génocide ».
Le nouveau projet de loi, présenté par la députée néo-démocrate Leah Gazan, s’il est adopté, pourrait conduire à des peines de prison pour ceux qui remettent en question la version officielle du gouvernement concernant les pensionnats autrefois obligatoires.
Le projet de loi C-413, tel qu’il est rédigé, incrimine les personnes qui « encouragent la haine à l’égard des peuples autochtones en approuvant, en niant, en minimisant ou en justifiant le système des pensionnats indiens au Canada par des déclarations communiquées autrement que dans le cadre d’une conversation privée ».
Le NPD affirme, sans preuve, que le « système des pensionnats indiens a été un génocide » et qu’il a été « conçu pour anéantir les cultures, les langues, les familles et le patrimoine indigènes. Le minimiser, le nier ou le justifier est cruel, nuisible et haineux. Cela ne devrait pas avoir sa place au Canada ».
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau confirme que des centaines d’églises ont été attaquées depuis les accusations concernant les pensionnats indiens
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
24 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le cabinet libéral a confirmé que des centaines d’églises ont été brûlées, vandalisées ou ciblées d’une autre manière, suite aux affirmations sans preuve selon lesquelles des tombes non marquées ont été découvertes sur les sites d’anciens pensionnats indiens.
Selon des informations publiées le 19 septembre par Blacklock’s Reporter, le cabinet du premier ministre Justin Trudeau a confirmé que 423 incidents signalés par la police se sont produits dans des lieux de culte depuis 2015, année où la Commission de vérité et réconciliation du Canada a affirmé que 4 100 enfants étaient morts dans les pensionnats indiens. Avant 2015, le nombre moyen d’attaques similaires par an n’était que de 13. En 2021 seulement, suite à l’affirmation sans preuve selon laquelle les restes de 215 corps ont été découverts à Kamloops en Colombie-Britannique, la police a dénombré 90 incendies criminels dans des lieux de culte.
« Cela inclut les incidents qui se sont produits sur la propriété environnante, comme un cimetière attenant ou un stationnement adjacent, ou à l’intérieur d’une institution ou d’un bâtiment religieux », a écrit le cabinet dans une enquête ministérielle.
Ces chiffres répondaient à une question du député conservateur Marc Dalton, qui avait demandé : « Quelles sont les statistiques concernant les incendies de lieux de culte ? »
Lire la suiteUn documentaire de Rebel News sur les pensionnats autochtones met à mal le récit des « fosses communes »
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BiblioArchives/Flickr
22 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Rebel News a produit un documentaire intitulé « Kamloops : The Buried Truth » qui présente une enquête sur les allégations faites en 2021 de « fosses communes » et de « génocide » dans un pensionnat administré par l’Église catholique.
Rebel News a fait connaître son film à LifeSiteNews lors d’une projection anticipée. Le film sera projeté en public pour la première fois le 28 septembre au Canyon Meadows Cinemas à Calgary.
En mai 2021, l’histoire de ce qui aurait été 215 tombes non marquées d’enfants autochtones morts pendant qu’ils étaient élèves d’un pensionnat catholique a fait la une des journaux internationaux, entraînant une escalade de la haine et d’animosité envers l’Église catholique. Il s’en est suivi un été d’incendies d’églises en représailles, qui, selon certains, ont été encouragés par la rhétorique du premier ministre Justin Trudeau sur la question.
Depuis lors, les allégations de Kamloops, en Colombie-Britannique, ainsi que d’autres découvertes présumées de fosses communes non marquées ont été démenties de manière convaincante. Cependant, des questions sur les événements présumés subsistent.
L’une des affirmations les plus curieuses concernant la prétendue découverte des tombes de Kamloops concernait la découverte d’une côte d’enfant. Depuis mai 2021, il n’y a pas eu d’enquête policière officielle sur la situation, ce que la journaliste d’investigation Drea Humphrey et le producteur Matt Brevner trouvaient étrange, compte tenu de la gravité des allégations.
La curiosité à l’égard de l’os présumé d’un enfant autochtone enterré sans cérémonie a incité Humphrey et Brevner à creuser davantage les déclarations au sujet de ce qui a été enterré sous le sol de Kamloops.
Lire la suiteUn nouveau sondage montre que la majorité des Canadiens pensent que les journalistes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
7 juin 2022 (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage montre que la plupart des Canadiens sont de plus en plus préoccupés par le fait que les dirigeants politiques et les médias « essaient délibérément d’induire les gens en erreur ».
Récemment, la société de communication mondiale Edelman a publié son Baromètre de confiance 2022 d’après les réponses du public aux questions institutionnelles et sociétales, et ce rapport montre que la plupart des Canadiens se méfient des médias grand public.
Une majorité de Canadiens pensent que les «meneurs sociétaux » les induisent en erreur, et 71 % se disent préoccupés par le fait que de « fausses informations sont utilisées comme une arme ».
En ce qui concerne les nouvelles et l’information, plus de la moitié des Canadiens se méfient des médias traditionnels, tandis que de quarante-neuf à vingt et un pour cent respectivement se méfient des moteurs de recherche, des médias d’entreprises et des médias sociaux.
Le rapport demande également aux Canadiens s’ils croient que certains groupes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur en disant des choses qu’ils savent être fausses ou des exagérations grossières ».
Soixante et un pour cent des Canadiens sont d’accord avec cette affirmation concernant les journalistes, soit un bond de douze pour cent par rapport à 2021. De même, les dirigeants d’entreprises et de gouvernements suscitent la méfiance de soixante et cinquante-huit pour cent des Canadiens respectivement.
Lire la suiteLes grands médias admettent que le récit anticatholique du « charnier » de Trudeau était un canular
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
26 mai 2022 (LifeSiteNews) — Il y a un an, des affirmations affligeantes ont été faites selon lesquelles des « fosses communes » d’enfants autochtones canadiens morts et abandonnés avaient été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats indiens. La nouvelle de ce qui était censé être une tache sanglante sur l’héritage de l’Église catholique et du gouvernement canadien s’est répandue dans le monde plus vite que la propagande du coronavirus.
Dans l’esprit d’un public de plus en plus bigot et anticatholique, l’Église catholique était une fois de plus prise en flagrant délit d’atrocité envers les enfants.
En conséquence, des douzaines d’églises au Canada ont été incendiées, d’autres ont été vandalisées, et les catholiques ont été fustigés par leurs amis et leur famille pour leur appartenance à une organisation aussi condamnable qui pouvait désormais ajouter le « meurtre en masse d’enfants autochtones » à sa litanie de caractéristiques indésirables.
La colère qui s’est répandue dans tout le Canada était palpable, et les catholiques étaient l’ennemi numéro un.
Justin Trudeau, toujours prompt à prouver son profond engagement dans l’apostasie, n’a pas manqué d’exiger que le Saint-Père vienne faire amende honorable au Canada pour les « près de 1000 corps » retrouvés dans des fosses communes.
Prime Minister Justin Trudeau said he asked the pope to come to Canada to apologize for the Catholic Church's role in running residential schools for indigenous children, after nearly 1,000 bodies were found in two mass graves https://t.co/BT7OKjcrsj pic.twitter.com/X2gxNt5Nqb
— Reuters (@Reuters) June 26, 2021
Or, il s’avère que tout cela n’était qu’une farce — une imposture, un canular, une fausseté totale.
Après une année de chaos et de haine envers les catholiques romains, ce sont les médias traditionnels qui admettent maintenant à quel point toute cette affaire était fausse.
The year of the graves: How the world’s media got it wrong on residential school graves https://t.co/hSphZHNKPC
— National Post (@nationalpost) May 26, 2022
Bien sûr, nous en avons parlé pendant des mois sur LifeSiteNews.
Chaque enfant compte, mais pas un seul n’a été retrouvé
Ce n’est pas souvent que l’on peut dire que les journalistes qui travaillent dans les agences de presse « agréées » sont dignes du titre de « journaliste » ; cependant, il y a des diamants à l’état brut.
M. Terry Glavin, du National Post, a écrit un article magistral qui pourrait passer à l’histoire comme le « déboulonnage » définitif des affirmations condamnables de Trudeau sur des fosses communes qui n’ont jamais existé.
C’est une longue lecture, qui vaut chaque minute. Néanmoins, certaines choses que Glavin a écrites méritent une attention particulière.
À juste titre, Glavin souligne que « rien de nouveau n’a été ajouté au dossier public » concernant l’histoire des pensionnats au Canada.
Lire la suiteUn an plus tard, toujours aucune preuve de tombes anonymes ou d’enfants disparus dans les anciens pensionnats indiens
Pensionnaires de l'internat de Kamloops.
Par Pour une école libre au Québec
Extrait et résumé d’un texte de Brian Giesbrecht, juge à la retraite de la Cour provinciale du Manitoba, de Nina Green, chercheuse indépendante, et Tom Flanagan, professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Calgary.
Le 27 mai 2021, la cheffe Rosanne Casimir a annoncé qu’un géoradar (GPR) avait détecté les restes de 215 enfants décédés au pensionnat indien de Kamloops (KIRS) dans des circonstances sinistres. Plus choquant encore, le chef Casimir a affirmé que des enfants dès six ans avaient été réveillés au milieu de la nuit pour enterrer secrètement ces enfants dans le verger de pommiers.
Le Canada fut ensuite précipité dans une frénésie d’autoflagellation. Le Premier ministre Trudeau fit mettre en berne les drapeaux pendant six mois. Les politiciens se répandirent ouvertement en pleurs, on porta des chemises orange en signe de solidarité, des monuments faits de petites chaussures apparurent spontanément un peu partout au Canada, des dizaines d’églises furent incendiées et vandalisées, le pape et des dirigeants mondiaux s’insurgèrent, enfin des avocats portèrent immédiatement plainte auprès de la Cour pénale internationale de La Haye.
Les médias et les dirigeants autochtones déclarèrent par la suite au monde que les restes humains à Kamloops ne représentaient qu’un petit nombre de milliers de ces sépultures dans d’anciens pensionnats à travers le Canada, et le gouvernement fédéral alloua 321 millions de dollars pour les recherches par GPR de sépultures anonymes.
Lors de l’émission Fifth Estate de la CBC en janvier, le chef Manny Jules a promis que le lieu de sépulture présumé dans l’ancienne pommeraie de Kamloops serait fouillé. Cette promesse n’a pas été tenue et, tant que cette promesse ne sera pas tenue et que des fouilles n’auront pas eu lieu, on ne peut pas affirmer que des restes humains de 215 enfants ont été retrouvés en mai dernier.
En fait, il n’existe nulle preuve qui étaye l’affirmation selon laquelle des enfants sont morts ou ont été tués puis secrètement enterrés dans l’ancien verger. On ne possède aucun nom d’un de ces enfants disparus, aucun parent ou proche n’affirme qu’un de leurs enfants ferait partie de ces 215 disparus.
Qui sont les 215 enfants qui y seraient enterrés ? Personne n’en a la moindre idée.
Aucune des nombreuses bandes indiennes qui ont envoyé des enfants à l’ancien pensionnat indien de Kamloops, y compris la bande de Kamloops elle-même, n’a jamais donné le nom d’un seul enfant qui serait allé à l’école, n’en serait jamais revenu et que la bande cherche encore. Pas un.
Lire la suitePas un seul corps n’a été exhumé à Kamloops
Hamlet et Horatio écoutant le fossoyeur, dans Hamlet de Shakespeare.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Depuis mais 2021, où l’on a prétendu avoir découvert des centaines de « tombes non marquées » sur le terrain d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, pas une seule dépouille, pas un seul os n’a été exhumé de la redoutable « fosse commune » — et pour cause, personne n’a creusé là pour vérifier si les « perturbations dans le sol » relevées au radar, qui « ont des signatures multiples qui se présentent comme des sépultures », étaient bien des tombes.
Je ne plaisante pas, quiconque a-t-il seulement entendu les médias parler d’exhumation d’ossements sur l’un des sites présumés de cimetières abandonnés ? Non, tout le raffut lancé autour des pensionnats indiens n’est basé que sur les « perturbations dans le sol », détectées et interprétées par une jeune anthropologue-sociologue de Colombie-Britannique.
Que l'on n'ait pas déterré de corps ne signifie pas qu'il n'y en a pas, on pourrait très bien en découvrir si on se donnait la peine de creuser (encore faut-il que ce soit fait…), mais jusqu'à preuve du contraire, il faut présumer qu'il n'y en a pas.
Jacques Rouillard, professeur émérite au département d’histoire de l’Université de Montréal, démonte avec pertinence le nouveau Mythe médiatique dans un article du site The Dorchester Review, dont voici un extrait traduit :
Lire la suiteAprès sept mois de récriminations et de condamnations, où sont les restes des enfants enterrés au pensionnat indien de Kamloops ?
La presse canadienne vient d’honorer les enfants des pensionnats du titre de « Personne de l’année 2021 ». L’énorme histoire médiatique de l’été dernier est née du scannage d’une partie du site, en Colombie-Britannique, où le pensionnat a fonctionné de 1890 à 1978. La « découverte » a été signalée pour la première fois le 27 mai dernier par Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlúps te secwépemc, après qu’une anthropologue, Sarah Beaulieu, eût utilisé un radar géologique pour rechercher les ossements d’enfants qui, selon certains, seraient enterrés là. Il s’agit d’une jeune anthropologue, enseignante en anthropologie et en sociologie à l’University of the Fraser Valley depuis 2018. Son rapport préliminaire est en fait basé sur des dépressions et des anomalies dans le sol d’une pommeraie près de l’école — et non sur des ossements exhumés. Selon le chef Casimir, ces « enfants disparus » représentent des « décès non documentés ». Leur présence, dit-elle, est depuis longtemps « connue » dans la communauté et « certains n’avaient que trois ans ».
À partir de nouvelles recherches qu’elle a divulguées lors d’une conférence de presse tenue le 15 juillet dernier, l’anthropologue a ramené les chiffres de la potentielle découverte de 215 à 200 « sépultures probables ». Ayant « à peine gratté la surface », elle a trouvé de nombreuses « perturbations dans le sol telles que des racines d’arbres, des métaux et des pierres. » Les « perturbations relevées par le radar », dit-elle, l’ont amenée à conclure que les sites « ont des signatures multiples qui se présentent comme des sépultures ». Mais elle ne peut pas le confirmer tant que le site n’a pas été fouillé — si jamais il le sera. Un porte-parole de la communauté dit que le rapport complet « ne peut pas » être communiqué aux médias. Pour le chef Casimir, « il n’est pas encore clair si la poursuite des travaux sur le site de Kamloops impliquera des fouilles. »
Haine antichrétienne : quatorze églises brûlées ou vandalisées au Canada
Incendie de l'église Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Oui, quatorze églises ont été brûlées ou vandalisées au Canada ces derniers temps, suite à la découverte (ou redécouvertes plutôt) de centaines de tombes non marquées sur le site d’anciens pensionnats autochtones, tenus autrefois pour la plupart par l’Église catholique, dans le cadre d’un programme créé par le gouvernement canadien. Une vague de haine, de délire et d’accusations irrationnelles à l’encontre de l’Église s’en est suivie, soigneusement attisée par les médias et le gouvernement. Comment la réaction aurait-elle pu être différente puisqu’on insinue que l’Église a réalisé une sorte de génocide autochtone par le biais de ces pensionnats ?
Onze églises catholiques, une anglicane, une église presbytérienne et une autre église protestante en tout ont été l’objet d’incendies suspects ou de vandalisme — dont onze à Galgary seulement selon un rapport de police, la plupart dans la nuit du 1er juillet, rapporte le Galgary Herald rapporte :
- Saint Bonaventure Catholic Church au 1600 Acadia Dr. S.E.
- Saint Elizabeth of Hungary Catholic Church au 819 13th Ave. S.W.
- Saint Mary’s Cathedral au 219 18th Ave. S.W.
- Sacred Heart Church and Columbarium au 1307 14th St. S.W.
- Grace Presbyterian Church au 1009 15th Ave. S.W.
- Saint Luke’s Parish u 1566 Northmount Dr. N.W.
- Holy Trinity Church at 1525 45th St. S.E.
- Saint Anthony’s Catholic Parish au 5340 4th St. S.W.
- All Nations Full Gospel Church au 1403 8th Ave. S.E.
- Saint Joseph Catholic Church u 640 19th Ave. N.W.
- Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church au 704 6th St N.E.
Plusieurs églises vandalisées — statue de Jésus couverte de peinture rouge, graffitis sur les portes — portaient des messages peints en rouge, tels que : « Condamnez les prêtres », « Nos vies comptent » ou encore « 751 » — sans doute par allusion aux 751 tombes récemment découvertes sur l’ancien site de la Marieval Indian Residential School en Saskatchewan, rapporte le Galgary Herald.
L’église catholique Saint-Jean-Baptiste de Morinville, située au nord d’Edmonton en Alberta, a été réduite en cendre le 30 juin, rapporte Le Devoir
L’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik au nord d’Halifax en Nouvelle-Écosse, a été endommagée par un incendie le 30 juin, selon Le Devoir.
L’église anglicane St. John’s, située sur la réserve des Six Nations en Ontario, a pris feu le 14 juin, rapporte Horizon Québec Actuel.
Lire la suiteLe gouvernement canadien, responsable des conditions des pensionnats amérindiens comme celui de Kamloops
Pensionnat résidentiel de Fort Resolution dans les Territoires du Nord-Ouest.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bibliothèque et Archives Canada/Wikimedia Commons
Kamloops, Colombie-Britannique, 15 juin 2021 (LifeSiteNews) — De sombres accusations ont été portées contre l’Église catholique après la découverte récente des tombes non marquées de 215 enfants du pensionnat de Kamloops, autrefois géré par elle. Pourtant, un rapport du début des années 1900, rédigé par un inspecteur médical à l’époque, révèle des taux excessivement élevés de tuberculose chez les enfants autochtones et un manque important de soutien financier de la part de l’État.
Chargé de ce dossier peu après le début du 20e siècle, cet inspecteur médical canadien a rédigé un rapport explosif, que le gouvernement a refusé de publier, documentant les lacunes des pensionnats financés par l’État et la manière dont les manquements de l’État permettaient aux infections tuberculeuses de se propager largement.
Le Dr Bryce et les pensionnats
En janvier 1904, après une carrière médicale déjà remarquable, le Dr Peter H. Bryce a été nommé Inspecteur médical du ministère de l’Intérieur et des Affaires indiennes du Canada et s’est vu confier spécifiquement les dossiers de santé des peuples autochtones du Canada.
Dans le cadre de ses fonctions, le Dr Bryce a étudié les problèmes de santé des bandes autochtones et rédigé un rapport annuel. En 1907, il a effectué une inspection spéciale de 35 pensionnats autochtones et a rédigé un rapport détaillé et accablant sur les conditions de vie.
Toutefois, les recommandations qu’il formula dans son rapport n’ont pas été publiées par le gouvernement, qui en jugea le contenu trop embarrassant parce qu’il présentait un résumé détaillé de la « condition sanitaire » des écoles. Bryce a fait des révélations choquantes et a ensuite publié ses conclusions en 1922 dans un petit livre intitulé « The Story of a National Crime » [Le récit d’un crime national]. Son rapport et ses recommandations ont également été divulgués à la presse après la tentative de dissimulation de l’État.
Lire la suiteLe Charnier de Kamloops
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
L’autre douleur
Les croyants discourent parfois sur l’impuissance de Dieu. Ils concluent généralement que cette impuissance apparente résulte de la conformité du Tout-puissant avec sa Nature qui est Amour.
On réfléchit peu, cependant, aux limites de Satan. Lui aussi, pourtant, a des limites même si celles-ci ne sont pas dictées par sa nature mais plutôt par son appétit. En effet, le Malin ne cherche pas le pouvoir temporel, c’est la perversion des âmes qui l’attire. Ce qu’il désire par-dessus tout, c’est le consentement lucide de l’âme au mal. Pour lui, la mort du juste est une défaite, c’est sa chute qu’il recherche. Pareillement, il ne veut pas nous faire croire à ses mensonges, il veut nous y faire adhérer. Ainsi, plus son pouvoir s’accroît, plus il se révèle car ceux qu’il trompe entièrement demeurent des innocents. C’est pourquoi, plus les âmes se soumettent à ses agendas, plus il fait de bavures car c’est en percevant le mal et le mensonge qu’elles y consentent davantage. La Bête exige des rituels pour la même raison car ceux-ci demandent des consentements prémédités.
Ainsi, quand une communauté fait preuve d’une grande obéissance devant un danger vraiment grave, c’est sans intérêt pour le Malin puisque ce comportement est conforme à la droiture. Par contre, quand on se soumet beaucoup devant une menace légère, alors la Bête frétille car une telle servilité est remplie de lâchetés, de calculs, de compromis et d’abdications.
Pareillement, quand un mensonge est trop parfait, il devient inutile puisqu’il ne compromet personne. Ce que la Bête recherche, c’est une tromperie cousue de fil blanc qui suscite une grande indignation. Dans ce cas, en effet, ceux qui s’indignent (ou se taisent) devinent l’imposture et participent donc à la manipulation. Quand leur agitation débouche sur un rituel de soumission alors la Bête est au comble du plaisir.
Cette dernière réflexion m’amène au sujet de cet article : le « Charnier de Kamloops ». Il y a quelques jours (début juin 2021) on a découvert les ossements de deux cent quinze enfants sur le site d’une école résidentielle à Kamloops, en Colombie-Britannique. Aussitôt, les médias ont mentionné les mots « hécatombe », « charnier ». Peut-être pas tout à fait un charnier, a-t-on vite corrigé, mais quelque chose de semblable… Quoi donc, précisément, personne ne l’a spécifié. À mot couvert, on suggère une fosse commune, des enfants jetés là, n’importe comment, en cachette, la nuit. Il y avait deux cent quinze petits squelettes, on les a comptés, travail de rigueur ! Certains « survivants » ont mentionné des funérailles nocturnes (rituels inquiétants), mémoire tribale ! On aurait donc découvert, au Canada, un charnier de petites victimes assassinées comme ceux qu’on trouve en Syrie et ailleurs. Quelle horreur !
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