Un juge de Colombie-Britannique suspend l’euthanasie programmée par le Dr Weibe
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freedomz/Adobe Stock
Le 27 octobre 2024, j’ai parlé du juge de la Colombie-Britannique qui a accordé une injonction de 30 jours pour empêcher l’euthanasie d’une femme. J’ai été le premier à parler de cette affaire, mais je n’ai pas partagé les informations dont je disposais en raison d’une interdiction de publication. J’ai toutefois promis de fournir des informations dès qu’elles seraient disponibles.
Le 29 octobre, Lisa Steacy a rapporté sur CTV News Vancouver que le juge Simon R. Coval avait signé une injonction le samedi 26 octobre qui a empêché le Dr Ellen Wiebe de tuer une femme d’Alberta le dimanche 27 octobre. Wiebe est connue pour être le médecin euthanasieur le plus actif au Canada. Steacy écrit :
Lire la suite« L’injonction, signée par le juge Simon R. Coval, est la première de ce type émise dans la province et a été émise samedi, la veille du jour où la femme devait mourir ».
Elle empêche le Dr Ellen Wiebe ou tout autre médecin de « causer la mort » de la femme de 53 ans « par aide médicale à mourir ou tout autre moyen ». Elle fait suite à un avis d’action civile alléguant que Mme Wiebe a approuvé la procédure avec négligence pour une patiente qui n’est pas légalement admissible.
Les néo-démocrates remportent les élections en Colombie-Britannique après une semaine de recomptage
David Eby.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC Vancouver/YouTube
29 octobre 2024, Victoria, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Après une semaine de recomptage, incluant la découverte de bulletins de vote supplémentaires, le Nouveau Parti démocratique (NPD) de gauche de la Colombie-Britannique a fait basculer un siège conservateur en sa faveur, par une simple poignée de voix, si bien qu’il pourra former un gouvernement majoritaire.
Les résultats définitifs d’Elections B.C. après le premier tour de recomptage montrent que le NPD a obtenu les 47 sièges nécessaires pour former une majorité, contre 44 pour les conservateurs. Le Parti vert a remporté 2 sièges.
Dans la circonscription de Surrey-Guildford, le NPD l’a emporté par seulement 18 voix, reprenant le siège que les conservateurs avaient obtenu lors du décompte initial des votes.
Hier, le lieutenant-gouverneur de la province, Janet Austin, a demandé au premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, du NPD, de former un gouvernement.
Lire la suiteUne famille canadienne poursuit un hôpital catholique pour avoir refusé d’administrer l’euthanasie
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kanpisut/Adobe Stock
La famille d’une femme qui s’est vu refuser l’aide médicale à mourir (AMM) dans un hôpital catholique au Canada poursuit maintenant l’hôpital pour avoir refusé de tuer leur fille.
Selon CTV News, Sam O’Neill, 34 ans, a demandé l’aide médicale à mourir en 2023 après avoir été diagnostiquée d’un cancer du col de l’utérus qui la faisait atrocement souffrir. O’Neill recevait des soins palliatifs à l’hôpital St-Paul de Vancouver, mais on lui a dit que l’hôpital n’offrirait pas d’aide médicale à mourir parce qu’il s’agissait d’un établissement catholique ; l’Église catholique s’oppose à l’euthanasie et à l’aide au suicide. Mme O’Neill a ensuite été transférée dans un centre de soins palliatifs de Vancouver, où elle a bénéficié d’un décès par AMM, bien qu’à ce moment-là elle ait été mise sous sédatifs et ne se soit pas réveillée pour dire au revoir à sa famille.
L’action en justice affirme que l’hôpital catholique, parce qu’il a respecté ses convictions en matière de dignité de la vie humaine, a refusé à Mme O’Neill une « mort digne ».
« Bien que Mme O’Neill ait finalement eu accès à l’AMM, les circonstances entourant le transfert forcé et l’accès de Mme O’Neill à l’AMM ont causé et exacerbé les souffrances physiques et psychologiques de Mme O’Neill, et l’ont privée d’une mort digne, y compris de la possibilité de dire au revoir à sa famille et à ses proches », peut-on lire dans l’action en justice.
Lire la suitePlusieurs ministres de la santé provinciaux demandent au gouvernement fédéral de suspendre indéfiniment l’euthanasie pour maladie mentale
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Liubomir/Adobe Stock
Un article de la Presse canadienne datant du 29 janvier 2024 révèle que les ministres de la santé de plusieurs provinces ont demandé au ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, de « suspendre indéfiniment » la mise en œuvre de l’euthanasie pour les maladies mentales. Le 29 janvier, Mark Holland a annoncé que le gouvernement retarderait la mise en œuvre de l’euthanasie pour maladie mentale.
La Presse canadienne rapporte que :
Lire la suiteLes ministres de la santé et de la santé mentale des trois territoires, ainsi que de l’Alberta, de la Saskatchewan, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Colombie-Britannique, ont demandé à M. Holland, dans une lettre datée de lundi, de leur accorder plus de temps pour collaborer.
« Il est essentiel que toutes les juridictions, les autorités sanitaires, les régulateurs et les praticiens (de l’aide médicale à mourir) disposent de suffisamment de temps pour mettre en œuvre ces mesures de protection et pour répondre aux problèmes de capacité qui devraient résulter de l’élargissement », peut-on lire dans la lettre.
Le gouvernement de Colombie-Britannique construit un centre d’euthanasie à côté d’un hospice catholique
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov
Le 1er décembre 2023, j’ai rapporté que le gouvernement de la Colombie-Britannique construisait un centre d’euthanasie à côté de l’hôpital St Paul de Vancouver en réponse à une plainte selon laquelle les patients en soins palliatifs n’avaient pas accès à l’euthanasie dans l’hôpital catholique.
Pour plus de clarté, le gouvernement de la Colombie-Britannique a exproprié l’hôpital St Paul de Vancouver afin de construire un centre d’euthanasie à côté de l’hôpital catholique.
Shannon Paterson rapportait sur CTV news Vancouver le 29 novembre que :
Lire la suiteLe gouvernement provincial construit un nouvel espace clinique adjacent à l’hôpital St Paul afin que les patients en soins palliatifs qui choisissent de recevoir l’aide médicale à mourir (AMM) n’aient pas à être embarqués dans des camionnettes de transfert ou des ambulances et conduits ailleurs pour bénéficier de la procédure de fin de vie.
Mercredi, la province a annoncé la construction d’un nouvel espace clinique destiné à l’aide médicale à mourir, qui ne fera pas partie de l’actuel hôpital St Paul, mais sera situé sur un terrain adjacent. Il sera relié à l’hôpital par un couloir.
Un patient cancéreux de Colombie-Britannique s’est fait euthanasier parce qu’il ne pouvait pas obtenir de chimiothérapie
Par Wesley J. Smith (National Review, republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DCStudio/Freepik
On nous répète sans cesse que le système de santé canadien est meilleur que le nôtre. Ce n’est pas le cas. [L’auteur est Américain.]*
Un patient canadien atteint d’un cancer a été euthanasié, ce dernier ayant opté pour une injection létale en désespoir de cause parce qu’il n’avait pas accès à la chimiothérapie qui aurait pu prolonger sa vie. Extrait de l’article du National Post :
Lire la suiteDan Quayle a fêté son 52e anniversaire le 7 octobre à l’hôpital général de Victoria en attendant de savoir quand commencerait sa chimiothérapie pour une forme agressive de cancer de l’œsophage. Il allait mourir en attendant.
Après dix semaines d’hospitalisation, M. Quayle — grand-père sociable qui aimait faire le pitre pour ses deux petits-enfants — souffrait tellement, incapable de manger ou de marcher, qu’il a opté pour une mort médicalement assistée le 24 novembre. Et ce, bien que les médecins lui aient assuré que la chimiothérapie pouvait prolonger sa vie d’un an...
Une infirmière canadienne fait l’objet d’une 4e audience disciplinaire pour des commentaires contre le transgenrisme
Amy Hamm.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Justice Centre for Constitutional Reform
27 octobre 2023, Vancouver, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Une infirmière canadienne fait face à sa quatrième audience disciplinaire avec le British Columbia College of Nurses and Midwives (BCCNM) à cause de ses commentaires défendant les femmes biologiques* contre l’idéologie LGBT.
Le 23 octobre, The Justice Centre for Constitutional Freedoms (le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles) a annoncé qu’Amy Hamm, une infirmière de Colombie-Britannique, avait entamé sa quatrième série d’audiences disciplinaires avec le BCCNM après avoir publiquement soutenu les déclarations de l’auteure britannique J.K. Rowling selon lesquelles seules les femmes biologiques devraient avoir accès aux salles de bain et aux vestiaires réservés aux femmes.
« Les ordres des infirmières, des médecins et des psychologues, les barreaux et les autres organismes de réglementation doivent cesser de contrôler la parole et d’abuser de leur autorité en imposant leur idéologie à de braves gens comme Amy Hamm », a déclaré l’avocat John Carpay, président du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles.
Mme Hamm s’est retrouvée prise pour cible par le BCCNM en 2020 lorsqu’elle a coparrainé un panneau d’affichage portant l’inscription suivante : « I [heart] JK Rowling » (j’aime J.K. Rowling), en référence aux commentaires publics de la célèbre auteure britannique qui défend les toilettes des femmes et d’autres espaces privés contre leur utilisation par des hommes confus quant au genre.
Rowling, libérale depuis toujours, a été qualifiée de « transphobe » pour ses opinions, un adjectif qui semble avoir été utilisé pour Hamm également. Le panneau d’affichage n’est resté affiché que 30 heures avant d’être recouvert puis retiré par la société d’affichage, Pattison Outdoor.
Lire la suiteLutter pour les droits parentaux — votre député provincial peut-il suivre ces exemples ?
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
J’ai des nouvelles pro-famille encourageantes à partager avec vous de l’un des endroits les plus improbables du Canada.
La Colombie-Britannique (dite la « côte gauche ») est une terre fertile pour les politiques progressistes et socialistes, dirigée par un gouvernement NPD radical. Cependant, il y a des gens bien dans la province qui ont émergé pour mener le bon combat. Permettez-moi de vous parler de deux d’entre eux.
Tout a commencé la semaine précédant l’Action de grâce, lorsque les députés provinciaux sont retournés au travail pour le début de la session d’automne de la législature.
Le premier de ces politiciens courageux dont je souhaite vous parler est le chef du parti conservateur de la Colombie-Britannique, le député John Rustad.
Lors de sa première période de questions depuis qu’il a pris la tête du parti conservateur, et alors que tous les regards étaient tournés vers lui pour savoir ce qu’il pourrait demander au premier ministre néo-démocrate, le député John Rustad a stupéfié le gouvernement et les médias en profitant de l’occasion pour dénoncer les méfaits de l’idéologie du genre enseignée dans les salles de classe de la province.
Lire la suiteLe chef du parti conservateur de Colombie-Britannique prône le respect des droits parentaux dans les programmes scolaires
John Rustad, chef du Parti conservateur de Colombie-Britannique.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : John Rustad/Twitter
16 octobre 2023, Victoria, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Le chef d’un parti provincial croit que la Colombie-Britannique devrait respecter les souhaits des parents lorsqu’il s’agit de l’éducation de leurs enfants.
Le 12 octobre, le chef du parti conservateur de la Colombie-Britannique, John Rustad, a révélé que l’implication des parents dans les écoles était importante pour son parti et a cité la résistance pro-famille croissante à travers le pays.
« Des dizaines de milliers de parents de toute la province expriment leur inquiétude au sujet de leur système éducatif », a déclaré M. Rustad à The Epoch Times. « Je pense que de nombreux parents et grands-parents s’inquiètent des risques pour l’innocence de leurs enfants ».
M. Rustad a également condamné les bibliothèques scolaires qui proposent de la littérature pornographique aux enfants, citant un cas récent où un livre jugé trop choquant pour être lu au Parlement était disponible pour les enfants dans les bibliothèques scolaires.
Il s’est également attaqué à SOGI 123, un programme national qui prône les valeurs LGBT dans les écoles sous l’étiquette de l’inclusivité.
M. Rustad a déclaré que SOGI 123 « doit être remplacé par une approche solide de lutte contre les brimades et par l’acceptation totale de tous dans nos écoles, afin d’éliminer ce paratonnerre ».
Lire la suiteUn groupe pro-vie soudainement exclu d’une foire canadienne après 40 ans de présence
Par Joanne Spyksma (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : weedezign/Adobe Stock
Une organisation pro-vie canadienne a été exclue d’une foire locale, à laquelle elle participait pourtant depuis plus de quarante ans, les organisateurs de la foire lui ayant fait savoir à l’improviste qu’elle ne convenait plus et qu’il y avait des « préoccupations en matière de sécurité ».
La Prince George Right to Life Society participe à la British Columbian Northern Exhibition (BCNE) depuis 40 ans. Chaque année, elle tient un stand et fournit des informations pro-vie aux personnes présentes. « Nous avons été invités chaque année et avons reçu une note de remerciement après chaque exposition », déclare Laura Fowlie, présidente de la Prince George Right to Life Society, dans une communication obtenue par la Coalition nationale pour la Vie (CNV).
Cependant, cette année, lorsque le groupe pro-vie a demandé un stand à la foire, sa demande a été refusée. Prince George Right to Life a alors demandé à rencontrer le conseil d’administration du BCNE pour discuter de la question. « On nous a alors dit qu’ils s’inquiétaient de la sécurité des participants à l’exposition et des personnes qui tiendraient notre stand », raconte Mme Fowlie.
BCNE a répondu que sa décision était définitive. C’est la dernière communication que le groupe pro-vie a reçue de la part des organisateurs de l’événement. Mme Fowlie a déclaré que le refus de son groupe était un coup dur, car cette exposition « a toujours été notre plus grand contact avec le public et a joué un rôle très important en matière d’éducation et d’adhésion à notre groupe ».
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