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Une pièce blasphématoire : « Les fées ont soif »

Par Paul-André Deschesnes

En 1978, le Québec vivait à plein régime la disparition de la « grande noirceur ». On pataugeait dans « l’ivresse » de la Révolution tranquille. On annonçait fièrement sur toutes les tribunes qu’on s’était débarrassé de Dieu. On entrait tête première dans l’ère de la liberté tous azimuts.

En 1978, le Théâtre du Nouveau Monde de Montréal présentait une populaire pièce très féministe intitulée « Les fées ont soif » durant plusieurs mois. Ce supposé chef-d’œuvre appelait haut et fort les mouvements de libération de la femme à accentuer la lutte et, en même temps, pourfendait violemment l’époque de la grande noirceur. Cette pièce ridiculisait en particulier et méprisait vicieusement en termes vulgaires la Vierge Marie, présentée comme un épouvantable symbole de la soumission féminine. Les spectateurs accouraient de partout pour venir gober le contenu blasphématoire de cette pièce qui se moquait allègrement et grossièrement de la virginité mariale, de la naissance du Christ grâce à l’opération du St-Esprit et de la chasteté dans une atmosphère toxique et athée. Alors, la Vierge Marie a été massacrée et violée pendant plusieurs semaines lors de la présentation de cette pièce à Montréal en 1978.

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Je me rappelle très bien tout ce qui s’est passé au centre-ville à ce moment-là. Un très grand nombre de catholiques blessés et choqués n’ont pas eu peur de manifester en récitant le chapelet chaque soir devant ce théâtre, malgré la violente pression médiatique très favorable à ce blasphème diabolique. Tous les dimanches, les curés dénonçaient du haut de la chaire cette pièce blasphématoire qui attaquait le fondement même de notre religion et de notre foi de façon ignoble. De nombreux évêques du Québec n’ont pas eu peur à cette époque de réagir très négativement et de dénoncer cette horreur.

Pendant que la meute artistique et médiatique hurlait de joie et de satisfaction, les fidèles et les autorités ecclésiastiques priaient en réparation pour ce blasphème inacceptable.

Nous sommes en 2018. En juin dernier, nous avons appris qu’il faut bien fêter durant cette année le quarantième anniversaire de cette pièce « Les Fées ont soif ». Elle sera donc présentée à nouveau au Théâtre du Rideau Vert à Montréal en septembre 2018. Tous les médias jubilent et la population reste totalement indifférente à cette très mauvaise nouvelle.

En terminant, je me pose cette question existentielle : maintenant que nous sommes devenus une population dite libérée de la grande noirceur et livrée aux fantasmes féministes à la mode, que va-t-il arriver à Montréal en septembre ? Quand les acteurs et actrices massacreront à nouveau la Vierge Marie sur la place publique, verra-t-on des centaines de fidèles venir réciter le chapelet en signe de réparation devant ce théâtre ? Verra-t-on nos évêques et prêtres du Québec oser courageusement reprendre le flambeau et ramer à contre-courant pour dénoncer ce blasphème en invitant les fidèles à prier pour réparer tout ce mépris lancé au visage de la Sainte Vierge Marie ?

Espérons que même en 2018, le courage sera au rendez-vous.



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