Le Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteLa Cour européenne juge que la pro-avortement poitrine nue qui a profané une église de Paris avait droit à la « liberté d’expression »
Par Jeanne Smits, correspondante à Paris — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/Baya Komza
13 octobre 2022 (LifeSiteNews) — La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a accordé près de 10 000 euros (9791 dollars américains) de dommages et intérêts et de frais de justice à une ancienne membre des « Femen », Éloïse Bouton, au motif que son droit à la « liberté d’expression » a été violé par les tribunaux français qui l’ont condamnée pour son intrusion choquante « seins nus » dans l’église parisienne de La Madeleine peu avant 10 heures du matin le 20 décembre 2013.
Les juges européens ont décidé que le gouvernement français, défendeur dans cette affaire, devait verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 7 800 euros supplémentaires pour couvrir les frais de justice de Bouton, car elle a été condamnée à une peine pénale trop lourde pour des actes qui visaient à exprimer une opinion politique.
Au moment de « l’exhibition » de Bouton devant le maître-autel de La Madeleine, la France sortait à peine de plusieurs mois d’affrontements entre partisans et adversaires du « mariage » homosexuel, devenu loi en mai 2013. Pendant plus d’un an, dans toute l’Europe, des femmes membres de l’organisation féministe d’origine ukrainienne « Femen » s’étaient introduites dans des événements publics et des lieux symboliques chrétiens, les seins nus et affichant des slogans offensants peints sur leur corps.
Éloïse Bouton, une journaliste indépendante travaillant pour la presse grand public qui a ensuite quitté les Femen en 2014, était la vedette de l’événement prévu par le groupe pour exiger la protection du « droit » à l’avortement. Accompagnée d’une douzaine de journalistes, dont un rédacteur de la grande agence France Presse, elle est entrée à La Madeleine pendant une répétition de la chorale, se déshabillant jusqu’à la taille et plaçant un voile bleu clair sur sa tête ainsi qu’une « couronne » de fleurs rouges.
Les mots « 344e salope » (expression obscène désignant une femme aux mœurs légères) sont peints en rouge sur sa poitrine, en référence au manifeste de 343 « salopes » autoproclamées, incluant des célébrités, qui ont admis en 1971 avoir avorté illégalement afin de faire pression sur les autorités pour légaliser le meurtre des enfants à naître. L’avortement sera dépénalisé en France peu après, en décembre 1974.
Sur le dos de Bouton étaient peints les mots suivants : « Christmas is canceled » (sic).
Elle « simule un avortement » puis se tient face à la nef, les bras tendus comme si elle était crucifiée, portant dans ses deux mains des morceaux de foie de bœuf ensanglantés. Selon le curé de La Madeleine, elle aurait également uriné sur les marches de l’autel, bien que ce point n’ait jamais été confirmé. Bouton a été arrêtée et placée en garde à vue pendant quelques heures avant d’être inculpée d’« attentat à la pudeur », appelé « exhibition sexuelle » dans le Code pénal français.
Ce choix d’inculpation s’explique par le fait que la loi française n’incrimine pas la profanation d’objets sacrés en tant que telle, ni les blasphèmes ; tout au plus permet-elle de poursuivre la discrimination religieuse, les appels à la « haine » ou la diffamation dans la mesure où ils touchent les croyants d’une croyance donnée.
Lire la suiteUne colonne du New York Times expose les objectifs antichrétiens et pro-avortement de la révolution féministe
Par John Horvat II — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jordan Uhl/Flickr
13 septembre 2022 (LifeSiteNews) — L’une des plus fortes contradictions de l’avortement provoqué est que cette pratique est si contraire à l’instinct maternel. Elle défie l’imagination de tous ceux qui ont connu et révèrent leur mère.
Le lien intime qui s’établit pendant le temps de la grossesse crée une affection indéniable entre la mère et l’enfant. Ainsi, les mères chérissent et nourrissent leurs enfants avec tendresse et amour. Dans une famille saine, le lien se prolonge toute la vie, car les enfants rendent naturellement la pareille en exaltant leur mère. C’est ainsi que les choses devraient être.
Les féministes ne sont pas d’accord. Cependant, elles ont du mal à surmonter ce récit parce qu’il est si naturel. L’affection maternelle s’est toujours avérée un obstacle à la révolution sexuelle qui cherche à priver la sexualité de sa conséquence naturelle : les enfants. L’idéal de la maternité doit être détruit pour une véritable « libération ». Plus important encore, la véritable cible est le christianisme et la plus haute manifestation de l’instinct maternel que l’on trouve dans la Sainte Mère.
La maternité, produit de l’imagination fertile des hommes ?
Pour faciliter cette attaque, certaines féministes prétendent maintenant que l’instinct maternel n’est pas féminin. « La science » vient à la rescousse en déclarant que l’instinct maternel est la création d’imaginations masculines fertiles et oppressives. Ces féministes affirment que de nouvelles preuves suggèrent que la maternité est une construction sociale qui aide les hommes à opprimer les femmes.
Cette conclusion irrationnelle se trouve dans un long et scandaleux essai du New York Times intitulé « L’instinct maternel est un mythe créé par les hommes ». L’auteur en est Chelsea Conaboy, journaliste spécialisée dans la santé et auteur du livre à paraître Mother Brain : How Neuroscience Is Rewriting the Story of Parenthood.
Il est rare de voir un mélange aussi explosif de pseudoscience, de dialectique marxiste et de rhétorique anti-chrétienne. L’article est plein de ressentiment et de colère. Il n’y a rien de spirituel dans cette évaluation. Elle réduit l’instinct maternel à des impulsions neurologiques. En effet, rien n’est sacré. La maternité et la tarte aux pommes ne sont plus à la mode, mais les « personnes qui accouchent » le sont.
Lire la suiteLes chiffres sur les décès dus à l’avortement illégal au Mexique ont été « gonflés », reconnaît une meneuse pro-avortement
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une meneuse du mouvement féministe mexicain a été filmée en train d’admettre que les partisans de l’avortement ont déformé les chiffres des décès par avortement, dans leurs efforts visant à dépénaliser l’avortement au Mexique.
« Nous avons gonflé les chiffres », a admis Marta Lamas, l’une des fondatrices du Groupe d’information sur la reproduction élective (GIRE) et enseignante à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) : « À l’époque, je me souviens, nous, les femmes, nous disions “100 000 femmes meurent d’avortements clandestins”. Il s’avère que 100 000 personnes sont mortes dans tout le pays, hommes et femmes, de toutes les maladies. Nous avons gonflé les chiffres ».
Lamas s’exprimait lors d’une table ronde intitulée « Conversation sur le mouvement féministe ». Lorsqu’elle a annoncé qu’ils avaient menti, le public a ri.
Bien que la vidéo ait été filmée en 2016, elle est devenue virale tout récemment, car elle démontre les efforts que les défenseurs de l’avortement étaient prêts à déployer pour faire avancer leur programme. Le gonflement des chiffres concernant les décès liés à l’avortement n’est pas nouveau ; c’est une tactique fréquemment utilisée, même aujourd’hui aux États-Unis. Lorsque les gens craignent les dangers et la mort qui accompagnent les avortements clandestins, ils pensent que la légalisation de la procédure est le seul moyen de protéger les femmes. Malheureusement, des femmes meurent aussi à la suite d’avortements légaux — bien que leur décès soit rarement rapporté par les médias.
Frida Espinosa, de la plateforme Jeunesse et Vie, a déclaré à ACI Prensa que les groupes de défense de l’avortement dans le pays gonflent les chiffres depuis des années et « utilisent la mort par avortement clandestin comme argument, en fournissant des centaines de chiffres qui ne peuvent être vérifiés nulle part ».
« La vérité cachée derrière ces données est la manipulation et la tromperie », a-t-elle déclaré. « Et bien que ce soit quelque chose que nous sussions déjà, Marta Lamas, une militante qui a passé des années à essayer de légaliser le meurtre d’êtres humains, l’accepte. »
Bien que le Mexique soit historiquement un pays pro-vie, sa Cour suprême a dépénalisé l’avortement en septembre 2021. Il est désormais légal dans huit des États du pays, bien que des groupes comme GIRE s’efforcent de promouvoir l’avortement dans tout le pays.
Marcial Padilla, directeur de la plateforme pro-vie mexicaine ConParticipación, a déclaré que la vidéo rappelle que le travail pro-vie est loin d’être terminé, notant qu’« il est très triste de voir que dans une chose aussi grave que l’avortement, on croit à des mensonges et on utilise la santé des femmes et leur vie, précisément pour avorter et la laisser affronter seule sa grossesse ».
« Nous, les groupes pro-vie, devons continuer à agir clairement, fermement, pour défendre, et avec amour, la mère et la vie de l’enfant », a-t-elle déclaré.
Le budget 2022 de Trudeau favorise des maux qui minent la famille
Justin Trudeau.
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Le budget 2022 de Justin Trudeau consacre des millions de dollars à la promotion de nombreux maux qui sont anti-vie et anti-famille.
Voici quelques éléments que Campaign Life Coalition a trouvés particulièrement inquiétants.
« Aide pour les Canadiens qui veulent devenir parents »
Un élément troublant du budget est le projet des libéraux d’offrir un crédit d’impôt pour la maternité de substitution et la fécondation in vitro afin que les homosexuels et d’autres personnes puissent « bâtir la famille dont ils rêvent ».
« Partout au Canada, il y a ceux qui font face à des défis dans leur parcours pour devenir parents. Qu’ils soient confrontés à des problèmes de fertilité, qu’ils fassent partie d’un couple de même sexe ou qu’ils veuillent simplement pouvoir être une mère ou un père à leurs propres conditions, certains Canadiens ont recours à la maternité de substitution et à des procédures coûteuses afin de construire la famille dont ils rêvent. Mais actuellement, le crédit d’impôt pour frais médicaux n’est pas disponible pour ceux qui doivent payer les frais médicaux d’autres personnes afin de devenir un parent », indique le budget.
« Le budget 2022 propose de permettre de réclamer les frais médicaux liés à une mère porteuse ou à un donneur de sperme, d’ovules ou d’embryons qui sont engagés au Canada pour les années d’imposition 2022 et les suivantes. Cela comprendrait les coûts qui ont été remboursés à une mère porteuse pour les frais de fécondation in vitro. »
« Le budget 2022 propose également de permettre que les frais payés aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada afin d’obtenir du sperme et des ovules de donneurs soient admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux pour 2022 et les années d’imposition suivantes », ajoute le document.
Les traitements de fertilité qui impliquent de séparer l’étreinte conjugale de la procréation sont gravement immoraux. Les enfants ont le droit d’être conçus par l’union amoureuse d’un homme et d’une femme engagés l’un envers l’autre dans un mariage stable. Le bon sens, appuyé par les sciences sociales, montre clairement que les enfants s’épanouissent mieux dans le contexte d’une relation stable et aimante entre une mère et un père. Un tel traitement de la fertilité transforme la vie humaine en marchandise, la dégradant en un « objet » qui peut être acheté et vendu. Il s’agit d’une attaque contre la vie humaine, et en particulier contre les enfants qui sont mis au monde de cette manière.
Lire la suiteUn comité du ministère de la Défense souhaite que l’armée canadienne exclue de l’aumônerie les religions opposées au programme LGBT
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cherkas/Adobe Stock
26 avril 2022 (LifeSiteNews) — Un rapport publié en janvier 2022 par le Comité consultatif du ministre de la Défense nationale du Canada recommande à ce dernier de « redéfinir » l’aumônerie afin d’exclure les religions qui ne soutiennent pas l’idéologie LGBTQ et « l’égalité des sexes ».
Le rapport, publié le 7 janvier et adressé à la ministre de la Défense nationale Anita Anand, indique qu’en raison de l’engagement de « l’Équipe de la Défense » et des Forces armées canadiennes (FAC) envers « l’égalité et l’inclusion », il est « incohérent » de continuer à embaucher « des candidats à l’aumônerie affiliés à des groupes religieux dont les valeurs ne sont pas alignées sur celles de l’Équipe de la Défense ».
Sans donner d’exemples précis des religions auxquelles le groupe d’experts fait référence, le rapport utilise l’exemple selon lequel « l’exclusion des femmes de la prêtrise par certaines églises viole les principes d’égalité et de justice sociale », tout en mentionnant que « la religion peut être une source de souffrance et de traumatisme générationnel », en particulier pour « de nombreux membres lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers et bi-spirituels de la société canadienne ».
Un autre exemple que le rapport donne de pratiques religieuses inacceptables au sein de l’Équipe de la Défense est une religion qui a « des principes stricts exigeant la conversion de ceux qu’ils considèrent comme “païens”, ou qui appartiennent à des religions polythéistes. »
« Les dogmes et les pratiques de ces confessions entrent en conflit avec l’engagement de l’Équipe de la Défense à valoriser l’égalité et l’inclusivité à tous les niveaux du lieu de travail », peut-on lire dans le rapport officiel.
« Si l’Équipe de la Défense rejette la discrimination fondée sur le sexe, la discrimination anti-indigène et la discrimination raciale dans tous les autres domaines et qu’elle s’efforce d’éliminer les obstacles systémiques à l’emploi des personnes marginalisées, elle ne peut pas justifier l’embauche de représentants d’organisations qui marginalisent certaines personnes ou leur refusent catégoriquement un poste de direction », ajoute le comité.
Lire la suiteLa Colombie-Britannique supprime le « langage genré obsolète » des règlements officiels du gouvernement
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
1er avril 2022, Victoria, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé qu’il allait supprimer toute référence au sexe des personnes dans ses règlements officiels.
Selon le Vancouver Sun, le gouvernement de la Colombie-Britannique a supprimé « près de 750 occurrences » de « langage sexué désuet » de ses règlements provinciaux jusqu’à présent en 2022. Les termes dits « désuets » comprennent « il », « elle », « lui-même », « elle-même » et même « père », « fils » et « tante », dans « certains cas ».
« L’utilisation d’un langage inclusif partout où nous le pouvons ne fait pas que supprimer les obstacles aux services, elle protège également les droits des personnes », a déclaré Grace Lore, la secrétaire parlementaire pour l’équité entre les sexes. « C’est une façon pour le gouvernement de rendre la vie un peu plus facile aux milliers de Britanno-Colombiens qui font face à des obstacles inutiles en raison d’un langage désuet et d’aider à lutter contre les préjugés sexistes ».
En plus de la suppression des références à la biologie humaine, le terme « abus de substances » a été modifié pour devenir « consommation de substances », car la province et sa ville la plus peuplée, Vancouver, connaissent un nombre record de décès par surdose de drogues.
La volonté d’effacer ce que l’on appelle le « langage genré » fait partie intégrante du programme LGBTQ, et plus particulièrement d’un signal de soutien à la communauté « transgenre ».
Lire la suiteMarine Le Pen favorable à la contraception gratuite pour toutes les femmes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : dragonstock/Adobe Stock
Lors de l’émission féministe, comme son nom l’indique, Face aux Françaises, Marine Le Pen, candidate aux présidentielles françaises, s’est dite favorable à la contraception gratuite pour toutes les femmes, selon LCI :
« Je pense que la contraception doit être remboursée totalement, c’est-à-dire qu’elle doit être en réalité gratuite et pas seulement pour les moins de 25 ans », a déclaré cette dernière avant d’ajouter : « Je pense que l’accès à la contraception est un progrès considérable pour les femmes et que c’est un coût non négligeable tous les mois c’est un effort, surtout lorsque le pouvoir d’achat est mis en cause. »
Le mot « progrès » peut s’interpréter en plusieurs sens, par exemple, avoir accès à un plus grand nombre de choses. Théoriquement, c’est un progrès, en effet, on peut progresser dans une direction comme dans une autre. Mais si ces choses sont néfastes comme la contraception, qui empêche le fonctionnement normal de la capacité reproductive du corps, alors on ne peut parler de progrès bénéfique.
Dans le même esprit de « progrès », mais un peu plus loin, Justin Trudeau écrivait pour la mondaine Journée internationale des femmes un tweet où il mélange femmes et « autres » :
Aujourd’hui, nous célébrons les nombreuses femmes, filles et personnes de diverses identités de genre qui remettent en cause les normes et les stéréotypes, lèvent les obstacles, donnent à d’autres les moyens de se dépasser et nous servent de modèles.
Des activistes pro-avortement font irruption dans la cathédrale de San Francisco durant la messe
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Le dimanche 27 février, des manifestantes pro-avortement ont perturbé la messe à la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption à San Francisco. » selon LiveAction. Elles ont affirmé que l’objectif de leur geste était « d’accuser le rôle de l’Église catholique dans la pression pour interdire l’avortement et asservir les femmes ».
L’une des femmes pro-mort proclamait en hurlant que l’Église cherche, « à nier l’humanité de toutes les femmes et à éliminer un droit fondamental, le droit à l’avortement. » Mais comment l’Église peut-elle nier l’humanité des femmes alors qu’au contraire, elle affirme et défend la nature maternelle de la femme ?
Ne serait-ce pas plutôt les « féministes » pro-avortement qui nient non seulement l’humanité de l’enfant à naître, mais aussi leur propre humanité en rejetant violemment la maternité naturelle de la femme ?
En ayant comme objectif constant de défendre le « droit fondamental à l’avortement », les militantes pro-mort se trouvent victimes d’un mirage. Puisqu’un droit ne peut pas être injuste, et qu’objectivement tuer un être humain innocent est injuste, ce fameux « droit » à l’avortement est inexistant et sera toujours inexistant.
De plus, l’avortement n’est absolument pas compatible avec le droit fondamental à la vie qu’ont tous les êtres humains.
Elles portaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits divers messages, dont « Brisez toutes les chaînes ».
Oui, brisez toutes les chaînes qui empêchent les femmes d’êtres fidèles à leur maternité. Brisez toutes les chaînes qui rendent les femmes prisonnières du culte de la mort. Brisez toutes les chaînes de l’égoïsme qui empêchent des millions d’êtres humains de voir le jour chaque année.
Un tribunal écossais juge que la définition de la « femme » ne peut inclure les hommes
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/Adobe Stock
1er mars 2022, Édimbourg, Écosse (LifeSiteNews) — Un groupe pro-femme en Écosse a contesté avec succès la tentative du gouvernement de modifier la définition légale de « femme » pour y inclure les hommes qui s’identifient comme des femmes.
Le gouvernement écossais, dirigé par la première ministre nationaliste libérale Nicola Sturgeon, a tenté d’élargir la définition de « femme » en y incluant les soi-disant « transfemmes », dans sa Loi sur la représentation des sexes dans les conseils publics (Écosse) en 2018, ce qui a suscité la réaction du groupe écossais de campagne pour les droits des femmes, For Women Scotland.
La loi prévoyait que toute personne « vivant comme une femme » et qui au moins « propose de [devenir] une femme » par un « processus » non défini remplirait l’objectif de la loi, qui est de tenter d’avoir au moins 50 % des membres non exécutifs des conseils publics représentés par des femmes¹.
L’année dernière, For Women Scotland a contesté la loi dans le cadre d’une révision judiciaire, mais sans succès.
Toutefois, dans un arrêt du 18 février, la Cour de session a déterminé que le gouvernement avait outrepassé ses compétences législatives en redéfinissant le terme « femme » pour y inclure les hommes biologiques² dans le but d’accroître la représentation des femmes dans les conseils d’administration publics.
Le tribunal a ajouté que le gouvernement peut légiférer pour tenter d’augmenter la représentation des femmes et des personnes qui s’identifient comme étant du sexe opposé, mais séparément, étant donné que ces deux groupes bénéficient de protections spéciales en vertu de la loi sur l’égalité de 2010.
Suite à la décision, For Women Scotland a publié un article sur son site web, se réjouissant de son succès au tribunal et disant que la décision « confirme que le sexe est important en droit et que les préoccupations des femmes concernant l’affaiblissement de la caractéristique protégée [du sexe] sont valables ».
Lire la suite