LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel
6 février 2024, Syracuse, New York (Alliance Defending Freedom) — Le 31 janvier, les avocats d’Alliance Defending Freedom (ADF) ont intenté une action en justice contre un district scolaire de New York après que des fonctionnaires aient commencé à traiter une collégienne comme un garçon à l’insu de sa mère et sans son consentement.
Jennifer Vitsaxaki, que les avocats de l’ADF représentent dans le procès, a retiré sa fille du Skaneateles Central School District à la fin de l’année scolaire 2020-2021 après avoir appris que les employés de l’école, agissant en vertu de la politique du district, avaient commencé à traiter sa fille comme un garçon.
Sans en informer Mme Vitsaxaki ni demander son consentement, les employés ont commencé à se référer à sa fille avec un nom masculin et des pronoms de la troisième personne du pluriel* incompatibles avec le sexe de sa fille. En procédant à la transition sociale de la fille de Mme Vitsaxaki sans son consentement et en dissimulant des informations vitales sur la santé et le bien-être de sa fille, le district a violé les droits parentaux fondamentaux de Mme Vitsaxaki et ses convictions religieuses profondes. La Constitution américaine protège son droit en tant que parent de prendre des décisions concernant l’éducation, l’instruction et les soins de santé de ses enfants.
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« Les parents, et non le gouvernement, ont le droit de diriger l’éducation, l’enseignement et les soins de santé de leurs enfants », a déclaré Kate Anderson, avocate-conseil de l’ADF et directrice du Centre pour les droits parentaux de l’ADF :
Les parents devraient pouvoir déposer leurs enfants à l’école sans craindre que le personnel de l’école ne dissimule des informations cruciales ou ne les écarte de décisions importantes susceptibles d’avoir un impact sur la vie entière de leurs enfants. La politique du Skaneateles Central School District dans ce procès trahit la confiance de parents comme Mme Vitsaxaki et viole leurs droits fondamentaux. De plus, elle viole le droit de Mme Vitsaxaki d’exercer sa foi chrétienne en élevant sa fille conformément à ses convictions religieuses sincères sur la nature humaine, le genre et l’identité, entre autres sujets. Parce que les responsables de l’école ont dissimulé leurs actions à Mme Vitsaxaki, ils l’ont empêchée d’aider sa fille à un moment où elle avait le plus besoin des conseils aimants de sa mère. Les écoles ne devraient pas cacher des informations importantes aux parents.
Lorsque Mme Vitsaxaki a protesté auprès des responsables de l’école, ceux-ci ont défendu leurs actions en citant la politique du district. Mme Vitsaxaki a estimé qu’elle n’avait pas d’autre choix que de retirer sa fille de l’école et de terminer l’année scolaire en ligne. Pendant cette période, certains membres du personnel ont continué à désigner sa fille par un nom masculin, même après que Mme Vitsaxaki leur ait demandé d’arrêter. L’année scolaire suivante, elle a inscrit sa fille dans une école privée à Syracuse, à 25 miles de leur domicile.
Les avocats de l’ADF ont intenté cette action, Vitsaxaki v. Skaneateles Central School District, devant le tribunal de district des États-Unis du district nord de New York, division de Syracuse.
Les avocats de l’ADF ont également intenté récemment une action en justice contre un district scolaire du Michigan pour avoir traité une collégienne comme un garçon à l’insu de ses parents et sans leur consentement, et pour avoir pris des mesures afin de dissimuler ses actions à ses parents.
« Les enfants ont besoin de leurs parents, surtout lorsqu’ils se débattent avec quelque chose d’aussi compliqué que leur identité », a déclaré Anderson. « Les politiques scolaires telles que celle adoptée par le Skaneateles Central School District creusent un fossé entre les parents et leurs enfants, bafouant les droits parentaux et blessant les enfants au moment où ils ont le plus besoin de leurs parents ».
Raymond J. Dague, l’un des plus de 4 500 avocats du réseau d’avocats de l’ADF, est l’avocat local de Mme Vitsaxaki.
*Pourquoi donc pluriel ?... — A.H.