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Un silence tous azimuts

Par Paul André Deschesnes — Photo : bramjotsinghkohli/Pixabay

... Le «Théâtre du Rideau Vert» nous annonçait depuis mai 2018 (des pages complètes dans les journaux et de la pub ostentatoire à la télévision) que la pièce de théâtre qui avait fait un très gros scandale, il y a 40 ans, «Les fées ont soif», reviendrait à l’affiche dès la fin de septembre 2018 à Montréal pour célébrer la libération des femmes.

En 1978, des centaines de catholiques venaient à tous les soirs réciter le chapelet en marchant sur le trottoir devant le Théâtre, appuyés par les autorités religieuses du Québec. En effet, les évêques et les curés n’avaient pas eu peur de dénoncer cette satanique pièce de théâtre où La Vierge Marie était méprisée et ridiculisée, où la chasteté, la pureté et le célibat étaient cloués au pilori, et où la naissance virginale du Christ était massacrée sur l’autel des féministes enragées.

Depuis deux semaines (fin septembre 2018), «Les fées ont soif» font salle comble. Dans les médias du 2 octobre 2018, les responsables du Théâtre «Le Rideau Vert» annoncent que cette pièce odieuse et blasphématoire est tellement populaire qu’il faudra ajouter de nombreuses représentations supplémentaires; elles seront au programme d’ici décembre 2018. Le délire de nos féministes athées n’a plus aucune limite

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Contrairement à 1978, il ne se passe actuellement rien devant cette perversion publique. Aucune protestation ! Aucune manifestation devant le Théâtre ! Aucun curé n’a osé dénoncer ce blasphème ; et, aucun évêque ne s’est mouillé pour donner l’heure juste au peuple de Dieu.

Dans cette pièce démoniaque, la Vierge Marie dit : «Je suis le secours des imbéciles. Je suis le refuge des inutiles» (Journal de Montréal, 3 octobre 2018). Mensonge et horreur orduriers !

Paroles blasphématoires, insultantes et perverses, alors que tous les spectateurs (aucun fauteuil libre) donnent, à chaque représentation, une ovation debout pour cette monstruosité !

Est-ce pensable qu’en 2018 un dramaturge oserait écrire une pièce dans laquelle on verrait une femme musulmane portant le niqab ou la burqa et qui dirait : «Je suis le siège de l’esclavage. Je suis écœurée, etc.» Jamais ! Personne n’oserait écrire cela. Aucun Théâtre n’accepterait de mettre à l’affiche une telle pièce. Aucune comédienne ne voudrait jouer un tel rôle.

On marche sur des œufs, quand il est question des musulmans. Au Québec, on s’écrase et on se tait. Quant à la religion catholique, on peut la mépriser, la ridiculiser et la blasphémer sans aucune retenue. Tout le monde se ferme les yeux. Les autorités ecclésiastiques et les curés dorment au gaz, car la rectitude politique et le relativisme sont devenus les valeurs numéro un de notre monde athée et décadent.

Le courage n’est plus au rendez-vous ! On s’accommode et on «fait Église autrement». Il ne faut surtout pas déplaire, ni faire de vagues !



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