Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
Dallas (LifeSiteNews) — Un juge du Texas a accordé la garde complète de James Younger à sa mère, qui appelle le garçon de 8 ans une fille, le prénomme « Luna » et veut le soumettre à une « transition de genre ».
La juge Mary Brown, une démocrate, a pris parti contre le père de James, Jeff Younger, dans une décision rendue la semaine dernière, accordant à l’ex-femme de Younger, Anne Georgulas, la garde temporaire de James et de son frère jumeau, Jude. Jeff Younger s’oppose aux procédures transgenres pour son fils et se bat devant les tribunaux depuis des années contre Georgulas, qui n’est pas la mère biologique des garçons, pour protéger James.
Mme Brown a invoqué le soi-disant « manque de volonté ou l’incapacité de Younger à suivre l’ordonnance conçue pour servir au mieux les intérêts des enfants » et a déclaré qu’il avait « omis de verser en temps voulu » la pension alimentaire des enfants.
En conséquence, le juge a accordé à Georgulas « des droits exclusifs sur une base temporaire », selon le mémorandum du jugement publié par le Texan.
Les nouveaux droits de Georgulas comprennent, entre autres, l’autorité exclusive sur la résidence principale de James et Jude, l’inscription à l’école, les conseils, les activités extrascolaires et les médicaments.
Georgulas peut également refuser de communiquer à Younger des informations concernant le bien-être de ses enfants, y compris des détails sur les « rendez-vous de santé mentale ».
« Les ordonnances antérieures selon lesquelles Mme Georgulas doit informer M. Younger des rendez-vous chez le médecin, le conseiller ou le psychologue, ou des activités extrascolaires des enfants sont levées », a déclaré Mme Brown.
|
|
Les droits de visite de M. Younger sont très strictement limités, et ses « périodes de possession seront supervisées en permanence par le Forensic Counseling Services ... aux seuls frais de M. Younger », a ajouté le juge.
En vertu de l’ordonnance de Brown, Georgulas ne peut toutefois pas déterminer exclusivement si James peut être contraint de subir des procédures transgenres, comme des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles ou des chirurgies de mutilation génitale. Le jugement laisse ouverte la possibilité que James puisse être « transitionné » par décision de justice.
Younger a démenti avec véhémence les affirmations de son ex-femme selon lesquelles son fils souffre de dysphorie de genre. Il a déclaré que James se comporte comme un garçon normal chez lui et que James a jeté les robes que Georgulas lui avait achetées.
« La juge Mary Brown a statué contre la sécurité et la protection de James et Jude », indiquait la semaine dernière la page Facebook « Save James ». « À partir d’aujourd’hui, aucune communication avec leur papa adoré ! Le rapport malhonnête du Dr Fletcher a incité Anne à déposer une ordonnance d’interdiction temporaire ex parte pour empêcher Jeff de voir ou même de parler avec ses fils. Les abuseurs d’enfants disent que James et Jude ont peur de Jeff ! »
Jeff Younger doit continuer à autoriser Dr Susan Fletcher, la conseillère pro-transgenre ordonnée par le tribunal, à interagir avec James, a déclaré la juge Brown dans sa décision mardi.
« Le conseil des systèmes familiaux avec le Dr (Linda) Threats et le conseil des enfants avec le Dr Fletcher restent tels qu’ordonnés précédemment et les deux parents doivent continuer à participer et à se conformer aux recommandations des professionnels traitants », a déclaré Mme Brown.
Comme l’a souligné Don Huffines, candidat républicain au poste de gouverneur et ancien législateur texan, Mme Fletcher a été nommée à de multiples conseils d’État par le républicain Greg Abbott.
Ce dernier a exprimé publiquement son soutien à la cause de Jeff Younger, mais au cours de ses six années de mandat, il n’a guère pris de mesures pour protéger les enfants comme James contre les procédures transgenres expérimentales et irréversibles ou contre l’endoctrinement transgenre. Le gouverneur a ordonné vendredi une enquête officielle pour déterminer si les opérations de « changement de sexe » constituent un abus sur les enfants.