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Un homme de Lachine demanderait le suicide assisté dû aux lacunes de son CLSC

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Google/Facebook

CTV News nous partage un triste témoignage d’un homme de 66 ans de Lachine qui a demandé à son médecin « l’aide médicale à mourir », soit le suicide assisté dû au manque de soins du service de la santé de son CLSC de l’arrondissement Dorval-Lachine.

Jacques Comeau, est un thérapeute d’art à la retraite qui est atteint de quadriplégie et se déplace en fauteuil roulant. Sa maladie est une paralysie qui affecte de façon plus ou moins totale les quatre membres du corps (bras et jambes). Elle implique la perte des fonctions musculaires et des sensations, à un degré variable, des membres atteints. Malgré sa condition, monsieur Comeau est un homme indépendant et actif dans la communauté. Il conduit, fait ses propres courses, du bénévolat et de la peinture dans son temps libre, selon le reportage de CTV News.

De plus, jusqu’à présent, monsieur Comeau avait accès à des soins de santé à la maison qui lui avaient permis de vivre une vie pleine et heureuse. Malheureusement, cet été, son centre local de services de santé (CLSC) a subi des modifications qui ont eu des conséquences graves sur la vie de tous les jours de monsieur Comeau. Il a besoin d’assistance des intervenants qui viennent 3 fois par semaine pour l’aider à libérer son intestin. Mais, depuis 1 mois, monsieur Comeau éprouve des difficultés avec les nouvelles personnes qui s’occupent de lui, qui ne connaissent pas son corps et prennent soin de lui incorrectement, ce qui lui cause des accidents au niveau de la défécation à des moments imprévus de la journée. Ceci fait en sorte qu’il ne peut plus fonctionner comme auparavant, car il est constamment préoccupé par ses accidents.

Le cas de monsieur Comeau est évidemment grave, mais pourquoi s’est-il précipité vers le suicide assisté? C’est parce que c’est une possibilité qui lui est offerte. Il semble que les problèmes de monsieur Comeau qui ne durent que depuis 1 mois pourraient être résolus autrement que par une mort précipitée. De plus, s’il opte pour l’euthanasie, il risque de n’y avoir aucun changement au niveau du service de la santé au Québec.

Dans le même ordre d’idées, est-il possible que cet homme souffre de dépression qui accompagne les inconforts qu’il vit depuis un mois et qui le pousse à cette décision drastique? Ou est-il possible qu’il soit influencé par la discussion qu’il a eu avec son médecin? S’il s’agit ici du cas d’un homme qui est autrement actif, mais qui choisit le suicide assisté, nous sommes témoins d’une société qui ne résout pas le cœur du problème : celui d’avoir un meilleur service santé.

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Nous avons demandé l’avis d’un médecin pratiquant à Lachine, Dr Paul Saba qui est l’auteur du livre « Fait pour Vivre » soit « Made to Live ». Il nous partage ceci : « Le fait même d’en parler (de l’euthanasie) a une influence sur le patient, car il considère cela comme l’approbation de son médecin. »

Il précise : « Dans mon livre Made to live, je partage l’histoire d’un médecin hollandais qui demandait aux gens s’ils voulaient l’euthanasie et que dans 90 % des cas les personnes répondaient par un “oui”. Puis, il a cessé d’utiliser ce mot et a proposé des soins palliatifs à la place, et les gens ont choisi cette solution. Donc c’est vraiment ce qui est proposé au patient par le médecin qui détermine ce que le patient choisit. »

Puis, il rajoute : « Ce que nous devons prioriser, ce sont les ressources du service de la santé, et non l’aide médicale à mourir. Le gouvernement a renversé cela et a donné la priorité à l’aide médicale à mourir, et non aux ressources de santé pour les personnes qui ont vraiment besoin d’aide. C’est une mauvaise solution pour les gens [...] »

« [...] les docteurs n’ont pas à participer à l’euthanasie ou à l’avortement des gens, notre rôle est de les soutenir du début à la fin.

La médecine moderne dispose de tous les outils pour soulager la douleur. Dans le cas des certains patients, le problème est d’avoir des soins à domicile appropriés. Ils ont besoin de personnes qui peuvent s’occuper de leurs besoins particuliers.

L’euthanasie est malheureusement devenue une solution à un système de santé inadéquat et au manque de soins en général, qu’il s’agisse des soins à domicile ou des soins hospitaliers »

Heureusement, mobiliser les médias comme M. Comeau l’a fait a généré des résultats positifs pour sa situation. Lors de son entretien à la radio avec CJAD 800, il nous partage que son cas a été pris au sérieux et qu’il y a eu un appel important entre un de ses anciens thérapeutes et le superviseur du CLSC en question qui a décidé de se mobiliser pour prendre soin de son cas. Nous avons essayé de contacter M. Comeau pour connaître la suite des événements, mais nous n’avons pas réussi à le rejoindre.

Il est tout de même bouleversant que le système de la santé propose « l’aide médicale à mourir » comme un soin palliatif. En étant une option, il devient une solution miracle pour les gens vulnérables qui peuvent encore être soignés pour leurs problèmes. Car comme le dit Dr Paul Saba : « la mort n’est pas la solution au manque de ressources en matière de soins de santé ».

Pour vous procurer un exemplaire du livre de Dr Paul Saba veuillez visiter son site madetolive.com



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