Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo
Justin Trudeau a annoncé ce matin de l’Épiphanie lors d’une conférence de presse à Ottawa sa démission en tant que chef du Parti libéral et en tant que premier ministre du Canada... quand son parti aura élu un nouveau chef.
Pas trop tôt ! pourrait-on se dire. Nous aurons cependant à l’endurer jusqu’au mois de mars, hélas ! Car, bien que poussé à démissionner par les membres de son propre caucus, Trudeau ne s’en ira pas tout de suite — plus tard —, prorogeant (suspendre) au passage le Parlement jusqu’en mars.
Au moins en prorogeant le Parlement, il ne pourra pas adopter de nouvelles lois mortifères.
En tout cas, on ne le regrettera pas comme dirigeant, nous aurons, pour le rappeler à notre bon souvenir, le bilan atroce qu’il nous a laissé et dont nous aurons bien du mal à nous défaire.
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C’est lui qui a interdit aux députés libéraux d’avoir des positions pro-vie.
On lui doit (entre autres) la Loi C-14 légalisant l’euthanasie au Canada et les dizaines de milliers d’euthanasies qui s’en sont suivi. C’est encore sous Trudeau que la Loi C-7 a été votée, éliminant le critère de « mort naturelle et raisonnablement prévisible » de l’admissibilité à l’euthanasie.
Il nous a laissé la Loi C-16 qui ajoute « l’expression du genre » et « l’identité du genre » à Loi canadienne sur les droits de la personne et à l’article du Code criminel sur les crimes haineux, faisant un crime de « mégenrer » un « transgenre ». C’est aussi C-16 qui permet la présence d’hommes se prétendant femmes dans les prisons pour femmes.
C’est sous le gentil Trudeau que la Loi C-4 a été adoptée, interdisant les « thérapies de conversion » aux mineurs.
Trudeau a également présidé à deux ans de dictature covidienne, avec toutes ses mesures liberticides, comme la répression des camionneurs, ruineuses et calamiteuses. Mesures qui sont de plus en plus dénoncées comme ayant été inutiles et néfastes.
Rappelons également les centaines de millions de dollars envoyés dans les pays en développement afin d’y promouvoir et financer l’avortement et la contraception, les dizaines de millions attribués à des groupes LGBT, les centaines de millions déversés sur les grands médias de propagande officielle afin de les garder à flots.
N’oublions pas l’exclusion des groupes pro-vie de l’accès au financement du programme d’Emplois d’été Canada (EEC) qui octroie de l’argent à des organismes afin qu’ils emploient des étudiants comme stagiaires.
Il y aurait bien d’autres choses à nommer.
Malheureusement, ce n’est pas avec son départ que le Canada sera sauvé, car, il faut bien le dire, il n’est nul besoin d’être Justin Trudeau pour mal gouverner.
Ceci dit, prions pour le salut de son âme et pour l’avenir du Canada.
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