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Sofiane Ghazi condamné pour le meurtre de son enfant à naître

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik

Mercredi dernier la Cour supérieure du Québec a rendu son verdict sur les actes de Sofiane Ghazi qui attendait la conclusion de ce procès depuis trois ans. Il écopera dix ans de prison pour le meurtre au deuxième degré de l’enfant à naître que sa femme portait en elle quand il poignarda cette dernière de plusieurs coups, l’enfant étant mort après sa naissance par césarienne. Ayant déjà passé trois ans en prison en attendant l’issue du procès, ce qui compte pour temps et demi, il ne purgera que dix autres années sur les quinze que lui inflige la condamnation, avant de pouvoir demander une libération conditionnelle. Radio-Canada rapporte :

La peine a été imposée mercredi matin par le juge Jean-François Buffoni, de la Cour supérieure au palais de justice de Montréal, qui a qualifié ces crimes d’horribles, d’une cruauté extrême, commis dans un contexte d’extrême violence conjugale.

En juillet 2017, Sofiane Ghazi avait poignardé 19 fois son épouse, dont 12 fois du côté gauche de son ventre et 7 fois dans le haut de sa cuisse gauche.

Parmi ces nombreux coups portés avec une fourchette à viande, neuf ont blessé le bébé qui se trouvait dans le ventre de sa mère, alors enceinte de 36 semaines.

Les voies de fait perpétrées sur son épouse lui ont valu onze ans de prison qu’il purgera en même temps que l’autre peine… curieux système. Enfin, la reconnaissance de la gravité de son acte envers l’enfant à naître aura alourdi quelque peu le poids de la sentence.

Mais remarquez qu’il aurait tout aussi bien pu ne pas se faire condamner pour meurtre si son enfant à naître était mort avant la naissance, étant donné l’état lamentable de la législation canadienne. Oui ! Pour les mêmes coups de fourchette, si l’enfant à naître était mort avant de naître il n’aurait pas été reconnu comme personne humaine digne d'être défendue par la loi, par contre mourant après avoir été extrait du ventre de sa mère blessée, il devenait un être ayant le droit d’être défendu et d’être vengé.

Voyez-vous l’horreur et le grotesque que constitue la légalisation (ou plutôt la décriminalisation dans le cas du Canada) de l’avortement ? L’être humain, avant qu’il ne soit né, peut se faire tuer selon le bon plaisir de sa mère, jusqu’à la naissance, et se faire assassiner par un individu sans qu'il n'encoure une condamnation pour meurtre.

La loi est juste, car elle condamne le meurtre d’un enfant à naître, mais elle est illogique et injuste, car elle laisse impunis les millions de meurtres d’enfant à naître canadiens perpétrés depuis la décriminalisation de l’avortement, dans le pays allant d’un océan à l’autre.

Inutile de souligner que Radio-Canada emploie le mot « bébé » pour ce qu’il aurait sans doute appelé un « fœtus » dans le cas d’un avortement…

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