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Selon une étude, l’avortement augmente de 50 % le risque de décès prématuré chez la femme

Amy Sobie (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ruben/AdobeStock

L’avortement légal contribue à une augmentation de cinquante pour cent du risque de décès prématuré chez les femmes, selon une nouvelle revue systématique de 989 études sur les décès associés aux dénouements de grossesse.

Comme l’indique la Figure 1, les taux de décès plus élevés que l’on observe après un avortement, commencent dans les 180 premiers jours qui suivent et se poursuivent pendant au moins dix ans.

Au cours des 180 premiers jours, le risque de décès, toutes causes confondues, est plus de deux fois plus élevé après un avortement qu’après un accouchement. Le risque de décès précoce reste élevé pendant au moins dix ans (figure 1).

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Figure 1 : Taux de mortalité après un accouchement ou un avortement pendant les 180 premiers jours et chacune des années suivantes

L’avortement et la fausse-couche sont tous deux liés à des taux de mortalité élevés, mais l’effet est plus fortement associé aux avortements provoqués.

La plus grande partie des décès prématurés consécutifs à une interruption de grossesse sont dus à des suicides, des accidents, des homicides et certaines causes naturelles, comme les maladies circulatoires, dont on sait qu’elles sont associées au stress.

Les chercheurs ont conclu que ces résultats s’expliquent le mieux par les effets psychologiques de la perte de grossesse, qui contribuent à des niveaux élevés de stress, d’abus de substances, de prise de risques et de comportements autodestructeurs.

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Les études examinées révèlent également un effet de dose, chaque exposition à l’avortement ajoutant environ 50 % de risque supplémentaire de décès prématuré par rapport aux femmes n’ayant jamais subi d’avortement (figure 2).


Figure 2 : Risque proportionnel de décès prématuré pour les femmes par rapport au nombre d’avortements

En revanche, deux accouchements ou plus améliorent la longévité. L’accouchement est également lié à une réduction des risques de mortalité associés à l’avortement ou à la fausse-couche seuls.

L’examen systématique, publié dans Sage Open Medicine, a recensé 989 études sur les décès maternels, dont 68 étaient de la plus haute qualité. Ces études de qualité supérieure étaient celles qui associaient les certificats de décès à d’autres dossiers médicaux pour identifier les dénouements de grossesse récents. Étant donné que les certificats de décès manquent souvent d’informations sur les grossesses récentes, les études basées uniquement sur les certificats de décès se sont avérées notoirement incomplètes.

Sur les 68 études de qualité supérieure de couplage de dossiers identifiées par l’équipe de recherche, seules 11 ont fourni des résultats permettant de comparer les taux de décès associés à différents dénouements de grossesse : naissance, avortement, fausse-couche ou autres pertes naturelles.

Y a-t-il eu une dissimulation délibérée ?

Selon l’auteur principal de l’étude, le Dr David Reardon, le risque élevé de décès à la suite d’une interruption de grossesse (avortement ou fausse-couche) a été identifié pour la première fois dans une étude portant sur l’ensemble de la population des femmes de Finlande en 1997. Reardon est le directeur de l’Institut Elliot, un groupe de recherche axé sur les questions de santé génésique.

Selon Reardon, la plupart des études de couplage de dossiers publiées depuis 1997 auraient pu et auraient dû étudier les différences entre les taux de décès maternels et les interruptions de grossesse. Mais la plupart des chercheurs ont choisi de ne faire état que des décès liés à l’accouchement.

« Il est difficile de croire que ces spécialistes de la mortalité maternelle ignorent l’unanimité des 11 grandes études de population menées en Finlande, au Danemark et aux États-Unis concernant les risques élevés de décès à la suite d’une perte de grossesse », a-t-il déclaré.

Dr Reardon estime que l’absence de données supplémentaires sur les décès consécutifs à une perte de grossesse est très probablement due à un parti pris contre la publication de résultats qui pourraient nuire aux efforts internationaux visant à promouvoir l’accès à l’avortement dans les pays moins développés.

À titre d’exemple de rapport sélectif, Reardon a cité une étude exhaustive de couplage de dossiers réalisée en Italie, dans laquelle les auteurs ont indiqué qu’ils avaient identifié des décès associés à la fausse-couche et à l’avortement provoqué. Cependant, les auteurs ont par la suite refusé de publier des données permettant de comparer les taux de décès maternels des femmes qui accouchent ou qui ne sont jamais enceintes par rapport à celles qui ont subi un avortement ou une fausse-couche.

Selon le Dr Reardon, le fait que toutes les études de mise en relation des dossiers révèlent des taux de mortalité plus élevés après un avortement contredit directement l’affirmation selon laquelle l’avortement est dix à quinze fois plus « sûr » que l’accouchement.

« Cette affirmation a toujours été fondée sur la comparaison entre des données incomplètes provenant de certificats de décès et un décompte encore plus incomplet de décès déclarés volontairement par les prestataires d’avortement », a-t-il déclaré. « C’est de la science de pacotille. Seules les études de couplage de dossiers fournissent des données solides. Seules les études de couplage de dossiers fournissent une norme commune pour effectuer des comparaisons. »

Référence citée : Pregnancy associated death in record linkage studies relative to delivery, termination of pregnancy, and natural losses: A systematic review with a narrative synthesis and meta-analysis. Reardon DC, Thorp JM. Sage Open Medicine. Vol 5:1-17, 2017.

Note de LifeNews.com : Amy Sobie est la rédactrice en chef de The Post-Abortion Review, une publication trimestrielle de l’Elliot Institute. Cette organisation est un leader largement respecté dans la recherche et l’analyse des complications médicales, de santé mentale et autres résultant des avortements.



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