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Québec — avortement à 38 semaines de grossesse confirmé

Par Pour une école libre au Québec — Photo : jcomp/Freepik

Selon l’Institut national de santé publique du Québec, « Votre bébé sera considéré comme à terme à partir de 37 semaines et pourrait naître n’importe quel jour dans la période qui va de 37 à 42 semaines après votre dernière menstruation. »

Les partisans pro-avortements aiment à dire que, malgré l’absence de limite à l’avortement au Canada, les avortements tardifs ne s’y pratiquent pas et que la question morale entourant ces avortements tardifs ne se pose pas. En effet, avant la Covid-19, le Québec envoyait les femmes enceintes au troisième trimestre aux États-Unis, puisqu’aucun médecin québécois ne voulait pratiquer ces avortements. Depuis, au Québec, une vingtaine de femmes se feraient avorter au troisième trimestre chaque année, soit après 23 semaines.

On vient d’apprendre par la bande qu’une grossesse de 38 semaines a été avortée à Montréal. C’est en effet ce qui nous apprend un article du Journal de Montréal qui prétend que des partisans pro-choix auraient été « agressifs » au téléphone alors qu’ils appelaient l’hôpital où se pratiquait cet avortement, le mal nommé hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.

Le 1er février, des informations au sujet d’une femme enceinte de 38 semaines sur le point de subir un avortement à l’hôpital du Sacré-Cœur ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Le groupe pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) a donc envoyé un courriel à ses membres pour leur demander de prier pour que cet avortement n’ait pas lieu, a confirmé son président Georges Buscemi. En soirée, plusieurs appels ont été reçus à l’hôpital. Selon les sources de la journaliste, des gens téléphonaient pour connaître le nom de la patiente, d’autres disaient vouloir adopter l’enfant.

Le Journal de Montréal tente de justifier cet avortement au terme de la grossesse, alors que l’enfant est pleinement formé : « Ces histoires sont des drames humains. Toutes sortes de raisons poussent les patientes à faire ce choix (maladies, toxicomanie, violence, pauvreté, etc.). »

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Dans une vidéo en ligne, une femme du groupe CQV dit avoir appelé à l’hôpital vers 18 h 30, et a réussi à parler à un employé du département d’obstétrique, qui lui a confirmé la procédure à venir.

« Elle m’a dit qu’effectivement c’était triste et que toute l’équipe aussi était triste de la situation, raconte Marie-Josée Rivest. J’étais sûre qu’elle allait mettre fin à l’appel, mais à ma grande surprise, elle ne l’a pas fait. »

Mme Rivest a aussi demandé à l’employé de suggérer à la mère d’opter pour l’adoption, plutôt que l’avortement.

La journaliste ne se penche pas sur l’humanité de cette offre, sur la possibilité rendre légale cette adoption in extremis, non la gazetière s’inquiète plutôt que le public puisse être tenu au courant de ces avortements très tardifs alors que l’enfant à naître, à 38 semaines, est arrivé au terme de son développement intra-utérin. On comprend son inquiétude : comme nous l’apprend un sondage de 2020, la grande majorité des Québécois s’oppose à ces mises à mort de l’enfant à naître pratiquées pendant le troisième trimestre de grossesse.


Sondage 1er février 2020 : près de 66 % des Québécois sont opposés aux avortements tardifs et sélectifs

Il faut donc éviter que ce genre d’information ne s’ébruite et que le public ne réagisse.

Pour ne pas faire son travail de journaliste, la folliculaire militante du Journal de Montréal invoque le secret : « Ce témoignage soulève des questions sur la confidentialité des dossiers médicaux. La direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal a refusé de dire si une enquête interne est en cours à ce sujet. “C’est un bris clair de confidentialité, réagit Me Patrick Ménard Martin, spécialisé en santé. C’est la sécurité même du patient et de l’équipe qui est remise en question.”

Quant à la sécurité de l’enfant à naître tué alors qu’il était arrivé à terme… Motus.

Comment ce bébé complètement formé a-t-il été tué au fait ? Chut !



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