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Pourquoi les « pro-choix » sont en réalité des « pro-avortement »

Photo : SciPro/Adobe Stock

Le courriel ci-dessous a été envoyé à un groupe féministe de la région de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine. Les représentantes de ce groupe objectèrent à notre utilisation du qualificatif « pro-avortement » pour les désigner. Elles préféraient « pro-choix », car elles se croient « neutre » par rapport à l’avortement, ne voulant prodiguer que de l’information impartiale pour informer les décisions libres des femmes enceintes.

Ma réplique explique pourquoi il est inadmissible, pour l’avortement comme pour d’autres sujets brulants, de se réfugier dans la « neutralité ». Pour certains sujets, il est nécessaire de se démarquer pour ou contre, au risque de collaborer gravement avec le mal par notre inaction ou notre silence coupable.

Par leur refus de condamner l’avortement, un groupe ne peut jouir de l’étiquette « pro-choix », mais doit recevoir l’opprobre de tous les promoteurs de l’avortement; ils doivent être identifiés pour ce qu’ils sont : pro-avortement.

—GB

***

Mesdames,

Merci pour votre courriel.

Le billet de blogue a été substantiellement remanié suite à vos rétroactions. Vous pouvez le consulter ici.

[…]

Cependant, nous tenons à maintenir le titre [Une campagne pro-avortement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine] tel qu’il est, pour des raisons sérieuses que je tenterai de vous expliquer dans ce qui suit.

Nous sommes un organisme œuvrant à établir une société chrétienne au Québec. Entre autres, ceci implique un combat contre l’avortement. Notre combat contre ce dernier est animé par la conviction solidement argumentée (p. ex. 1, 2, 3) que ce geste s’agit d’un meurtre d’une personne humaine avant sa naissance. L’avortement est donc le meurtre d’une minorité au sein de la famille humaine, minorité caractérisée non par la couleur de la peau, mais par son âge. Il s’ensuit que pour nous, le « choix » d’un avortement est illégitime et non avenu. On ne peut donc, légitimement, démystifier, déstigmatiser, rendre plus accessible « le choix » de l’avortement tout comme il serait insensé de rendre plus accessible le meurtre de toute autre minorité humaine.

Par ailleurs, si à juste titre nous appellerions « pro-racisme » un individu qui, voulant se défendre d’être promoteur de racisme, affirmait seulement donner « toute l’information » entourant les gestes de discrimination qu’il veut « démystifier », « décloisonner », c’est-à-dire, rendre plus acceptable et banal, de même nous appelons « pro-avortement » toute personne ou groupe qui, par ses propos et ses gestes, et même malgré ses possibles bonnes intentions, dans les faits créé les conditions pour l’augmentation du taux d’avortement ou du moins, le maintient du statu quo. Or, pour nous, un seul avortement, comme pour tout meurtre, est de trop. Voilà pourquoi toute personne ou tout groupe qui n’est pas contre l’avortement œuvre dans les faits pour l’avortement -- son expansion ou du moins, son acceptation sociale — et est donc à juste titre classé par nous « pro-avortement ».

Bref, il y a des enjeux dans la vie où la neutralité est moralement inadmissible. Il y a des enjeux où refuser d’être contre c’est être pour. Ces enjeux ne permettent pas à ce qu’une personne se réfugie dans la neutralité pour échapper aux accusations de collaboration dans le mal. Car le mal se fait très souvent non par commission, mais par omission, par inaction, par « neutralité » coupable. Nous affirmons que l’avortement est un tel enjeu; il est impossible d’être neutre quand des vies humaines innocentes et vulnérables sont en jeu.

Merci de votre écoute, et que Dieu vous bénisse et vous guide dans votre cheminement,

Georges Buscemi

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