Un enfant ne mérite pas de mourir parce que sa mère et/ou son père n’assument pas leurs responsabilités. Un enfant est complètement innocent.
Par Kristi Burton Brown de LiveActionNews— traduit par Campagne Québec-Vie
Voici 10 bonnes raisons de ne pas se faire avorter :
1) L’avortement aggrave la tragédie.
Parfois, les circonstances entourant une grossesse sont tragiques. Soit que la femme ait été violée. Soit que le bébé ait été diagnostiqué avec un handicap. Ou que la santé de la femme soit en danger. Toutefois, la réponse à une tragédie ne peut être une autre tragédie. On n’efface pas un viol en tuant un enfant. On ne guérit pas un bébé en le tuant. Et on n’évite pas les problèmes de santé en refusant la réalité d’un autre être humain.
Les femmes qui ont été violées doivent être entourées de compassion et de soin. Mais exécuter l’enfant d’une femme, ce n’est pas de la compassion. Face à un diagnostic prénatal difficile, les parents doivent pouvoir obtenir tous les faits et rencontrer d’autres parents susceptibles de partager utilement leur expérience. Ils ne doivent pas être contraints à choisir sans délai l’avortement ou invités à tuer leur enfant au lieu de lui donner une chance de surmonter les pronostics. Les femmes ayant des grossesses à risque doivent être traitées par de vrais professionnels de la santé. Mais ce traitement ne comprend pas l’assassinat intentionnel d’un enfant (si par exemple un enfant décède au cours d’un traitement de chimiothérapie de la mère ou à la suite d’une grossesse extra-utérine, il ne s’agit pas d’un avortement).
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2) L’avortement tue des innocents.
La science ne pourrait être plus claire. Les êtres humains in utero sont vivants, distincts, et uniques. Dès le moment de la fécondation — plus connue sous le nom de conception — une nouvelle vie humaine commence. Mettre fin à cette vie ne finit pas une « potentialité », mais une vie. Nous ferions bien de considérer ce que conclut la science moderne qui révèle l’humanité de l’enfant à naître.
3) L’avortement viole les droits civils.
Les droits civils sont violés quand les gens sont privés de leurs droits fondamentaux de manière discriminatoire. Les enfants à naître sont privés de la vie — le droit le plus fondamental de tous — sur la simple base de leur lieu de résidence (l’utérus de leur mère) et de leur niveau de développement. C’est discriminatoire, inhumain et cruel.
4) L’avortement punit les gens innocents.
Un enfant ne mérite pas de mourir pour les crimes de son père. Un enfant de cinq ans ne peut pas être tué parce que son père est un violeur. On ne devrait pas pouvoir tuer un enfant à naître de 5 mois pour la même raison.
Un enfant ne mérite pas de mourir parce que sa mère et/ou son père n’assument pas leurs responsabilités. Un enfant est complètement innocent. Un enfant n’a pas décidé que ses parents feraient l’amour ou qu’ils utiliseraient une contraception inefficace. Un enfant à naître est toujours innocent et ne devrait jamais être puni.
5) L’avortement peut blesser les femmes.
Des histoires vécues démontrent encore et encore que l’avortement nuit aux femmes. Ces blessures surviennent sous diverses formes — mentales, psychologiques, relationnelles et physiques — et dans certains cas, l’avortement coûte leur vie aux femmes. Elles risquent également, après un avortement, de devenir stériles ou de subir une fausse couche.
6) L’avortement abîme les relations et les familles.
Chaque fois qu’un membre de la famille meurt, le reste de la famille est touché. Et cela est vrai de l’avortement. Un enfant réel, vivant, irremplaçable a été tué, et les parents et les frères et sœurs sont ébranlés. Beaucoup de femmes qui avortent juste pour convaincre leur homme de rester avec elles se retrouvent seules de toute façon, peu de temps après l’avortement. L’avortement n’est jamais la réponse à une relation fructueuse et aimante.
7) L’avortement ne disparaît jamais.
Peu importe à quel point on l’essaye, on ne pourra jamais effacer ce que l’avortement fait. L’avortement prend — il tue — un être humain innocent. Le temps n’efface pas ce meurtre ni ne nous soulage de ce qu’il est en réalité. L’avortement est une tragédie cruelle, mais c’est aussi un choix qui ne devrait jamais être fait. Un tel choix nous hante pour toujours.
Pour ceux qui ont déjà été impliqués dans un avortement, il n’existe aucun moyen de changer votre passé, mais il y a moyen d’en guérir. Recherchez auprès de votre centre local de ressources pour la grossesse des programmes de rétablissement post-avortement. Vous pouvez également vous rapprocher de Rachel’s vineyard ou Rama International.
8) L’avortement crée de nouveaux problèmes.
Certaines personnes croient qu’avorter et supprimer la vie d’un enfant résoudra leurs problèmes. Et dans l’immédiat, il peut sembler que les problèmes ont été résolus. Poursuivre des études devient peut-être plus facile, ou ne pas révéler une grossesse aux parents, ou dissimuler une liaison. Mais en réalité, l’avortement ne fait que cacher les problèmes — il ne les résout pas. Beaucoup de femmes terminent le collège tout en donnant naissance à leur bébé. Beaucoup de parents sont beaucoup plus compréhensifs et aimants que leur fille l’aurait cru. Et la vérité vaut toujours mieux qu’un mensonge, quand un mensonge coûterait la vie à une personne innocente. En fin de compte, voici ce qu’il en est vraiment : on ne résout pas ses problèmes en tuant une personne innocente. Ce n’est pas parce que c’est légal que c’est juste. Et le fait que ce choix reste souvent secret ne signifie pas qu’il ne vous hantera pas pour toujours.
9) L’avortement occulte la responsabilité.
L’avortement est parfois utilisé comme un camouflage facile pour une aventure d’un soir, ou une solution à une relation qui a mal tourné. Toutefois, lorsque deux adultes font le choix de participer à une activité connue pour créer des bébés, ces adultes doivent en accepter la responsabilité. La contraception peut échouer. La meilleure planification peut rater. Mais la responsabilité ne doit pas être évitée au prix de la vie d’un enfant innocent.
Les personnes responsables doivent parfois faire des choix difficiles. Le moment peut sembler inopportun, et les circonstances mauvaises. Mais cela ne justifie pas de tuer une personne innocente. Choisir d’élever un enfant est responsable. Choisir l’adoption pour un enfant est responsable. Mais choisir l’avortement et dénier la vie à un enfant qui existe déjà est irresponsable — et irrémédiablement — mal.
10) L’avortement n’est pas une marque d’émancipation ou de libération pour les femmes.
En tant que femme qui se considère comme une féministe, je trouve consternant que l’avortement soit classé dans le cadre des « droits des femmes ». Ce n’est pas mon « droit » de tuer mon enfant. Je ne devrais pas être la seule personne qui a le pouvoir d’ordonner l’exécution de mon enfant de la main d’un médecin avorteur. Laisser mon enfant souffrir d’une mort durant laquelle sa colonne vertébrale est aspirée dans un tube, où ses membres sont déchiquetés, où son cœur est arrêté par le poison, cela n’émancipe pas, ne libère pas. Ces choix ne devraient pas être des choix du tout. Ce sont des tragédies cruelles pour tous les intéressés, et ils ne devraient pas être autorisés dans une nation civilisée. Les femmes n’obtiennent pas leur liberté au prix du sang de leurs enfants.
Toutes les femmes devraient pleinement comprendre ce que c’est que l’avortement.
Kristi Burton Brown est une avocate pro-vie, une bénévole pour la Fondation de défense juridique de la Vie et aussi une avocate pour Alliance Defending Freedom. Elle aime sa vie de mère au foyer et est mariée à l’homme merveilleux qu’est David Brown. Ensemble, ils ont les deux plus mignons garçons du monde ! Kristi aime son Sauveur, Jésus-Christ; elle aime également défendre la vérité, lire des romans historiques, créer des albums souvenirs, suivre la politique et cuisiner. Elle a aussi son propre blog à l’adresse : www.thelostgenerations.wordpress.com