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L'avortement est utilisé comme contraceptif en occident

Sur le site de Yahoo Québec du 16 mai 2012, cette information:

 

(Des enfants de trop?)

Celles qui ont recours à l’avortement à répétition ont souvent déjà plusieurs enfants à leur charge, sont sur le chômage ou vivent des situations instables dans leur vie personnelle ou relationnelle, indique un précédent rapport de l’Observatoire régional de la santé de Bourgogne paru en 2005.

Le taux d’interruption volontaire de grossesse (IVG) répétée augmenterait d’ailleurs avec l’âge, révèle un nouveau rapport du National Health Service britannique, qui vient de mettre en garde la population quant à l’utilisation de l’avortement comme simple moyen de contraception.

En effet, selon les dernières statistiques, le nombre d’IVG à répétition pratiquées au Royaume-Uni serait passé de 30 % en 2000 à 34 % en 2010.

Il semblerait que le pays dépense l’énorme somme d’un million de livres par semaine pour mettre volontairement un terme à des grossesses non désirées.

Avec un taux de 35 % d’avortements répétés, le problème est également à prendre en considération en France, selon le rapport.

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"La bataille de l'euthanasie" : Enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France

La bataille de l'euthanasie, c'est un livre sur des cas particuliers montés en épingles par des mouvements de promotion du « droit de mourir dans la dignité ». La vérité a peu d'importance, il s'agit de monter une histoire à partir d'une personne malade acceptant, ou n'ayant pas la capacité de refuser de se prêter au « jeu » médiatique. Le livre de Tugdual Derville nous apporte les faits occultés par ces groupes de pression pour que nous puissions constater que dans tous les cas où l'on a présenté l'euthanasie comme solution, la manipulation des faits a joué un grand rôle dans le but d'émouvoir la population française et lui faire accepter comme inéluctables, ce qui ne l'était vraiment pas...
 
L'histoire de la bataille de l'euthanasie, tout comme celle de l'avortement, est l'histoire d'une grande manipulation, pour tromper l'opinion publique, l'émouvoir et lui faire croire qu'il n'existe pas d'autre solution. Voici le quatrième de couverture de ce livre si important dans la compréhension des tactiques de manipulation des promoteurs de l'euthanasie :
 
Sept affaires d'euthanasie ont défrayé la chronique pendant une décennie. Leur impact médiatique a largement forgé l'opinion des Français.
 
Tugdual Derville livre une enquête minutieuse et captivante sur chacune de ces sept affaires, au plus près des faits et des différents protagonistes : Christine Malèvre, infirmière condamnée pour meurtres; Vincent Humbert, lourdement accidenté, et sa mère; les deux soignantes de Saint-Astier; Maïa Simon, partie en Suisse pour son suicide assisté; Chantal Sébire, dont le visage a pris la France à témoin; Lydie Debaine, acquittée en première instance pour avoir noyé sa fille handicapée; Hervé Pierra, dont les parents ont obtenu l'arrêt de l'alimentation.
 
Derrière ces drames personnels poignants surgissent d’autres acteurs. Ils ne sont pas intimement concernés : leur unique motivation est d’obtenir la légalisation de l’euthanasie. Parfois au prix de procédés stupéfiants.
 
Cette remarquable enquête d’investigation révèle comment l’émotion médiatique peut être utilisée pour manipuler l’opinion. Un ouvrage qui se lit comme un roman policier. Une question d’actualité brûlante qui nous concerne tous, un jour ou l’autre…
 
-DERVILLE, Tugdual. La Bataille de l’euthanasie : Enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France, éd. Salvator, Paris, 2012, 239 pages.
 
Tugdual Derville est diplômé de Sciences Po Paris et de l’Essec, licencié en droit. En 1986, il a fondé le mouvement À Bras Ouverts, accueillant des enfants et des jeunes handicapés. Depuis 1994, il est délégué général d’Alliance Vita. Chroniqueur régulier dans le domaine bioéthique, il a aussi publié « Le Bonheur blessé » (CLD, 2005).
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Sur Obama et le "mariage homosexuel"

Un excellent article paru sur le site de France Catholique du 14 mai 2012: 

 

 

Mercredi 9 mai 2012, le président des États-Unis a pris son opinion à contre-pied en déclarant à la chaîne ABC  : «  Pour moi, à titre personnel, il est important de dire que je pense que les couples du même sexe doivent pouvoir se marier.  » La formule «  à titre personnel  » atténue à peine la portée d’une déclaration aussitôt saluée comme «  historique  » de part et d’autre de l’Atlantique. Mais elle est loin de faire l’unanimité à l’approche du scrutin présidentiel américain. Consultés par référendum, 61% des votants de Caroline du Nord ne viennent-ils pas de plaider pour un mariage réservé aux couples composés de personnes de sexes complémentaires  ?

L’argument avancé pour accréditer ce qui est présenté comme une «  évolution  » du discours officiel du président des États-Unis reste au demeurant superficiel. Barack Obama évoque les «  parents du même sexe  » d’amis de ses filles  : «  Malia et Sasha, cela ne leur vient pas à l’idée que les parents de leurs amis pourraient être traités différemment.  » L’argument est affectif. Le discours à peine adolescent.

C’est par le travestissement des mots que l’idée du mariage gay envahit les esprits.

Il y a d’abord le mot d’homophobie, amalgame qui surfe sur la compulsion victimaire entretenue par le lobby gay. Il mélange sciemment quatre acceptions  :

- la peur (voire la haine) des personnes homosexuelles  ;

- la discrimination et les brimades injustes qu’elles risquent de subir  ;

- la résistance aux revendications homosexuelles qui portent atteinte aux droits des plus fragiles (ici les enfants instrumentalisés comme objets de désir)  ;

- l’évaluation morale des actes homosexuels, évaluation qui est une question de liberté d’expression voire de conscience, et même de respect des personnes qu’aucun acte ou qu’aucune orientation ne devrait prétendre «  définir  ».

La notion d’homophobie est donc une «  salade empoisonnée  »  : ses deux premiers sens viennent assaisonner les deux derniers. Objectif  : anesthésier toute résistance en culpabilisant l’adversaire. C’est une technique dialectique. Il s’agit de mettre l’adversaire en situation de «  conscience malheureuse  », sur la défensive. Cela l’oblige à commencer ses réponses par un déni  : «  Je ne suis pas homophobe, mais…  » Comme si la révélation d’une orientation homosexuelle chez un proche devait provoquer un sentiment de sécurité paisible à propos de son bonheur  !

L’homophobie est un pied-de-biche pour forcer deux autres notions fallacieuses  : celle d’ «  homoparentalité  » et celle d’«  homo-filiation  ». Tout être humain reste conçu d’un homme et d’une femme. Prétendre qu’un enfant aurait deux papas ou deux mamans, et que ces derniers sont discriminés par l’interdiction de se marier, c’est nier la réalité d’une filiation biologique  ; c’est piétiner l’écologie plus certainement qu’en s’opposant aux OGM. Les généalogies homoparentales relèvent du fantasme, à la manière dont certaines personnes manquant de réalisme s’escriment à forcer les pièces d’un puzzle. Sauf qu’il s’agit ici d’écologie humaine, et que ce sont les enfants qui sont victimes de cette manipulation. Si l’adoption est réservée à un couple composé d’un homme et d’une femme, c’est qu’elle respecte les valeurs fondatrices de l’humanité  : la nature humaine est sexuée, et sa fécondité fait appel à cette altérité, dans la conception et l’éducation. Le nier, en fondant sur le seul «  amour  » qui les lie le droit pour des personnes d’adopter, n’est-ce pas permettre à terme d’adopter à trois, quatre ou plus  ? Jouet de désirs adultes que la société n’ose plus frustrer, l’enfant est victime de cette loi du plus fort. Lorsqu’il est appelé à justifier l’homoparentalité qui le prend en otage, on pense au syndrome de Stockholm  : un être humain s’attache naturellement à ses ravisseurs, jusqu’à les défendre.

Mercredi 9 mai, Barack Obama s’est permis de faire appel au Christ pour justifier son évolution en faveur du «  mariage gay  »  : «  Au bout du compte, la religion, ce n’est pas seulement le sacrifice de Jésus. C’est aussi  : traitez les autres comme vous voudriez être traités.  » Écartons le choix truqué qui tente de faire choisir entre «  un homme et une femme alcooliques qui battent leur enfant  » et «  deux adorables gays pleins de tendresse.  » Toutes choses égales par ailleurs, quel enfant mérite sincèrement qu’on efface l’un de ses parents pour le remplacer par un «  parent  » du même sexe  ?

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La folie de la fécondation in vitro...

Sur le site du journal La Presse du 16 mai 2012:

 

(des humains créés "à la machine")

 

En apparence, tout semble donc parfait : la « machine à procréer » semble bien rodée et on ne voit pas tellement ce qui pourrait noircir le tableau de la science procréative. Cependant, dernièrement, une étude scientifique suisse a fait l'effet d'une bombe en démontrant que les enfants issus de la FIV avaient des risques accrus de développer des maladies cardiovasculaires. Même si, de façon générale, les conséquences de la FIV sur la santé à long terme n'ont pas encore été déterminées de façon claire et que bon nombre d'études sur le sujet soient contradictoires, certaines évidences ont déjà montré que la reproduction assistée pouvait induire chez l'enfant ainsi conçu certains problèmes, tels que, par exemple, certaines formes des malformations congénitales, d'infirmité motrice cérébrale, de stérilité ou de cancer.

Pour l'instant, on ne sait pas si ces maux sont dus aux manipulations des gamètes lors des phases techniques de la fécondation ou bien si elles sont transmises par les parents, l'infertilité de ces derniers pouvant éventuellement être à l'origine de ces complications. Nous sommes face à la deuxième génération d'enfants nés par assistance reproductive et nous manquons de recul quant aux conséquences sanitaires possibles de la FIV à long terme.

D'un point de vue éthique, une des questions fondamentales pour les futurs parents concernés consiste à déterminer si le recours à la FIV est un risque à prendre ou à éviter. Cette question soulève le problème du « préjudice d'être né ». En France, dans les années 90, cette question a été au coeur de l'affaire Perruche, dans laquelle Nicolas Perruche a été indemnisé pour le préjudice d'être né gravement handicapé. Dans le cas qui nous intéresse, cette affaire met en lumière le dilemme qui consiste à déterminer s'il vaut mieux ne pas exister du tout, ou exister avec un risque accru de développer, potentiellement, une maladie sur le long terme.

En d'autres termes, l'alternative pour l'enfant de ne pas avoir le risque de tomber malade est simplement de ne pas exister. Pour citer Samia Hurst, bioéthicienne suisse, qui commentait récemment un problème bioéthique concernant la « non-existence », ce n'est « certainement pas une situation idéale pour l'enfant, mais faut-il pour autant décider que sa vie va être si compliquée qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue, qu'il aurait mieux valu ne pas naître? »

La réponse à cette interrogation est insoluble, car elle implique forcément l'être à venir qui ne peut donner son avis. Cependant, deux éléments peuvent aider les parents à prendre une décision. D'une part, comme l'a récemment indiqué le bioéthicien américain Arthur Caplan, le risque potentiel pour les enfants issus de FIV de développer une maladie liée à ce mode de reproduction doit être pris en compte par tous les futurs parents qui désirent avoir recourt à ces techniques de procréation. Il est donc essentiel d'informer les parents des risques encourus.

D'autre part, selon lui, il est nécessaire que ces enfants aient un suivi médical à long terme et que des travaux de recherches soient entrepris afin de mieux comprendre les causes de ces problèmes de santé auxquels vont devoir peut-être faire face des enfants qui n'auront pas choisi ce risque.

Un grand nombre de questions vont se poser. Par exemple, si le risque de développer une maladie suite à une FIV est connu, est-ce que les parents pourront être tenus pour responsables de l'état de leur enfant ? Ou encore, est-ce que la FIV pourrait devenir un motif d'exclusion pour les assurances maladie ? En plus de l'urgence des impératifs scientifiques et médicaux de devoir développer de nouvelles techniques procréatives sécuritaires, des solutions éthiques et sociales vont devoir être trouvées afin de répondre à ces questions et garantir un avenir heureux à tous nos enfants.

Des questions qui ne devraient jamais se poser. La fécondation in vitro ne respecte pas la dignité de l'enfant qui a le droit d'être le fruit de l'acte conjugal et non pas celui d'une expérience de laboratoire.

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La Marche pour la Vie à Rome: plus de 10 000 personnes défilent dans les rues!

Sur le Blog de Jeanne Smits du 15 mai 2012:

 

 

 

A Rome, c’est par milliers que les défenseurs de la vie de toutes tendances et de plusieurs confessions ont défilé dimanche matin en un long cortège depuis le Colisée jusqu’au château Saint-Ange. La police a dénombré 7 000 participants, les organisateurs estiment qu’il devait y en avoir plus du double.

Une affluence remarquable si l’on tient compte du fait que c’est seulement la 2e Marche pour la vie en Italie, et la première à Rome puisque l’an dernier le rassemblement, bien plus modeste, s’était déroulé au bord du Lac de Garde. Mais il faut dire que la manifestation avait le soutien de plus de dix cardinaux et trente évêques, le cardinal Burke étant là en personne depuis le début jusqu’à la fin de la marche après avoir célébré une veillée pour la vie samedi soir dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, bondée. Il a dit son « bonheur » de voir un tel événement à Rome, soulignant que cela réveillait en lui « tant de souvenirs » de marches semblables dans son pays d’origine, les Etats-Unis.

« Ces marches remplissent une fonction très importante », a-t-il confié à nos confrères de Catholic News Agency. « D’abord, elles témoignent dans l’ensemble de notre pays de l’inviolabilité de la vie humaine ; mais aussi, en second lieu, elles éveillent les consciences à la réalité de ce qui se passe. » Et d’ajouter : « Je ne puis qu’imaginer que cela croîtra et prendra de l’importance chaque année et que cela jouera un rôle important en Italie, comme c’est le cas aux Etats-Unis, pour restaurer le respect de la dignité de la vie humaine. »

Il faut souligner aussi que le maire de Rome, Gianni Alemanno, a participé à la marche, ainsi que de nombreux élus et représentants de partis politiques.

Car à la différence de ce qui se passe en France, tous ceux qui appelaient à manifester en plein accord avec l’objectif de la marche, dire « non » à l’avortement « sans exceptions et sans compromissions » – c’est aussi le slogan de la March for Life de Washington – étaient les bienvenus, avec leurs banderoles, leurs slogans, leur identité propre.

Plus de 150 associations appelantes, grandes ou petites, étaient donc représentées, personne ne se souciant des titres de la presse de gauche dénonçant le « fascisme » d’untel ou l’« extrémisme » de l’autre. Une masse de gens joyeuse et colorée, beaucoup de jeunes, des centaines de religieuses et de prêtres (parmi lesquels les Français ont eu le plaisir de voir de nombreux prêtres et séminaristes de l’Institut du Christ-Roi, et l’abbé du Chalard de la Fraternité Saint-Pie X) venant de paroisses et d’instituts traditionalistes ou non, ont tôt fait de faire s’envoler les a priori.

Des slogans forts : pour la vie, mais aussi contre le « génocide silencieux » et « l’homicide », voire « l’extermination d’Etat ». « Chaque avortement tue un bébé », proclamaient d’autres bannières.

Certains groupes priaient, d’autres non. Tous étaient bienvenus. Il faut saluer là l’immense travail et le sens de l’unité des organisateurs, au premier rang desquels le marquis Coda Nunziante et surtout sa fille Virginia au nom de l’association « Famiglia Domani » ont été les chevilles ouvrières de ce rassemblement. Qui s’est déroulé au son allègre de la musique du Grand Siècle pour mieux illustrer ce qu’est la culture… de vie.

La France était représentée par Virginie Mercier, de la Marche pour la vie parisienne, le Dr Xavier Dor, très applaudi, et Bernard Antony au nom de Chrétienté-Solidarité dont l’allocution militante contre « la vieillesse du monde » a également suscité beaucoup d’enthousiasme. Magdi Cristiano Allam – avec qui il a pu s’entretenir longuement – était également présent.

Après la dispersion au château Saint-Ange, une bonne part des marcheurs ont poursuivi leur chemin jusqu’à la basilique Saint-Pierre où le cardinal Comastri, rapporte le communiqué de « Droit de naître », a eu des paroles fortes. « L’avortement est un assassinat », a-t-il dit. Lors d’un précédent événement pro-vie, le congrès de Human Life International, il avait prêché au même endroit que les défenseurs de la vie devaient avoir « le courage des martyrs ».

Car oui, c’est une guerre pour la vie ou pour la mort.

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La société du Crime

Un lecteur nous envoie l'information selon laquelle le marquis de Sade(l'illustration le représente à l'asile de Charenton où il passa la dernière partie de sa vie) serait l'un des précurseurs des revendications libérales pour l'avortement. En effet, l'écrivain sans talent utilisant le scandale pour se faire connaître, fut l'un des promoteurs de l'avortement dans ses "écrits", ramassis de perversion d'un esprit malade que l'on ne pouvait soigner à l'époque. Voici un extrait par exemple de "Juliette ou les malheurs de la vertu", ou l'héroïne du roman désire entrer dans la société de débauche des "amis du crime". Du moins, Sade appelle-t-il l'avortement et ces autres comportements par leur nom, des "crimes":

- Avez-vous fait des enfants ?
    - Jamais.
    - Protestez-vous de vous en abstenir ?
    - Le plus que je pourrai.
    - Vous détestez donc la progéniture ?
    - Je l'abhorre.
    - S'il vous arrivait de devenir grosse, auriez-vous le courage de vous faire avorter ?
    - Assurément.
    - Votre marraine est-elle munie de la somme que vous devez payer avant que d'être reçue ?
    - Oui.
    - Êtes-vous riche ?
    - Immensément.
    - Vous n'avez jamais fait de bonnes œuvres ?
    - Je les déteste.
    - Vous ne vous êtes livrée à aucun acte de religion depuis votre enfance ?
    - A aucun.
    Clairwil remit aussitôt entre les mains du secrétaire la somme convenue, et elle prit un papier que l'on m'ordonna de lire à haute voix. Ce papier imprimé avait pour titre : Instructions aux femmes admises à la Société des Amis du Crime(Tiré du livre Juliette)
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Les évêques canadiens affirment le droit à l'objection de conscience

Une lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion parue en avril 2012, éclaire la conscience des croyants sur la façon d'agir dans des situations qui vont à l'encontre de nos valeurs les plus importantes, comme le refus de collaborer à la mise à mort des enfants à naître ou des personnes âgées. En voici un extrait:

 

 

 

 

10. Pendant la dernière décennie sont survenues au Canada plusieurs situations qui amènent à se demander si notre droit à la liberté de conscience et de religion est toujours respecté. Il arrive en effet que des croyants soient contraints par la loi d’exercer leur profession sans égard à leurs convictions religieuses ou morales, voire à leur encontre. Cela se produit chaque fois que sont promulguées des lois – portant le plus souvent sur des questions reliées à la dignité de la vie humaine ou à la famille – qui limitent le droit à l’objection de conscience chez les professionnels de la santé et du droit, les enseignants et les politiciens.

Par exemple, des collèges de médecins exigent de leurs membres qui refusent de pratiquer l’avortement qu’ils redirigent leurs patients vers un collègue disposé à le faire; ailleurs, des pharmaciens sont menacés d’être forcés de remplir des ordonnances de contraceptifs ou de « pilules du lendemain »; en Colombie-Britannique, au Manitoba, à Terre-Neuve et en Saskatchewan, les commissaires de mariage doivent désormais célébrer les mariages homosexuels ou présenter leur démission.
 
(...)
 
16. Les personnes qui entendent suivre leur conscience et agir en conséquence doivent parfois résister, jusqu’à l’héroïsme même, aux directives de l’État, d’un tribunal ou d’un
employeur qui tente de se substituer à leur conscience en les contraignant à agir contre leurs convictions en matière de foi et de moeurs. En l’occurrence, la liberté de conscience signifie que la personne a le droit de suivre, selon ce qu’elle comprend de son devoir, la volonté de Dieu et sa loi.
 
Le Catéchisme de l’Église catholique formule clairement ce principe. « Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Évangile. Le refus d’obéissance aux autorités civiles, lorsque leurs exigences sont contraires à celles de la conscience droite, trouve sa justification dans la distinction entre le service de Dieu et le service de la communauté politique. “Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu” (Mt 22, 21). “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes” (Ac 5, 29)(35). »
 
Par exemple, il n’est jamais permis à un catholique d’appuyer le droit à l’avortement ou à l’euthanasie. En fait, l’avortement et l’euthanasie sont « des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Des lois de cette nature, non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s’y opposer par l’objection de conscience(36). » Comme il s’agit ici de liberté de conscience, le droit à l’objection de conscience doit être protégé par la loi pour toute profession où les principes essentiels du droit naturel sont violés « gravement et de façon répétée(37). »
 
17. Il est souvent difficile de faire valoir son droit à l’objection de conscience. Il s’agit de résister avec courage à ceux et celles qui prônent ou exigent des actes contraires à la voix
de sa conscience. Ceux qui ne veulent pas se faire complices des exigences d’une loi immorale doivent être prêts à faire les sacrifices nécessaires pour défendre la vérité et à vivre avec la souffrance qui s’ensuivra. « En effet, face aux nombreuses difficultés que la fidélité à l’ordre moral peut faire affronter même dans les circonstances les plus ordinaires, le chrétien est appelé, avec la grâce de Dieu implorée dans la prière, à un engagement parfois héroïque(38). »
 
On trouve un modèle particulièrement inspirant de constance et de fidélité chez saint Thomas More, patron des hommes d’État et des politiciens, dont le martyre courageux et volontaire a témoigné du fait que « la conscience n’est pas identique aux désirs et goûts personnels; [elle] ne peut pas être réduite à l’avantage social, au consensus du groupe, ni aux exigences du pouvoir politique et social(39). » Bien que soumis à diverses formes de pression psychologique, il a refusé de trahir ses convictions.
 
Sa vie et sa mort nous enseignent qu’« on ne peut séparer l’homme de Dieu, ni la politique de la morale(40). »
La vitalité de l’Église a souvent été alimentée par la persécution. Notre époque ne fait pas exception. Ceux et celles qui refusent de se faire complices d’une loi ou d’une pratique injuste qui les obligerait à agir contre leur conscience – et qui se voient refuser le droit à l’objection de conscience ou à un accommodement respectueux – doivent être prêts à subir les conséquences qu’entraîne la fidélité au Christ. Ils méritent la solidarité efficace et le soutien de la prière de leur communauté de foi.
 
L’audacieux « N’ayez pas peur! » du bienheureux Jean-Paul II continue de retentir et de nous donner le courage de suivre notre conscience en toutes circonstances et à tout prix. « N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie(41). » N’ayons pas peur, car la crainte nous empêcherait de répondre à l’appel pressant de l’Esprit Saint à agir sans relâche conformément aux préceptes d’une conscience éclairée.
 
(35) Catéchisme de l’Église catholique, n° 2242; voir n° 2256.
(36) Bienheureux Jean-Paul II, Evangelium Vitae, n° 73.
(37) Conseil pontifical Justice et Paix, Compendium de la doctrine sociale de l’Église, n° 400.
(38) Bienheureux Jean-Paul II, Veritatis Splendor, n° 93.
(39) Cardinal Joseph Ratzinger, Conscience and Truth, Discours au 10e Atelier des évêques, à Dallas, au Texas, en 1991.
(40) Cf. Bienheureux Jean-Paul II, Lettre apostolique en forme de Motu proprio pour la proclamation de saint Thomas More comme patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques (31 octobre 2000), n° 4.
(41) Benoît XVI, Homélie lors de la messe inaugurale de son pontificat (24 avril 2005).
 

 

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Réaction du Cardinal Dolan aux propos d'Obama sur le "mariage gai"

Sur le site de l'agence de Presse Zenit.org du 11 mai 2012:

 

(Barack Obama, Cardinal Timothy Dolan)

ROME, vendredi 11 mai 2012 (ZENIT.org) – Le cardinal Timothy Dolan, président de la Conférence des évêques des Etats-Unis (USCCB), a exprimé sa "tristesse" après les déclarations du président Barack Obama, qui s’est dit favorable au mariage entre personnes de même sexe, lors d’un entretien pour la chaine de télévision ABC News, le 9 mai.

"Nous ne pouvons pas nous taire en face des paroles ou des actions qui affaibliraient le mariage", a déclaré le cardinal dans un communiqué : "Le peuple de ce pays, surtout les enfants, mérite mieux."

"Malheureusement, a-t-il poursuivi, les paroles du président Barack Obama aujourd’hui ne sont pas une surprise, elles font suite à des actions déjà prises par son administration, qui dégradent ou ne tiennent pas compte de la signification unique du mariage."

"Je prie pour le président tous les jours," a confié le cardinal Dolan, "et je continuerai à prier pour qu'avec son administration il agisse de façon juste pour faire respecter et protéger le mariage comme union entre un homme et une femme."

Les déclarations du président arrivent au moment où les électeurs de Caroline du nord ont fait passer, avec une majorité écrasante – 61% – un amendement constitutionnel qui définit le mariage comme union "entre un homme et une femme" seulement. La Caroline du nord est le 30e Etat des Etats-Unis à promulguer ce type d’amendement.

"La victoire de cet amendement montre que le peuple a conscience du rôle essentiel du mariage - comme union entre un homme et une femme - pour le bien commun,” a commenté Mgr Salvatore Cordileone, évêque de Oakland, en Californie, et président du sous-comité de promotion et défense du mariage (de l’USCCB).

“Malgré les commentaires du président, j’espère qu’il reconnaîtra aussi ce rôle essentiel," a-t-il poursuivi, soulignant que le mariage n’est pas une question partisane, "mais une question de justice, d’équité et d’égalité, pour le respect du droit fondamental de tout enfant à être accueilli et éduqué par son père et sa mère ensemble."

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Aux Philippines, un journaliste tué pour sa défense de la culture de la vie

Sur le site de l'agence de presse zenit.org du 11 mai 2012:

(Nestor Libaton)

 

ROME, vendredi 11 mai 2012 (ZENIT.org) – Un journaliste catholique a été tué par balles le 8 mai dernier, dans la ville de Mati, sur l’ile de Mindanao, aux Philippines : Nestor Libaton, 45 ans, père de 4 enfants, était engagé en faveur de la culture de la vie et dans les questions liées au développement de l’île.

Le journaliste travaillait à la radio catholique DXHM de Mati, connue aussi sous le nom de Radio de la Vérité, qui fait partie du réseau des radios soutenues par l’Eglise.

L'Eglise a exprimé sa détermination à ne pas se laisser « réduire au silence », rapporte l'agence vaticane Fides.

Nestor Libaton est le quatrième journaliste à avoir été assassiné depuis le début de l’année dans ce pays considéré comme l’un des plus dangereux pour la presse.

Des tireurs non identifiés l'ont attaqué, alors qu'il circulait à moto sur une route, a précisé le chef de la police régionale. Les mobiles de l'agression ne sont pas encore connus, a ajouté la police, mais pourraient être liés à son travail.

« L’Eglise catholique est bouleversée et Mgr Jose Palma, président de la Conférence épiscopale des Philippines, s’exprimant à Radio Veritas, a condamné l’épisode et invité les autorités à élucider le cas le plus vite possible », rapporte la même source.

Le P. Francis Lucas, secrétaire exécutif de la Commission pour les communications sociales de la Conférence épiscopale, a confié à l’agence : « Nous sommes secoués et attristés suite au meurtre de Libaton. Ils ont frappé une personne honnête, un innocent, marié et père de quatre enfants. Nous condamnons la violence et demandons que justice soit faite. »

L’Eglise aux Philippines a déclaré en ce sens qu’elle continuerait à « annoncer l’Evangile » et ne se laisserait pas « réduire au silence », confirmant sa détermination à poursuivre sa « bataille culturelle » pour la sauvegarde des valeurs telles que la vérité, la justice, les droits humains.

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Et maintenant que faisons-nous?

Ce n'est pas le temps de nous asseoir sur nos lauriers! La marche fut une réussite, il est déjà temps de passer à une prochaine étape! Comment faire connaître dans notre milieu la culture de la vie, l'amour des enfants à naître et transmettre le souci de protéger leur vie et leurs droits?
 
Une première étape est de sensibiliser les personnes les plus susceptibles d'être à l'écoute des personnes les plus faibles. Pourquoi ne pas parler aux personnes de votre église, de votre communauté de croyants pour leur faire prendre conscience de l'importance et même de la primauté du combat pour les enfants à naître? Le plus pauvre c'est celui qui n'a même pas le droit d'être pauvre, parce qu'on lui enlève la vie de crainte qu'il ne soit défavorisé dans la vie! S'occuper des pauvres est nécessaire, mais ils seront là demain. L'enfant à naître avorté aujourd'hui n'est pas le même que celui qui le sera demain.100 000 enfants au Canada sont avortés annuellement. Près de 300 enfants sont torturés et éliminés chaque jour au Canada, 85 au Québec... C'est inconcevable, cela dépasse l'entendement.
 
Une ancienne préposée dans une clinique d'avortement témoigne :
« Vous imaginez bien que les femmes qui travaillaient avec moi à la clinique n’étaient pas anormales ou sans sentiments. Nous étions juste entraînées dans une entreprise sanglante et déshumanisante, chacune pour ses propres raisons. Que ce soit pour justifier une ancienne affaire juridique (comme c’était mon cas), où pour justifier un avortement subi auparavant (comme c’était le cas pour beaucoup), ou pour n’importe quelle autre raison, nous essayions juste de faire face – et si nous n’avions pas pu rire des situations, je crois que nous aurions perdu la tête. Ce n’est pas facile d’essayer d’embrouiller une conscience qui ne veut pas rester endormie. » (McCORVEY, Norma. L’affaire Jane Roe, histoire d’une manipulation, éd. De L’Homme Nouveau, Paris, 2008, p.94).

Ce témoignage nous rappelle celui de soldats nazis racontant les rires déments, la perte de raison de leurs confrères devant l’inimaginable, les tas de corps nus des personnes sacrifiés à l’eugénisme d’état. Les expériences sont semblables. Les sacs de poubelles emplis d’enfants démembrés ne doivent pas être réjouissants à voir, sauf pour de véritables possédés…

 
Ceci pour nous rappeler qu’il est inconcevable que dans une communauté ou la charité est supposée être la vertu première, l’on passe sous silence la question de l’avortement. Le premier travail à faire est de réveiller les croyants de partout, de les ramener à leur obligation de prendre la défense des plus faibles, de les informer quand ils ont pu, à force d’ingérer des inepties télévisuelles et une censure médiatique de chaque instant sur les faits concernant l’enfant à naître, devenir favorables à l’avortement comme solution à des situations difficiles.
 
Comment faire concrètement?
 
L’OCVF vient de publier une brochure inespérée, magnifique, sur la question de l’enfant à naître. Le ton de la brochure, la délicatesse des propos, la qualité de l’information en font un outil « nec plus ultra » du combat pour la culture de la vie. À lire, à vous procurer en quantité et à distribuer dans vos communautés chrétiennes ou autre. Il est difficile de trouver un document plus à point, qui vous facilitera la vie dans votre apostolat! Un petit mot pour inciter une personne à le lire et le don du document, cela peut faire un bien immense! Voici l’adresse internet pour le lire et celle pour le commander. C’est à chacun de nous de sensibiliser tous les croyants, des pasteurs, prêtres, des religieux aux laïcs pour qu’ils prennent conscience de leur devoir de défendre la vie, de la conception à la mort naturelle.
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