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Sur Obama et le "mariage homosexuel"

Un excellent article paru sur le site de France Catholique du 14 mai 2012: 

 

 

Mercredi 9 mai 2012, le président des États-Unis a pris son opinion à contre-pied en déclarant à la chaîne ABC  : «  Pour moi, à titre personnel, il est important de dire que je pense que les couples du même sexe doivent pouvoir se marier.  » La formule «  à titre personnel  » atténue à peine la portée d’une déclaration aussitôt saluée comme «  historique  » de part et d’autre de l’Atlantique. Mais elle est loin de faire l’unanimité à l’approche du scrutin présidentiel américain. Consultés par référendum, 61% des votants de Caroline du Nord ne viennent-ils pas de plaider pour un mariage réservé aux couples composés de personnes de sexes complémentaires  ?

L’argument avancé pour accréditer ce qui est présenté comme une «  évolution  » du discours officiel du président des États-Unis reste au demeurant superficiel. Barack Obama évoque les «  parents du même sexe  » d’amis de ses filles  : «  Malia et Sasha, cela ne leur vient pas à l’idée que les parents de leurs amis pourraient être traités différemment.  » L’argument est affectif. Le discours à peine adolescent.

C’est par le travestissement des mots que l’idée du mariage gay envahit les esprits.

Il y a d’abord le mot d’homophobie, amalgame qui surfe sur la compulsion victimaire entretenue par le lobby gay. Il mélange sciemment quatre acceptions  :

- la peur (voire la haine) des personnes homosexuelles  ;

- la discrimination et les brimades injustes qu’elles risquent de subir  ;

- la résistance aux revendications homosexuelles qui portent atteinte aux droits des plus fragiles (ici les enfants instrumentalisés comme objets de désir)  ;

- l’évaluation morale des actes homosexuels, évaluation qui est une question de liberté d’expression voire de conscience, et même de respect des personnes qu’aucun acte ou qu’aucune orientation ne devrait prétendre «  définir  ».

La notion d’homophobie est donc une «  salade empoisonnée  »  : ses deux premiers sens viennent assaisonner les deux derniers. Objectif  : anesthésier toute résistance en culpabilisant l’adversaire. C’est une technique dialectique. Il s’agit de mettre l’adversaire en situation de «  conscience malheureuse  », sur la défensive. Cela l’oblige à commencer ses réponses par un déni  : «  Je ne suis pas homophobe, mais…  » Comme si la révélation d’une orientation homosexuelle chez un proche devait provoquer un sentiment de sécurité paisible à propos de son bonheur  !

L’homophobie est un pied-de-biche pour forcer deux autres notions fallacieuses  : celle d’ «  homoparentalité  » et celle d’«  homo-filiation  ». Tout être humain reste conçu d’un homme et d’une femme. Prétendre qu’un enfant aurait deux papas ou deux mamans, et que ces derniers sont discriminés par l’interdiction de se marier, c’est nier la réalité d’une filiation biologique  ; c’est piétiner l’écologie plus certainement qu’en s’opposant aux OGM. Les généalogies homoparentales relèvent du fantasme, à la manière dont certaines personnes manquant de réalisme s’escriment à forcer les pièces d’un puzzle. Sauf qu’il s’agit ici d’écologie humaine, et que ce sont les enfants qui sont victimes de cette manipulation. Si l’adoption est réservée à un couple composé d’un homme et d’une femme, c’est qu’elle respecte les valeurs fondatrices de l’humanité  : la nature humaine est sexuée, et sa fécondité fait appel à cette altérité, dans la conception et l’éducation. Le nier, en fondant sur le seul «  amour  » qui les lie le droit pour des personnes d’adopter, n’est-ce pas permettre à terme d’adopter à trois, quatre ou plus  ? Jouet de désirs adultes que la société n’ose plus frustrer, l’enfant est victime de cette loi du plus fort. Lorsqu’il est appelé à justifier l’homoparentalité qui le prend en otage, on pense au syndrome de Stockholm  : un être humain s’attache naturellement à ses ravisseurs, jusqu’à les défendre.

Mercredi 9 mai, Barack Obama s’est permis de faire appel au Christ pour justifier son évolution en faveur du «  mariage gay  »  : «  Au bout du compte, la religion, ce n’est pas seulement le sacrifice de Jésus. C’est aussi  : traitez les autres comme vous voudriez être traités.  » Écartons le choix truqué qui tente de faire choisir entre «  un homme et une femme alcooliques qui battent leur enfant  » et «  deux adorables gays pleins de tendresse.  » Toutes choses égales par ailleurs, quel enfant mérite sincèrement qu’on efface l’un de ses parents pour le remplacer par un «  parent  » du même sexe  ?

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