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Nous ne devons jamais cesser de lutter contre l’avortement

Par John Smeaton (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : anoushkatoronto/Adobe Stock

Il s’est passé quelque chose il y a dix ans qui, en un simple incident, m’a fait comprendre pourquoi Dieu m’avait appelé au travail de la Société pour la protection des enfants à naître (SPUC). Et j’espère que cet incident expliquera à tous ceux qui lisent cet article aujourd’hui pourquoi nous ne devons jamais cesser de lutter contre l’avortement.

J’ai eu le privilège de travailler pour la SPUC pendant 47 ans, d’abord comme bénévole, puis comme secrétaire général et enfin comme directeur général. J’ai pris ma retraite à la fin du mois d’août 2021.

En 2012, une nouvelle clinique d’avortement a été ouverte par Marie Stopes International (MSI) à Preston, dans le nord de l’Angleterre. La branche locale du SPUC m’avait invité à prendre la parole lors d’une réunion publique pour attirer l’attention sur la véritable nature et les pratiques commerciales de MSI ─ une organisation dont l’attitude brutale à l’égard des enfants à naître et de leurs mères a depuis été bien documentée par Obianuju Ekeocha, présidente de Culture of Life Africa.

Une demi-heure avant le début de la réunion, je me trouvais seul dans le St Augustine’s Leisure Centre, dans la grande salle de sport où elle devait se tenir. Un homme d’à peu près mon âge arriva et s’approcha de moi. Il me tendit une enveloppe portant mon nom sur un côté et « MERCI » écrit en majuscules au dos. Il me dit qu’il ne pouvait pas assister à la réunion ce soir-là, mais qu’il voulait me transmettre son message personnellement. Il me souhaita bonne chance et repartit.

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J’ai ouvert l’enveloppe. À l’intérieur, il y avait un don et les mots suivants écrits sur une page déchirée d’un journal intime daté du 20 février. Il était écrit :

Ton premier sourire... je ne le verrai jamais.
Tes premiers mots... je ne les entendrai jamais.
Mes mains fortes ne se tendront jamais
Pour guider tes pas chancelants
Je ne chuchoterai jamais de berceuses à une tête endormie.

Je n’attendrai jamais à la porte d’une cour d’école
Ni ne regarderai avec fierté une crèche vivante
Je n’ai pas de photos d’école sur ma cheminée
Je n’aurai pas de robe de première communion à acheter

Comment aurais-tu été ?
Jolie ou quelconque ?... Intelligente ou lente ?
Ça n’a pas d’importance... Tu étais à moi.

Quand tu es morte, tu n’as pas été déposée tendrement dans un cercueil blanc comme neige.
Aucune famille ni aucun ami n’étaient réunis
Pour te dire adieu.
Un homme avec un masque
Était ton seul compagnon
Un seau en plastique
Était ton lieu de repos
Ta seule pierre tombale
« Déchets cliniques »

Personne ne se souvient de toi
Mais moi si
Tu ne manques à personne
Mais à moi, infiniment.

Je ne sais rien du monsieur qui m’a fait l’honneur de me saluer brièvement à la salle de sport du St Augustine’s Leisure Centre à Preston il y a dix ans ni de l’histoire du très beau et très émouvant poème qu’il m’a offert. Je prie simplement pour tous ceux dont l’histoire personnelle peut se refléter dans les lignes ci-dessus.

Le message de mon visiteur anonyme ne s’adresse pas seulement à moi. Il s’adresse à tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre l’avortement et à ceux qui espèrent qu’un jour les programmes de meurtre sanctionné par l’État, aujourd’hui appliqués dans presque tous les pays du monde, n’existeront plus. Nous ne devons jamais cesser de lutter contre l’avortement.



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