Une nouvelle étude révèle les effets négatifs à long terme de l’avortement sur les hommes : « tristesse, culpabilité, regrets »
Par Ashley Sadler — Traduit par Huguette Rulisa pour Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
9 mai 2023 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude commandée par un groupe à but non lucratif a mis en lumière les conséquences de l’avortement sur les pères, un groupe démographique souvent exclu de la discussion sur l’avortement.
L’étude nationale sur l’avortement chez les hommes (National Men's Abortion Study), commandée et publiée en avril 2023 par l’organisation Support After Abortion (Soutien après l'avortement), basée en Floride, note que si l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême, rendue en 1973, « a été célébré par les féministes comme une grande victoire pour les droits des femmes », les pères des enfants à naître se sont retrouvés sans « aucun droit de défendre les enfants à la conception desquels ils ont participé. »
Selon l’étude, 71 % des personnes interrogées ont fait état d’un « changement négatif » après leur expérience de l’avortement.
« La majorité des hommes subissent des conséquences négatives de leur expérience de l’avortement », a écrit Greg Mayo, membre de l’équipe de Soutien après l’avortement auprès des hommes, dans un livre blanc décrivant les conclusions de l’étude.
Mayo, auteur, conférencier et animateur de podcast dont la douleur et le traumatisme personnels liés à deux avortements passés ont déclenché son œuvre de plaidoyer, note que « certains hommes sont profondément affectés par l’avortement, indépendamment de leurs opinions personnelles sur l’avortement ou du fait qu’ils aient eu ou non leur mot à dire dans la décision. »
Lire la suiteDes pères expriment leur douleur liée à l’avortement : « Dévasté serait un euphémisme »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : thebigland45/Adobe Stock
À moins qu’ils ne soutiennent l’avortement, on intime aux hommes de garder le silence sur le sujet. Mais si l’avortement est connu comme un problème qui touche les femmes, en vérité, il a aussi un effet sur les pères. Et ils sont de plus en plus nombreux à parler du déchirement qu’ils ont vécu après avoir perdu leurs enfants à cause de l’avortement.
Le Daily Mail a récemment rencontré plusieurs hommes qui se sont confiés à propos de leur expérience de l’avortement.
Jean-Paul
Jean-Paul Noel-Cephise, le premier cité dans l’article, a déclaré qu’il était ravi lorsqu’il a appris que sa petite amie était enceinte ; il avait toujours voulu être père. Il a pensé que le moment était venu, car lui et sa petite amie étaient heureux ensemble, il possédait sa propre maison et avait un bon emploi. Mais sa petite amie, qui ne partageait sa vie que depuis quatre mois, avait d’autres projets.
« Comme elle avait du retard dans ses règles, nous avons décidé que le mieux était qu’elle fasse un test. Après ce qui a semblé être une éternité, elle est sortie de la salle de bains et m’a tendu le test, en me disant à quel point elle était bouleversée », se souvient-il. « Elle m’a dit qu’elle n’allait pas avoir notre enfant. Honnêtement, j’ai pensé qu’elle disait cela pour que je me sente mieux face à la situation ».
Il dit avoir essayé de la rassurer, mais en vain. Même la visite de centres de grossesse proposant différentes options n’a rien fait pour la faire changer d’avis. « J’étais assis là, pratiquement muet pendant ces discussions, incapable de comprendre comment nous en étions arrivés à ce stade », a-t-il dit. « Même si j’étais heureux que ces autres options nous soient présentées, rien n’avait d’impact sur elle et je me sentais de plus en plus impuissant à faire quoi que ce soit ».
Lire la suiteNous ne devons jamais cesser de lutter contre l’avortement
Par John Smeaton (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : anoushkatoronto/Adobe Stock
Il s’est passé quelque chose il y a dix ans qui, en un simple incident, m’a fait comprendre pourquoi Dieu m’avait appelé au travail de la Société pour la protection des enfants à naître (SPUC). Et j’espère que cet incident expliquera à tous ceux qui lisent cet article aujourd’hui pourquoi nous ne devons jamais cesser de lutter contre l’avortement.
J’ai eu le privilège de travailler pour la SPUC pendant 47 ans, d’abord comme bénévole, puis comme secrétaire général et enfin comme directeur général. J’ai pris ma retraite à la fin du mois d’août 2021.
En 2012, une nouvelle clinique d’avortement a été ouverte par Marie Stopes International (MSI) à Preston, dans le nord de l’Angleterre. La branche locale du SPUC m’avait invité à prendre la parole lors d’une réunion publique pour attirer l’attention sur la véritable nature et les pratiques commerciales de MSI ─ une organisation dont l’attitude brutale à l’égard des enfants à naître et de leurs mères a depuis été bien documentée par Obianuju Ekeocha, présidente de Culture of Life Africa.
Une demi-heure avant le début de la réunion, je me trouvais seul dans le St Augustine’s Leisure Centre, dans la grande salle de sport où elle devait se tenir. Un homme d’à peu près mon âge arriva et s’approcha de moi. Il me tendit une enveloppe portant mon nom sur un côté et « MERCI » écrit en majuscules au dos. Il me dit qu’il ne pouvait pas assister à la réunion ce soir-là, mais qu’il voulait me transmettre son message personnellement. Il me souhaita bonne chance et repartit.
Lire la suiteLe combat d’un père pour obtenir un certificat de décès pour son fils Liam, tué par avortement
Brad Allen avec le certificat de décès de son fils Liam Michael Allen.
Par Brad Allen (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Dans un acte historique de compassion et de justice le département de l’état civil de l’État du Nebraska a refusé de priver mon bébé avorté Liam Michael Allen d’un certificat de naissance non viable parce qu’il a été avorté.
Le 5 décembre 2019 à Lincoln, au Nebraska, on m’a remis ce certificat apaisant, reconnaissant officiellement Liam et archivant son existence dans les registres de l’État. Ayant satisfait à toutes les exigences statutaires de la loi 71-607 du Nebraska (NE LB 1040), reconnaissant le fait que Liam avait été avorté volontairement et non pas lors d’une fausse-couche, l’État civil a choisi de faire la bonne chose et d’approuver la demande.
Au moment où l’on m’a remis le certificat, j’ai ressenti une immense vague de guérison. Mon bébé avorté venait de faire un pas vers le statut de personne et d’être élevé au même rang qu’un bébé né d’une fausse-couche.
Mes droits ont été complètement écrasés par la mère de Liam dans la lutte pour sa vie. J’ai mis en place toutes les barrières légales et raisonnables pour sauver la vie de mon enfant. Intempestivement, Liam a été violemment démembré par LeRoy Carhart, avorteur notoire, et jeté comme déchet médical.
Après la mort de Liam le 18 juillet 2019 dans l’établissement d’avortement de Carhart à Bellevue, au Nebraska, j’ai commencé à découvrir que mes droits de commémorer mon enfant étaient eux aussi réduits à néant.
Je n’avais aucun droit sur les restes de Liam, sur les photos de l’échographie, et aucun droit d’obtenir la moindre vérification que la mère avait terminé la procédure d’avortement. On l’a vue entrer dans le centre d’avortement le 18 juillet 2019, mais en tant que père en deuil, je n’avais aucun droit à la vérification de la mort de Liam. La Cour suprême a statué que le fait d’informer les pères d’un avortement constitue une charge excessive pour les mères. Le déni fait partie du processus de deuil et le déni m’a hanté pendant des semaines après l’avortement jusqu’à ce qu’il soit clair que la mère n’était plus enceinte.
Lire la suitePlanned Parenthood persuade une femme d’avorter sans en aviser son époux...
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Drobotdean/Freepik
MT Hall était l’ancien directeur du centre de ressource pour grossesse Birthright. L’auteur pro-vie Terry Lanora raconte l’histoire d’une femme enceinte ayant visité le centre. La femme arrivant heureuse et joyeuse d’avoir un enfant, fond soudainement en larme lors de son départ et confia à Hall une triste histoire. Hall raconte :
C’était sa quatrième grossesse, mais serait son troisième bébé [à naître vivant]. Lors de sa dernière grossesse elle s’était rendue à Planned Parenthood. Elle laissa savoir que son mari était au chômage et l’employée lui fit ressentir beaucoup de culpabilité. La travailleuse avait une opinion très négative sur le temps que prendrait le mari à obtenir un nouvel emploi. Elle lui lança qu’elle n’avait aucun droit de lui mettre un plus grand fardeau sur les épaules et que cela était injuste pour les enfants qu’elle avait déjà*, et cætera.
Le pire** est que cette femme la convainquit d’avoir un avortement sans même en discuter avec son mari !
Selon d’anciens employés de Planned Parenthood, il y a un quota d’avortements que les employés doivent « vendre ». Selon des témoignages, les travailleurs sont formés afin de mettre la pression sur les femmes afin qu’elles se fassent avorter.
Lire la suiteCanada : un père enfreint l’injonction au silence imposée au sujet de la « transition » de son enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Quand le père d’une fille de treize ans apprit que celle-ci voulait « transiter » en garçon il s’y opposa. Hélas, derrière sa fille se rangeaient ceux qui lui avaient conseillé de « changer » de sexe, des promoteurs du transgenrisme, dont un psychologue, et sa mère qui l’a soutien dans ce délire. L’affaire fut amenée devant les tribunaux, et se rendit jusqu’en Cour suprême de Colombie-Britannique.
Ce qui résulte de ce litige c’est que non seulement le père ne peut empêcher la « transition » de sa fille, qui a maintenant quinze ans, mais il doit s’adresser à sa fille comme à un garçon en employant le prénom masculin qu’elle s’est choisi (s’il utilisait par exemple son véritable prénom cela serait de la « violence familiale »), et il n’a pas le droit de divulguer, par rapport à cette affaire, son nom, celui de sa fille, celui de la mère, du psychologue et des médecins qui procèdent à la « transition ». Il doit aussi ne pas parler des détails de cette affaire avec les médias ni parler de sa fille comme d’une fille.
Il passa outre, s’exprimant deux fois en entrevues qui furent publiées très récemment sur internet, encourant, ainsi que deux autres personnes, le courroux du tribunal. D’après LifeSiteNews :
Lire la suiteUn juge de Colombie-Britannique a averti un père, se battant pour empêcher les médecins et les tribunaux de faire « transiter » son enfant de 15 ans de fille en garçon, de ce qu’il devait respecter une injonction au silence ou faire face à une accusation d’outrage au tribunal.
Le juge de la Cour suprême de Colombie-Britannique Michael Tammen a également mis en garde la blogueuse chrétienne Laura-Lynn Tyler Thompson, qui a été convoquée au tribunal le 12 février avec le père pour avoir enfreint une interdiction de publication en ayant mis en ligne, la semaine précédente, une entrevue du père.
Le militant transgenre Jenn Smith a également été traduit en justice pour violation présumée de l’interdiction de publication, dans le cadre d’une action intentée contre le trio par les avocats de la fille, rapporte le Vancouver Sun.
Tammen a ordonné à Smith d’annuler son entretien en ligne avec le père prévu pour ce soir-là, et a ordonné à Thompson de retirer sa vidéo d’internet.
Tammen les a avertis tous trois que s’ils enfreignaient de nouveau les ordonnances du tribunal, les avocats de la fille — dont fait partie l’activiste « queer » Barbara Findlay — pourraient intenter une action pour outrage au tribunal contre eux.
Un cinéaste explique comment l'avortement forcé de son enfant à naître l'a poussé à devenir pro-vie
Traduit par Campagne Québec-Vie
24 octobre 2019 (LifeSiteNews) — L'épisode hebdomadaire du Van Maren Show présente une discussion avec Jason Jones, militant pro-vie prolifique, qui raconte à Jonathan Van Maren comment il a été introduit à la réalité de l'avortement, lorsque le père de sa petite amie* d'alors a fait tuer leur enfant sans son consentement et à son insu.
« En fait, j'avais seize ans lorsque j'ai appris que ma copine du lycée était enceinte et que je me suis enrôlée dans l'armée, or j'étais en formation de base, quelques semaines seulement avant mon retour, lorsque son père a appris qu'elle était enceinte et l'a forcée à avorter », se rappelle Jones, qui est président et fondateur de Human Rights Education Organization et de Movie to Movement ainsi que producteur du film pro-vie Bella. « Et j'ai découvert que mon enfant avait été détruit quand le père de ma copine du lycée le révéla, parce qu'elle ne pouvait même pas me le dire. Elle n'arrêtait pas de pleurer en disant : "Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée." Et puis son père a dit : " Nous connaissons ton secret, ton secret est parti. Tu peux venir à la maison maintenant." »
Jones, qui avait été « vraiment excité d'être père », indique que ç'a été l'« incident déclencheur » dans sa vie, qui l'a transformé, de l'état d'ignorance au sujet du fait que l'avortement était légal à « exploser en activité implacable » pour la vie.
« J'ai explosé. Je dirais que pendant les dix premières années, et même si j'étais impliqué dans le mouvement pro-vie, ce n'était pas très sain », admet Jones, expliquant comment il avait été mené au départ en grande partie par la vengeance de son enfant perdu, ceci se manifestant de diverses façons et allait depuis chercher la bagarre avec les défenseurs de l'avortement à railler les professeurs pro-avortement d'université. « Ce n'est qu'en devenant chrétien que j'ai pu dire que j'étais capable d'exploiter cette force explosive causée par l'avortement et de l'utiliser de manière constructive. »
Jones explique qu'à ses débuts dans le mouvement pro-vie, il craignait, s'il se convertissait au christianisme comme ses nouveaux alliés, que cela dissipât la colère qui alimentait son activisme visant à éliminer l'avortement, et qu'il devint comme ce qu'il appelait, des touristes pro-vie, « qui semblaient confier paresseusement à « la volonté divine » la tâche de mettre fin à l'avortement.
Lire la suiteLe gouverneur du Texas se penche sur le cas d’une mère qui veut faire « transiter » son enfant de 7 ans
Le gouverneur du Texas, Gregory Wayne Abbott.
Par Madeleine Jacob — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Dallas, Texas, 23 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Le gouverneur du Texas a twitté le 23 octobre que l’État enquêtera sur le cas d’une mère qui tente de réaliser la « transition » de genre de son fils de sept ans contre la volonté du père.
Le 23 octobre au soir, le gouverneur républicain Greg Abbott a twitté que l’Office du procureur général du Texas et que le Département des Services de la famille et de la protection du Texas examineront l’affaire James Younger. [Le gouverneur a annoncé aujourd’hui que les deux offices ont commencé a examiné l’affaire.]
Anne Georgulas et Jeffrey Younger ont eu un différend complexe au sujet de la garde de leurs jumeaux, James et Jude. Le Dr Georgulas dit à James qu’il est une fille depuis l’âge de trois ans et sa pédiatre, le Dr Jennifer Pape, le classe comme une femme dans son dossier médical. Elle l’a inscrit au jardin d’enfants comme fille nommée « Luna ». Il utilise les toilettes des filles, et tous ces camarades de classe pensent qu’il est une fille.
Le Dr Georgulas, également pédiatre, veut soumettre James à des bloqueurs de puberté et à des hormones de l’autre sexe, tout en forçant légalement son père à le traiter comme une fille.
Il y eut un consensus de 11 des 12 jurés, le jury a décidé lundi de ne pas accorder à M. Younger le statut de seul tuteur de ses jumeaux. Ils ont voté en faveur du remplacement de la tutelle partagée par une tutelle unique, et que M. Younger ne devrait pas être le tuteur. Le jury s’est prononcé sur les requêtes de M. Younger qui demandait un procès devant jury. Le juge Kim Cooks se prononce [... aujourd’hui] sur les requêtes de Georgulas et sur les détails de la décision du jury, comme la garde et la pension alimentaire des enfants.
Le sénateur républicain Ted Cruz, du Texas, a qualifié l’affaire d’« horrible » et de « tragique ». Il a appelé son État à protéger James contre son utilisation « comme pion dans un programme politique de gauche ».
Lire la suiteLa décision du juge sur la « transition » d’un enfant de 7 ans remise au 24 octobre
Jeffrey Younger et ses jumeaux James et Jude.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le jugement du juge du Texas, Kim Cooks, sur l’affaire opposant le père et la « mère » de James, enfant de sept ans que sa « mère » voudrait appeler « Luna » et « transitionner » en fille, sera rendu au 24 octobre et non pas le 23 comme cela avait été annoncé précédemment. Le jury s’est déjà prononcé contre Jeffrey Younger, le père de l’enfant, qui s’oppose à cette maltraitance qu’est la castration chimique que représente la « transition » LifeSiteNews :
La décision du juge dans l’affaire Jeffrey Younger, le père qui tente de sauver son fils de sept ans, James, d’être « transitionner » en fille, a été reportée au 24 octobre.
Lundi, le juge Kim Cooks a dit dans la salle d’audience qu’elle lirait sa décision mercredi à 13 h 30 [CST]. L’affaire était inscrite au calendrier de la cour pour le 23 octobre.
Selon le greffier, la décision sera annoncée le 24. Elle a refusé de préciser l’heure.
Un père supplie la mère de l’enfant de ne pas l’avorter
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie
18 juin 2019 (LifeSiteNews) — C’est l’une des vidéos les plus déchirantes que j’ai jamais vue. Celle-ci a été prise à l’extérieur de la clinique grotesquement nommée Hope Clinic for Women (Clinique de l’espoir pour les femmes). Elle montre un jeune homme portant un chandail à capuche bleu et une casquette de baseball grise portée à l’envers par-dessus ses cheveux mêlés, suppliant devant les portes de la clinique. Il s’accroupit, les mains tendues vers la porte fermée, suppliant sur un ton de désespoir strident qui va droit à l’âme. « S’il te plaît, ne tue pas notre bébé ! Abby, ne tue pas notre bébé ! Abby... » et la voix se brise, se transformant en sanglots déchirants.
Cette vidéo est devenue virale sur Twitter le jour de la fête des Pères. Elle a d’abord été affichée sur le compte Facebook de l’activiste pro-vie John Ryan la fin de semaine dernière avec la description suivante :
Le cauchemar de la fin de semaine de la fête des Pères. Ce père s’agenouille devant les portes de cette usine à avortements et pleure hystériquement pour la vie de son enfant. Il s’appelle Tyler. La mère s’appelle Abby. Priez pour lui, s’il vous plaît. Il a dit qu’Abby a été maltraitée dans sa vie et qu’une des personnes impliquées dans la violence, sa belle-mère, est celle qui l’a amenée ici pour tuer leur enfant. Il a dit qu’elle a trois autres enfants à la maison, dont un enfant de 4 ans et demi qui sait très bien que sa mère est enceinte et qui attend avec impatience la naissance de son frère. Il a dit qu’ils avaient planifié ce bébé. Le bébé en danger a 12 semaines. Dans les vidéos ci-jointes, vous pouvez entendre ce père crier pour la vie de son enfant. C’est déchirant. C’est ce qu’[au moins*] fait un vrai père quand son enfant est en danger imminent.
Beaucoup de gens oublient souvent que les pères se rendant aux cliniques d’avortement ne sont pas tous là parce qu’ils ont hâte de se débarrasser de leur enfant. Tous les papas ne sont pas des hommes égoïstes indignes de ce titre qui veulent à tout prix se dispenser de leurs responsabilités. Certains d’entre eux veulent désespérément avoir la chance de s’occuper de leur enfant et d’être papas. Certains sont à la clinique contre leur gré. Leur cœur se brise lorsque leur enfant y meurt, mais ils sont aussi impuissants sous nos lois que leurs enfants à naître, tous pris dans une sorte de danse mortelle qui met fin à des vies humaines et détruit ainsi quelque chose de notre humanité dans ce processus.
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