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Maxime Bernier : les travailleurs médicaux qui poussent l’euthanasie devraient être tenus « criminellement responsables »


Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PCC).

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie

30 août 2022 (LifeSiteNews) — Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PPC), a déclaré que ceux qui font pression pour que les personnes vulnérables acceptent d’être euthanasiées devraient être tenus « criminellement responsables » de leurs actions.

« En arrivons-nous à un point où nous poussons les gens à choisir l’euthanasie parce que notre système de soins de santé dysfonctionnel n’a pas les ressources nécessaires pour les traiter ? », a écrit M. Bernier dans un récent billet de blogue.

« L’aide médicale à mourir (AMM) ne devrait JAMAIS être suggérée ou promue auprès des patients, et nous devrions changer la loi si nécessaire pour tenir ceux qui le font pénalement responsables. »

Dans ce billet de blogue, Bernier a noté que le « système de soins de santé dysfonctionnel » du Canada doit être réformé afin que « tout le monde reçoive les soins dont il a besoin », au lieu de promouvoir la mort comme seule option pour les patients.

Les règles toujours plus souples du Canada concernant l’euthanasie — ou l’injection létale de patients malades « ont récemment été mises en lumière de manière inquiétante. La semaine dernière, on a appris qu’un soldat canadien souffrant du syndrome de stress post-traumatique a été invité à envisager le suicide assisté comme une option.

M. Bernier s’est indigné qu’un soldat se soit vu offrir le suicide assisté comme porte de sortie.

« Il est horrifiant de voir à quelle vitesse l’AMM est passé d’une procédure très restreinte et difficile à obtenir pour limiter la souffrance des personnes en fin de vie, à une procédure désormais mise de l’avant pour les patients souffrant de maladies chroniques ou de problèmes de santé mentale », a noté Bernier.

« Il n’est pas étonnant qu’il y ait de plus en plus d’histoires de ce genre puisque le Canada a maintenant la législation sur l’euthanasie la plus permissive au monde. »

Bernier a ensuite averti qu’un rapport parlementaire qui sera bientôt publié devrait recommander « que même les mineurs jugés suffisamment “matures” pour prendre une telle décision soient admissibles » à l’AMM.

« Hier, j’étais en tournée en Saskatchewan. J’ai été choqué de constater que l’AMM est maintenant offerte comme une option parmi d’autres lorsque vous appelez la ligne téléphonique d’assistance santé 8-1-1 dans cette province », a déclaré Bernier.

La semaine dernière, Bernier a publié la vidéo d’un appel au service d’assistance téléphonique 811 de la Saskatchewan, où l’on peut entendre « appuyez sur le 5 si vous souhaitez laisser un message pour un programme d’aide médicale à mourir ».

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Alex Schadenberg, de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a récemment noté que les décès par suicide assisté au Canada ont bondi de 32 % par rapport à l’année dernière.

« Il est inquiétant de constater qu’environ 1 740 personnes (17,3 %) sont mortes par euthanasie en raison de la solitude et de l’isolement. De nombreuses personnes souffrant de troubles médicaux importants vivent également dans la solitude et l’isolement », a déclaré M. Schadenberg.

« Le remède à l’isolement social et à la solitude, c’est une communauté compatissante et bienveillante, et non la mort par injection létale. »

En 2021, le projet de loi C-7 a été adopté, élargissant la législation canadienne sur l’euthanasie.

La nouvelle loi a supprimé les « garanties » en place dans la législation canadienne sur l’euthanasie, notamment la condition préalable stipulant que la personne qui souhaite mettre fin à ses jours avec assistance doit être en phase terminale et capable de donner son consentement au moment de la mort.

De plus, le projet de loi C-7 a supprimé l’exigence de la présence de deux témoins pour attester que la personne qui cherche à se donner la mort veut effectivement « mourir » avec une aide médicale.

L’euthanasie a été légalisée au Canada par les libéraux du premier ministre Justin Trudeau en 2016 par la loi C-14.

Bernier n’est pas le seul politicien canadien de premier plan à tirer la sonnette d’alarme au sujet des lois sur le suicide assisté qui ne cessent de se libéraliser au pays.

Leslyn Lewis, députée et candidate à la direction du Parti conservateur du Canada, a récemment déclaré que les lois élargies sur l’euthanasie au Canada constituent une « trahison » envers les personnes « vulnérables ».

Elle a promis que si elle était élue chef du parti et ensuite premier ministre aux prochaines élections, elle « abrogerait et remplacerait » ces lois.

Récemment, la Delta Hospice Society, organisation pro-vie, a publié une nouvelle vidéo promotionnelle soulignant l’importance de se protéger soi-même contre les tentatives de « mettre fin à notre vie de manière non naturelle », en espérant que ce court-métrage contribuera à diffuser le message de la protection de la vie jusqu’à la mort naturelle.

Angelina Ireland, présidente de la Delta Hospice Society, a déclaré à LifeSiteNews que sa vidéo « est une tentative de faire passer notre message à un large public ».

« L’aide médicale à mourir (AMM) ne vise plus les personnes proches de la mort. Elle a étendu son ombre sur notre nation. Elle vise les personnes âgées, infirmes, pauvres, handicapées, malades mentales, vulnérables et faibles. Quelle sera sa prochaine cible, les chrétiens, les conservateurs ou les “non-vaccinés ou libres-penseurs” » ? a demandé Mme Ireland.

« Il est temps de nous protéger et d’être prévoyants ».

La nouvelle vidéo du DHS parle spécifiquement de sa nouvelle directive anticipée « Ne pas euthanasier » (DNE — Do Not Euthanize).

La DNE de la Delta Hospice Society est un document juridique visant à protéger les patients malades contre les tentatives de mettre fin à leur vie de manière non naturelle par injection létale.

Au cours des dernières semaines, le gouvernement fédéral canadien de Trudeau a déclaré qu’il allait, à partir de 2023, étendre la loi du pays sur le suicide assisté pour que les personnes atteintes de maladies mentales puissent en bénéficier.



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