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Les photos d’un bébé décédé lors d’une fausse couche à 14 semaines ont sauvé d’autres bébés

Par Kelli (LiveActioNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sharran Sutherland/Facebook

Une femme de 40 ans, mère de 11 enfants dans le Missouri, a publié les photos de son bébé, mis au jour suite à une fausse couche, dans l’espoir que les gens verront l’humanité des enfants à naître. Lorsque Sharran Sutherland a fait une fausse couche à 14 semaines, elle raconte que son médecin lui a proposé de jeter son fils, Miran, avec les « déchets médicaux ». Le UK Mirror cite les propos de Sharran :

Le médecin a dit que nous pouvions soit le jeter comme un déchet médical, soit appeler un salon funéraire.

J’étais tellement en colère quand elle a appelé mon bébé un « fœtus ». Je ne pouvais pas croire qu’elle insinuait qu’il était un déchet médical...

Mais j’ai aussi pensé qu’un enterrement semblait extrême. Je ne savais pas quoi faire...

Bébé Miran (Sharran Sutherland Facebook)

Sharran et son mari Michael ont conservé le petit corps parfaitement formé de leur fils dans un récipient de solution saline dans leur réfrigérateur, puis ils l’ont finalement l’enterré dans un pot à fleurs avec des hortensias « qui pousseront chaque année et reviendront pour nous le rappeler », dit Sharran. « Nous l’avons gardé avec nous près d’une semaine », ajoute-t-elle. « Pendant cette période, j’ai pu réaliser l’empreinte de ses mains, prendre des photos de lui, le tenir dans mes bras, faire mon deuil dans une certaine mesure. J’ai bénéficié de ce temps avec lui qui, je pense, m’a beaucoup aidée. »

Miran mesurait environ 10 cm de long et pesait 26 grammes et, comme le note le Mirror, il avait « un visage, des mains, des pieds et même des ongles complètement formés ». Beaucoup de gens ne savent pas à quel point les enfants sont développés, même au cours du premier trimestre ; ils développent leurs principaux organes assez rapidement et ensuite ont seulement besoin de temps pour se développer et grandir.

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Sharran est reconnaissante d’avoir pu tenir son fils dans ses bras ; elle avait choisi un accouchement provoqué plutôt qu’un curetage, et elle s’est émerveillée du chef-d’œuvre qu’il était :

Je n’arrivais pas à croire à quel point il était parfait. Ses oreilles, sa langue, ses gencives, ses lèvres… Je n’en revenais pas.

Il existe des livres sur les bébés qui vous montrent des diagrammes d’un bébé in utero, mais il ne ressemblait à rien de ce que j’avais vu jusqu’à présent. J’étais remplie d’admiration et d’étonnement à son égard. Il avait juste besoin de continuer à mûrir, à grandir et à se développer. J’étais sidérée. C’était un sentiment incroyable. C’est vraiment difficile à décrire.


La main de Miran (Sharran Sutherland Facebook)

Sharran ajoute que parce que la société déshumanise les bébés dans l’utérus, les bébés victimes de fausses couches et d’avortements ne sont pas traités comme de vrais enfants. « Le monde actuel a fait un excellent travail de déshumanisation des bébés à naître. L’industrie de l’avortement a fait un excellent travail à cet égard, mais cela n’affecte pas seulement les femmes qui se font avorter », dit-elle. « Cela affecte également les femmes qui ont perdu leur bébé, car le monde ne considère pas leurs enfants comme des bébés. Ainsi, lorsqu’une femme perd son enfant à naître, elle n’est pas en mesure de faire son deuil de la même manière... »


Sharran Sutherland Facebook 

Sharran a publié les photos de son fils Miran, elles sont devenues virales et ont sauvé des vies. L’une des amies de Sharran a choisi la vie à cause de ces photos, et Sharran a révélé sur sa page Facebook le 1er novembre qu’une autre femme l’a contactée pour lui dire qu’elle avait annulé son rendez-vous pour un avortement après avoir lu un article sur Miran :


Posté sur Facebook par Sharran Sutherland

C’était ce qu’espérait Sharran. Dans son premier message à propos de Miran, elle déclarait : « J’espère, en partageant ces photos de mon précieux petit garçon, qu’une personne qui envisage l’avortement décidera peut-être de laisser vivre son enfant. » C’est maintenant chose faite.

Sharran est convaincue que la vie de Miran a un but et un sens, quelle qu’en soit la durée. Elle ajoute : « Je me suis dit que si la vie de Miran n’était destinée qu’à cela [sauver d’autres bébés], alors qu’il en soit ainsi. »



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