La Cour suprême des États-Unis rend nulle une décision concernant le veto parental à l’avortement des mineurs
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sono Creative/Adobe Stock
La Cour suprême a rendu lundi un arrêt qui, pour l’essentiel, soutient les lois sur l’implication des parents dans l’avortement.
L’affaire portée devant la plus haute juridiction du pays concernait une jeune fille de 17 ans du Missouri qui souhaitait se soustraire à la loi sur le consentement parental de l’État et avorter secrètement à l’insu de ses parents. L’État, qui interdit désormais les avortements, disposait d’une loi sur le consentement parental qui permettait de ne pas informer les parents et de ne pas recevoir leur autorisation pour un avortement que si un juge acceptait de passer outre, ce qui est généralement le cas lorsqu’il y a maltraitance à la maison.
Au cours de la procédure de demande de dérogation judiciaire de l’adolescente, Michelle Chapman, le greffier du tribunal de circuit du comté de Randolph, où vivait la jeune fille, a informé ses parents de la décision potentielle d’avorter. La jeune fille a intenté une action en justice en tant que « Jane Doe » devant le tribunal fédéral, arguant que Mme Chapman avait violé son droit à un avortement secret en informant ses parents.
Mme Chapman a fait valoir que ses actions étaient couvertes par une « immunité quasi judiciaire » et qu’elle ne pouvait pas être poursuivie, mais un tribunal fédéral inférieur et une cour d’appel fédérale n’ont pas été de cet avis.
Avant que la Cour suprême ne puisse examiner son appel, les deux parties ont demandé le rejet de l’affaire.
Aujourd’hui, la majorité de la Cour suprême a utilisé une procédure connue sous le nom de « Munsingwear vacatur » pour rejeter la décision d’une juridiction inférieure contre l’implication des parents, de sorte que l’affaire ne puisse pas servir de précédent à l’avenir — ce qui est important pour les autres États dotés de lois sur l’implication des parents. L’ordonnance rendue aujourd’hui par la Haute Cour ordonne à la cour d’appel d’annuler le jugement rendu dans l’affaire du Missouri et de le déclarer sans objet.
Le juge Ketanji Brown Jackson a exprimé son désaccord et a publié un avis dissident dans lequel il affirme que la Cour suprême a trop souvent recours à cette procédure.
« Notre système de common law part du principe que les décisions judiciaires sont précieuses et ne doivent pas être rejetées à la légère », a-t-elle déclaré.
« Quoi que les parties aient pu juger bon de convenir, nous reconnaissons depuis longtemps que l’équité ne favorise généralement pas l’emploi du Munsingwear vacatur [l’annulation de la décision] lorsque la partie qui la demande a joué un rôle dans le fait que l’affaire est devenue sans objet », a-t-elle déclaré.
Toutefois, cette décision d’une juridiction inférieure, rendue en avril dernier par la 8e cour d’appel du circuit de Saint-Louis, semble être devenue sans objet à la suite de l’arrêt Dobbs de la Cour suprême, rendu en juin dernier, qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade.
Aucun autre juge ne s’est joint à sa dissidence, y compris les autres libéraux de la Cour. La Cour suprême n’a pas émis d’avis ou d’explication détaillée de son action.
Le mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteLa Cour fédérale confirme la loi du Missouri interdisant l’avortement des bébés atteints de trisomie 21
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Une loi du Missouri qui protège les bébés à naître atteints du syndrome de Down (ou trisomie 21) contre la discrimination est désormais en vigueur suite à la décision d’une cour d’appel fédérale vendredi.
Selon le bureau du procureur général du Missouri, Eric Schmitt, la Cour d’appel du huitième circuit a annulé deux décisions de tribunaux de district qui bloquaient la loi, en citant le récent arrêt de la Cour suprême des États-Unis, Dobbs v. Jackson Women’s Health.
Cela signifie que l’État peut commencer à appliquer la loi pro-vie, qui interdit les avortements fondés uniquement sur un diagnostic prénatal de trisomie 21.
« Cette décision était attendue à la lumière de l’arrêt Dobbs, mais elle est néanmoins la bienvenue », a déclaré Samuel H. Lee, de Campaign Life Missouri, dans un courriel adressé à LifeNews.com. « Les critiques pro-avortement disaient que le HB 126 était inconstitutionnel, mais le dernier jugement... démontre que la persistance des législateurs, avocats et militants pro-vie peut mettre fin à la discrimination mortelle des enfants dans l’utérus. »
La mesure relative au syndrome de Down fait partie d’une loi pro-vie plus large, le projet de loi 126 de la Chambre des représentants de l’État, qui protège les bébés à naître en interdisant les avortements dans presque tous les cas. À la suite du jugement rendu vendredi, M. Lee a déclaré que toutes les dispositions de cette loi de 2019 sont désormais en vigueur.
Le procureur général Schmitt, dont le fils est handicapé et non verbal, a été un ardent défenseur de la loi pro-vie. Dans une déclaration lundi, il a célébré le jugement comme une victoire pour la vie.
« Les personnes atteintes de trisomie 21 apportent joie, amour et lumière à ceux qui les entourent et à la société dans son ensemble. Ce sont des filles et des fils, des sœurs, des frères et des amis », a déclaré M. Schmitt. « Un diagnostic prénatal du syndrome de Down ne devrait pas être une sentence de mort, et grâce à nos efforts, ce n’est plus le cas. »
Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortement du pays, et l’American Civil Liberties Union ont contesté la loi devant les tribunaux, arguant qu’elle violait l’arrêt Roe v. Wade.
Cependant, le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a invalidé Roe dans une victoire historique pour la vie. Désormais, le Missouri et une douzaine d’autres États protègent à nouveau les bébés à naître contre l’avortement.
Les bébés à naître atteints de trisomie 21 et d’autres handicaps sont ciblés pour les avortements. Dans certains pays, le taux d’avortement atteint 100 % après un tel diagnostic prénatal, et de nombreux parents sont poussés par les médecins et les conseillers en génétique à avorter leur bébé à naître.
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteCe bébé a été sauvé de l’avortement lorsque des pro-vie ont aidé sa mère devant l’avortoir
Kairo.
Par Shawn Carney (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 18 mars, 2022 — Anniyah était déchirée lorsqu’elle s’est présentée à son rendez-vous pour un avortement à Cherry Hill, dans le New Jersey, en octobre dernier.
« Une partie d’elle ne voulait pas être là », a déclaré Claire, la responsable locale des 40 jours pour la Vie. « Mais elle n’avait pas de travail... et les gens lui disaient qu’elle ne devrait pas avoir [un bébé] ».
Anniyah est sortie du centre d’avortement lors d’un appel avec sa mère, qui encourageait Anniyah à parler avec une personne extérieure — quelqu’un qui n’était pas proche de la situation d’Anniyah et qui pourrait lui offrir une opinion impartiale.
C’est alors que Marie a fait signe à Anniyah de venir et lui a dit : « Tu n’es pas obligée de faire ça aujourd’hui ».
Marie lui a expliqué l’abondance des ressources qui pourraient permettre à Anniyah de choisir la vie et de s’épanouir... et elle a décidé de garder son bébé !
L’équipe de Cherry Hill l’a mise en contact avec toutes sortes d’aides : transport vers les rendez-vous chez le médecin, fournitures pour bébé, repas — et même nettoyage de tapis !
Récemment, Anniyah a donné naissance à un magnifique petit garçon de 2,72 kg appelé Kairo, grâce aux prières de Marie, Claire, de toute l’équipe de Cherry Hill et de vous !
Lire la suiteLes photos d’un bébé décédé lors d’une fausse couche à 14 semaines ont sauvé d’autres bébés
Par Kelli (LiveActioNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sharran Sutherland/Facebook
Une femme de 40 ans, mère de 11 enfants dans le Missouri, a publié les photos de son bébé, mis au jour suite à une fausse couche, dans l’espoir que les gens verront l’humanité des enfants à naître. Lorsque Sharran Sutherland a fait une fausse couche à 14 semaines, elle raconte que son médecin lui a proposé de jeter son fils, Miran, avec les « déchets médicaux ». Le UK Mirror cite les propos de Sharran :
Le médecin a dit que nous pouvions soit le jeter comme un déchet médical, soit appeler un salon funéraire.
J’étais tellement en colère quand elle a appelé mon bébé un « fœtus ». Je ne pouvais pas croire qu’elle insinuait qu’il était un déchet médical...
Mais j’ai aussi pensé qu’un enterrement semblait extrême. Je ne savais pas quoi faire...
Bébé Miran (Sharran Sutherland Facebook)
Sharran et son mari Michael ont conservé le petit corps parfaitement formé de leur fils dans un récipient de solution saline dans leur réfrigérateur, puis ils l’ont finalement l’enterré dans un pot à fleurs avec des hortensias « qui pousseront chaque année et reviendront pour nous le rappeler », dit Sharran. « Nous l’avons gardé avec nous près d’une semaine », ajoute-t-elle. « Pendant cette période, j’ai pu réaliser l’empreinte de ses mains, prendre des photos de lui, le tenir dans mes bras, faire mon deuil dans une certaine mesure. J’ai bénéficié de ce temps avec lui qui, je pense, m’a beaucoup aidée. »
Miran mesurait environ 10 cm de long et pesait 26 grammes et, comme le note le Mirror, il avait « un visage, des mains, des pieds et même des ongles complètement formés ». Beaucoup de gens ne savent pas à quel point les enfants sont développés, même au cours du premier trimestre ; ils développent leurs principaux organes assez rapidement et ensuite ont seulement besoin de temps pour se développer et grandir.
Lire la suiteTrump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
Lire la suiteUn prêtre et des catholiques protègent la statue de saint Louis assiégée par les Black Lives Matter
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : Joel Currier/Twitter
Etats-Unis – Un prêtre catholique du Missouri s’est adressé à des centaines de manifestants Black Lives Matter alors qu’il défendait une statue de Saint-Louis dans la ville américaine nommée d’après le saint roi français, entouré de catholiques priant autour de la statue et la protégeant du vandalisme des manifestants.
Le père Stephen Schumacher, prêtre de l’archidiocèse de Saint-Louis, a rejoint samedi les catholiques qui se sont placés entre la statue déjà vandalisée et des militants Black Lives Matter appelant à sa démolition.
Tentant d’informer les manifestants Black Lives Matter du caractère et de la vertu de Saint-Louis, le Père Schumacher a déclaré : « Saint Louis était un homme qui voulait utiliser sa royauté pour faire du bien à son peuple. »
Umar Lee, l’un des organisateurs des manifestations Black Lives Matter, avait annoncé plus tôt dans la journée que la statue « allait tomber », comme l’a rapporté Joel Currier du St. Louis Post-Dispatch.
Cet agitateur inculte avait prétendu que Saint Louis « représente la haine et nous essayons de créer une ville d’amour ».
« Nous essayons de créer une ville où la vie des Noirs compte », avait-il poursuivi. « Nous essayons de créer une ville où il n’y a ni antisémitisme ni islamophobie… ce n’est pas un symbole de notre ville en 2020. »
« C’est une révolution », avait ajouté un autre manifestant bien conscient de son acte, Moji Sidiqi du Regional Muslim Action Network, au journal local.
Ce révolutionnaire musulman revendiquait également que la ville de Saint-Louis soit renommée « pour célébrer la diversité raciale, ethnique et religieuse de la ville. »
Jusqu’à présent, les manifestants n’ont pas été en mesure de démolir la statue et les catholiques du groupe de la Coalition du chapelet pour Saint Louis ont nettoyé les graffitis qui recouvraient son socle et organisé des veillées de prière quotidiennes sur le site.
L’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).