Chers amis de la Vie,
Par Sarah Holliday (republié par LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pkanchana/Adobe Stock
4 février 2025 (The Washington Stand) — Meta, la société mère de Facebook, est récemment devenue l’une des nombreuses organisations qui mettent au rebut leurs politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI).
Selon Breitbart, la décision du PDG Mark Zuckerberg de retirer les tampons des toilettes pour hommes dans les bureaux de Silicon Valley, du Texas et de New York fait partie de ce mouvement de « retour sur la voie de la raison ». Le média ajoute que ces tampons étaient « auparavant fournis [...] aux employés non binaires et transgenres qui (utilisaient) les toilettes pour hommes, mais (avaient) besoin de serviettes hygiéniques parce qu’ils étaient des femmes ».
Selon certaines informations, des employées trans ont décidé de protester en apportant leurs propres produits d’hygiène féminine dans les toilettes pour hommes. Le New York Times écrit : « Pour protester contre les actions de M. Zuckerberg, certaines employées de Meta ont bien vite apporté leurs propres tampons et serviettes hygiéniques dans les toilettes pour hommes, ont déclaré cinq personnes au fait de cette initiative. Un groupe d’employés a également fait circuler une pétition pour sauver les tampons ».
Apparemment, cela fait partie d’une série plus large de « rébellions discrètes que les travailleurs de la Silicon Valley ont mises en place alors qu’ils sont aux prises avec le virage à droite de leurs patrons ». Mais comme le souligne le Times, outre Zuckerberg, plusieurs autres figures de la Big Tech, comme le PDG de X « Elon Musk, le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, le directeur général de Google Sundar Pichai, le directeur d’Apple Tim Cook et le cofondateur de Google Sergey Brin ont accueilli » le président Donald Trump et adopté son éloignement des agendas de gauche.
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En ce qui concerne les employés de Meta qui mettent des produits féminins dans les toilettes des hommes, Meg Kilgannon, du Family Research Council, a déclaré au Washington Stand qu’elle « préférerait qu’ils fassent don de ces produits à un refuge pour femmes ou à une prison dans leur région ». Cependant, elle a ajouté : « Si les employés de Meta ressentent le besoin de fournir des produits d’hygiène féminine dans les toilettes pour hommes, je suppose que c’est à Mark Zuckerberg de décider s’il va soutenir, dans ses bâtiments, l’utilisation par les employés de toilettes pour personnes du sexe opposé. »
Et pourtant, comme le note le Times, quelle que soit la manière dont Zuckerberg gère ces protestations, elles semblent nettement moins bruyantes que celles qui ont vu le jour pendant le premier mandat de Trump.
L’organe de presse écrit :
La résistance subtile des employés de la technologie ces jours-ci contraste avec leur comportement beaucoup plus bruyant au cours de la première administration Trump en 2017. Lorsque Trump avait ordonné l’interdiction de l’immigration en provenance d’une poignée de pays majoritairement musulmans cette année-là, les travailleurs de Silicon Valley ont organisé des manifestations, fait circuler des pétitions et poussé les cadres à dénoncer le président.
Selon Joseph Backholm, chercheur principal de FRC pour la vision biblique du monde et l’engagement stratégique, cela peut se résumer à un manque de contrôle, en particulier compte tenu de la majorité républicaine au sein du gouvernement fédéral, et d’une mer d’électeurs rouges qui ont fait en sorte que cela se produise. Ces manifestants « ont été renforcés par le fait que toutes les personnes “importantes” étaient d’accord avec eux », a déclaré M. Backholm au Washington Stand, « mais ceux qui sont vraiment attachés au progressisme et pas seulement à ce qui est possible se retrouvent, dans certains cas pour la première fois de leur vie, avec le sentiment de ne pas avoir le contrôle. C’est assurément un signe de changement d’humeur, mais il n’est pas certain que cela dure. »
Malgré les progrès accomplis dans la promotion des valeurs conservatrices, M. Backholm insiste sur le fait que la culture est « encore loin d’être saine et que les idées de la révolution sexuelle sont toujours d’actualité. D’une manière générale, le public a découvert que le progressisme n’est pas en mesure de tenir ses promesses et qu’il rend le monde bien pire ». Pourtant, « cela ne signifie pas que nous sachions ce qui est réellement bon pour nous ».
Backholm conclut que même si « nous allons dans une direction différente... afin de nous assurer que nous allons dans une bonne direction, nous devons nous réengager envers l’ordre de la création et l’idée que nous sommes “une nation unie sous l’autorité de Dieu” [Serment d’allégeance au drapeau des États-Unis] et non pas une nation de gens qui font comme bon leur semble ».
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