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Les échecs de M. Soros


George Soros.

Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The New York Times / Voici la source de la photo : Niccolò Caranti, Wikimedia, CC BY-SA 3.0

Bien qu’il soit riche, George Soros, sur le plan politique, avoue qu’il est en train de perdre son pari.

La nouvelle pourrait en réjouir plus d’un : le milliardaire George Soros croit qu’il est en train de perdre son pari, celui de créer un monde libéral, dépourvu de frontières. « Je défends des principes, que je gagne ou que je perde. Mais malheureusement, je perds à de trop nombreux endroits en ce moment », a-t-il récemment déclaré au journaliste Michael Steinberger du New York Times.

Cet aveu peut surprendre, mais il décrit une certaine réalité : de nombreux chefs politiques de par le monde acceptent de moins en moins les contraintes exigées par les préceptes du mondialisme et du multiculturalisme, si chers aux yeux de M. Soros.

Oui, George Soros a fait beaucoup d’argent : un milliard et demi en une seule journée lorsqu’il avait spéculé sur la livre anglaise en 1992. Mais ses objectifs sont, désormais, plus politiques que financiers. Et c’est à titre de financier des grandes causes libérales qu’il voit le tapis lui glisser sous les pieds.

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Échecs aux États-Unis

Au pays de l’Oncle Sam, le milliardaire a perdu plusieurs batailles depuis les quinze dernières années. En 2004, il a dépensé plus de 20 millions pour soutenir le candidat démocrate John Kerry, qui a finalement échoué à déloger George W. Bush du siège présidentiel. Frustré, M. Soros a accusé l’administration Bush d’employer des techniques de propagande nazie, des propos qu’il dit aujourd’hui regretter.

Certes, la victoire de Barack Obama, en 2008, a procuré de vives émotions au milliardaire. Pourtant, l’ex-président démocrate aura été sa plus grande déception, selon ses propres dires. Il a en effet été très déçu, M. Soros, mais pas pour des raisons politiques ou idéologiques. C’est qu’il a cru que l’équipe Obama l’aurait sollicité pour des conseils en matière d’économie. Il a plutôt été ignoré.

Pour les élections de 2016, M. Soros a évidemment misé sur Hillary Clinton : 25 millions ont été allongés par l’homme de finances pour venir en aide à Mme Clinton et à d’autres candidats du Parti démocrate. Et jusqu’à présent, il dit avoir consacré 15 millions pour appuyer le même parti en vue des élections de mi-mandat en novembre prochain.

Échecs en Europe et en Russie

M. Soros n’a pas eu la vie plus facile outre-Atlantique. En 2015, le président russe Vladimir Poutine a ordonné l’expulsion de l’organisation phare du clan Soros, l’Open Society Foundations (OSF), l’accusant de représenter une « menace » pour la sécurité de son pays. Il est vrai que M. Soros n’est pas un grand partisan du dirigeant russe, ce qu’il a bien fait savoir par la voix de l’OSF.

En Hongrie, son pays natal, M. Soros est aujourd’hui persona non grata. Le premier ministre Viktor Orban n’a pas été tendre à l’endroit du milliardaire qu’il a accusé d’avoir comploté pour submerger la Hongrie d’immigrants musulmans afin de saper son héritage chrétien. Rien de moins.

Le gouvernement hongrois a mené une vaste campagne visant à dénigrer l’Open Society Foundations, laquelle a cru bon de fermer ses bureaux de Budapest par mesure de sécurité. Décision censée, car un magazine appartenant à une femme d’affaires proche du gouvernement avait publié les noms de plus de 200 Hongrois qu’elle qualifiait de « mercenaires » de Soros.

Enfin, la victoire du Brexit, au Royaume uni, une déclaration de guerre contre l’Union européenne, a consterné le milliardaire. À tel point qu’il a fait don de plus de 500 000 $ à un groupe qui promeut l’idée de tenir un deuxième référendum pour annuler le premier.



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