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Les catholiques féministes et pro-avortement au Québec

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobestock

Dans l’Église, comme dans la société, depuis des décennies, un travail nécessaire d’ajustement en vue d’une égalité plus grande entre les femmes et les hommes se poursuit à petits pas. La réflexion permet des avancées dans cette complémentarité qui ne signifie pas inégalité, loin de là. Le manque de communication qui affecte spécialement la parole des femmes dans l’Église est un exemple d’un domaine à travailler.

Mais comme toute bonne idée, une idée chrétienne devenue folle dirait Chesterton, ces avancées pour l’égalité, pour une meilleure communication, ont dérivé pour devenir une recherche de l’identité quasi mathématique qui n’a plus rien à voir avec l’égalité... Pour être égaux, il faudrait être identiques… Le féminisme devient ainsi le plus grand ennemi de la nature féminine, de la maternité, du rôle de la femme dans l’Église et dans la société et du patriarcat, on ose plus parler de paternité… Tout ce qui réfère à une distinction et à cette merveilleuse complémentarité est honnie.

Il ne faut pas oublier que le féminisme anti-féminin a pris sa source dans le communisme, où le bourgeois à abattre a été remplacé par l’homme. Dès lors les revendications les plus absurdes et les plus dommageables pour les femmes furent revendiquées comme une avancée de leurs droits. La revendication de la contraception et de l’avortement en sont des exemples patents, tout comme le service de garderie supposément au service des familles, mais qui a toujours été institué pour apporter de la main-d’œuvre aux entreprises, ainsi que des citoyens imposables supplémentaires.

Comme toute idée non combattue, ce féminisme extrémiste a pris une place démesurée dans une société, se présentant comme défenseur de victimes qui n’avaient pas demandé à être défendues de la sorte…

Et il est devenu intouchable, au point que même dans l’Église qui possède une expertise indéniable sur la nature humaine, on n’osait plus le critiquer.

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S’il n’y avait plus de critique dans l’Église, la tentation de revendiquer ce féminisme qui donnait une image pour une fois reluisante de soi dans la société devenait immense. Et nous avons vu nombre de religieux et religieuses, ainsi que tant de laïcs, devenir littéralement des féministes avant tout, des féministes de couleur chrétienne.

Un exemple flagrant dans l’Église au Québec fut manifesté dans le nouveau site Mémoire du christianisme social au Québec, où l’auteur du site fit l’éloge de ces religieuses au christianisme dénaturé, revendiquant l’élimination des enfants à naître comme un « droit ». Nous avons partagé un article sur le sujet, et sur le scandale de la publicité faite par le secrétariat de l’Assemblée des évêques du Québec sur sa page Facebook.

L’Église au Québec est malheureusement infiltrée par tout ce réseau qui fait passer les délires féministo-communistes avant leur foi. On le voit encore une fois sur les réseaux sociaux où tant de « chrétiens » déplorent que le pape n’aille pas plus vite selon eux, pour accorder des pouvoirs aux femmes, ce pouvoir étant le prisme déformé par lequel il regarde toute la construction hiérarchique de l’Église. Et ils se moquent des réformes minables que serait la participation au lectorat et à l’acolytat. Dans leurs revendications vers la prêtrise, l’épiscopat, la papauté et la divinité, il n’y a plus de raisonnement possible. Il faut désormais parler de DIEU-E, comme le fait un site féministe où même des personnes s’affirmant catholiques participent à sa programmation.

Je crois que devant tous ces délires, l’Église au Québec devra réapprendre à dire un petit mot, très simple, mais qui mettra fin à tous ces caprices d’enfants mal élevées : NON.

Non, votre ignorance de la beauté du plan de Dieu sur l’humanité n’est pas une avancée.

Non, nous ne sommes pas là pour servir votre désir de reconnaissance dans le monde.

Non, votre revendication de la dénomination chrétienne est injuste et vous n’avez pas le droit de l’utiliser pour revendiquer des horreurs comme l’avortement. Vous aurez des comptes devant Dieu à rendre de l’avoir associé au meurtre des enfants.

Non, nous ne pouvons partager votre peur d’être rejeté par l’esprit du monde…

Prions pour l’Église au Québec, qui a, peut-être plus que toute autre partie de l’Église dans le monde, besoin de retrouver sa voix, celle de la défense des femmes, mise si à mal par le marécage féministe qui a tenté de s’y amalgamer. Que les saintes du Québec, Kateri, Marguerite, Marie, toute cette famille de sainteté, protègent notre peuple et lui fassent retrouver la raison. Amen (et non, pas « Awomen », comme un féministe a terminé sa prière publique aux États-Unis dernièrement.)



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