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Le site de l’Assemblée des évêques catholique du Québec fait l’éloge d’un site pro-avortement…

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

Décembre 1973. Jérôme Lejeune, découvreur du gène de la trisomie 21 et généticien de réputation mondiale, reçoit un appel des sœurs de l’hôpital Notre-Dame du Bon-Secours. Les sœurs sont bouleversées. Elles ont découvert que des avortements sont pratiqués dans leur hôpital. La supérieure de la communauté demande au scientifique d’intervenir. Jérôme Lejeune demande un rendez-vous au cardinal Marty, puisque l’hôpital a une dénomination catholique. C’est l’auxiliaire de l’archevêque parisien qui le recevra. Le généticien expose alors la situation et reçoit cette réponse : « Laissez faire, la loi va bientôt être votée. » On parle bien sûr de la loi Veil. Devant l’expression du visage du scientifique, l’évêque auxiliaire reprend : « Vous êtes aussi intolérant que Louis Veuillot, aussi implacable que Bergson, et aussi coriace que Mauria. » Et, lui assénant le coup de grâce : « Je vous dis, devant Dieu, que vous êtes un mauvais chrétien. » Lejeune ne répondra pas un mot. « On m’a toujours dit qu’il fallait respecter les évêques », dira-t-il à sa femme (DUGAST, Aude. Jérôme Lejeune, la liberté du savant, Éditions Artège, Paris, 2019, p. 235).

Montréal, 2002 : Un groupe de jeunes se postent plusieurs jours par semaine devant la clinique d’avortement « L’alternative » située sur la rue St-Hubert à Montréal. Ils ont préparé un dépliant avec des ressources mentionnées pour les femmes en difficultés avec enfants, des groupes qui ont accepté d’y figurer. Parmi ces ressources, l’une est l’œuvre des sœurs de la Miséricorde fondée par Rosalie Cadron Jetté. Elles ont une maison pour accueillir les filles-mères qui veulent poursuivre leurs études. Les jeunes du groupe Jeunesse-Vie ont pensé que les femmes enceintes en difficultés y trouveraient donc un soutien, des ressources pour le temps de la grossesse et après, bien sûr. Ainsi, au fil des semaines, les jeunes proposent parmi les maisons de soutien, celle des sœurs de la Miséricorde qui est située tout près, sur le Plateau Mont-Royal. Le fondateur de ce groupe de jeunes nommé « Jeunesse-Vie » rend bientôt visite à la sœur supérieure de la maison pour prendre des nouvelles. Lui aussi, il demeurera silencieux, brisé, devant la réponse de la directrice de la maison, pourtant religieuse… « Nous avons reçu trois jeunes filles cette semaine qui sont venues demander de l’aide et nous les avons retournées. Nos employées laïques les ont accompagnées pour qu’elles aillent se faire avorter. » L’évêque auxiliaire de Montréal, choqué par l’histoire que lui racontera le fondateur de Jeunesse-Vie, montrera une figure de dégoût devant cet abandon de jeunes mères appelant à l’aide et de la collaboration à tuer leurs enfants. Mais rien ne sera fait.

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9 décembre 2020, Montréal, l’Assemblée des Évêques du Québec publicise un site faisant l’éloge des « chrétiennes » promouvant le droit de mettre à mort les enfants à naître.

Le site de l’Assemblée des évêques du Québec publicise le nouveau site du Centre justice et foi, qui fait l’éloge des religieuses ayant collaboré à la promotion de l’avortement : « Le Centre justice et foi lance le siteMémoire du christianisme social au Québec”, qui documente abondamment l’engagement des chrétiennes et des chrétiens dans la société québécoise des dernières décennies. »

Ce site déclare : « Malgré les condamnations romaines et l’appui de Jean-Paul II au mouvement antichoix, le débat sur l’IVG n’a jamais cessé de ressurgir dans les réflexions des féministes chrétiennes. »

Le « mouvement antichoix », termes pro-mort-d’enfants, adopté par le Centre justice et foi, accompagnant une entrevue d’une grande pro-avortement se disant chrétienne et présentée comme chrétienne par le site : « Fondée en 1978, la Coalition québécoise pour le droit à l’avortement plaide quant à elle pour la décriminalisation complète et la gratuité de l’interruption volontaire de grossesse. Là encore, les chrétiennes ont joué un rôle décisif. La trajectoire de Louise Desmarais, militante féministe et membre de la collective chrétienne L’autre Parole est emblématique à cet égard. »

Nous sommes devant l’inacceptable dans l’Église. Pour communiquer votre refus de voir le secrétariat de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec publiciser l’éloge des collabos « chrétiens », favorable à la mise à mort d’enfants par avortement, vous pouvez écrire à :

Assemblée des évêques du Québec
3331 Rue Sherbrooke E, Montréal, QC H1W 1C5

Ou téléphoner au :

(514) 274-4323



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