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Les Canadiens doivent s’unir pour mettre fin à l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales

Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboys/Adobe Stock

11 janvier 2024 (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a besoin de votre aide pour mener à bien une campagne visant à retirer l’autorisation de l’euthanasie pour cause de maladie mentale au Canada.

CPE a lancé une pétition à l’intention du ministre de la Justice et des critiques [de l’opposition] en matière de justice pour demander au gouvernement canadien de revenir sur sa décision d’autoriser l’aide médicale à mourir (AMM) pour maladie mentale seulement et réclamer que les Canadiens atteints de maladies mentales ne soient pas abandonnés à la mort par euthanasie.

CPE a imprimé des cartes postales (image ci-dessous) qui peuvent être commandées gratuitement en appelant : 1-877-439-3348 ou en envoyant un courriel à [email protected].

CPE prévoit également publier prochainement une vidéo sur l’euthanasie en cas de maladie mentale.

Veuillez envisager de faire un don pour couvrir les frais de cette campagne en cliquant ici.

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Informations générales

Lorsque le gouvernement canadien a élargi sa loi sur l’euthanasie (AMM) en mars 2021 (projet de loi C-7), il l’a fait en supprimant l’exigence de maladie terminale et en autorisant les Canadiens à être empoisonnés à mort s’ils souffrent d’une affection médicale irrémédiable [mais sans pronostic de mort prochaine].

Le projet de loi C-7 a également ajouté l’option de l’euthanasie pour maladie mentale seulement. Le projet de loi C-7 prévoyait à l’origine un moratoire de deux ans sur l’euthanasie pour maladie mentale afin de donner aux autorités le temps de se préparer à cet élargissement. En 2023, le gouvernement a prolongé le moratoire d’un an. À moins que le gouvernement n’interrompe son plan actuel, l’euthanasie pour maladie mentale seulement deviendra une option le 17 mars 2024.

En février 2023, l’Institut Angus Reid a publié un sondage indiquant que 31 % des Canadiens étaient favorables à l’euthanasie pour maladie mentale seulement, le soutien le plus élevé se trouvant au Québec (36 %) et le plus faible en Saskatchewan (21 %). En septembre 2023, l’Institut Angus Reid a réalisé un autre sondage qui indiquait que le soutien à l’euthanasie pour les seules maladies mentales était tombé à 28 % des Canadiens.

Quelques histoires vécues

En août 2022, Global News a rapporté l’histoire d’un employé du ministère des Anciens combattants qui préconisait l’euthanasie pour un ancien combattant souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). L’article dit ceci :

Un vétéran des Forces canadiennes cherchant à se faire soigner pour un trouble de stress post-traumatique et une lésion cérébrale traumatique a été choqué lorsqu’un employé d’Anciens Combattants Canada (ACC) lui a proposé de façon inattendue et désinvolte l’aide médicale à mourir, selon des sources qui ont indiqué à Global News qu’un agent de service d’ACC avait abordé la question de l’aide médicale à mourir.

Les sources indiquent qu’un agent de service d’ACC a mentionné l’aide médicale à mourir, ou AMM, sans y être invité, lors de la conversation avec l’ancien combattant. Global News n’identifie pas l’ancien combattant qui cherchait un traitement.

Les Canadiens ont été choqués d’apprendre que l’on ait proposé l’euthanasie (AMM) à un ancien combattant qui avait servi son pays et cherchait de l’aide pour le syndrome de stress post-traumatique dont il souffrait. L’histoire a été publiée à peu près en même temps que plusieurs autres histoires de personnes handicapées dont l’euthanasie a été approuvée en raison de leur pauvreté, de leur absence de domicile ou de leur incapacité à obtenir un traitement médical.

The Tyee a publié en août 2023 l’histoire de Kathrin Mentler (37 ans) qui vit avec des idées suicidaires. Mentler, qui dit vivre avec la dépression, l’anxiété et des idées suicidaires depuis de nombreuses années, s’est vu proposer l’euthanasie au centre d’évaluation de l’hôpital général de Vancouver alors qu’elle cherchait de l’aide pour ses idées suicidaires.

Selon l’article, Mme Mentler s’est rendue à l’hôpital général de Vancouver pour recevoir de l’aide. L’article indique que le conseiller lui a dit que le système de santé mentale était « complètement débordé », qu’il n’y avait pas de lits disponibles et qu’elle ne pourrait parler à un psychiatre que dans cinq mois environ. Le conseiller a ensuite demandé à Mme Mentler si elle avait déjà envisagé le suicide médicalement assisté.

Les Canadiens ont réagi vivement à l’histoire de Mme Mentler, qui avait des idées suicidaires et à qui on a proposé l’euthanasie alors qu’elle cherchait un « endroit sûr ». Il convient de noter que l’euthanasie pour maladie mentale était techniquement illégale en juin 2023 lorsqu’elle a été proposée à Mme Mentler.

Un éditorial publié par le Globe and Mail le 4 novembre 2023 citait le Dr K Sonu Gaind, chef du service de psychiatrie au Sunnybrook Health Sciences Centre de Toronto, qui déclarait qu’il n’y avait « absolument aucun consensus » sur ce qui constitue une condition médicale irrémédiable lorsqu’il s’agit de patients souffrant de maladies mentales. Ce commentaire est important, car la loi exige qu’une personne soit approuvée pour l’euthanasie si elle est atteinte d’une maladie irrémédiable.

Les médias ont publié de nombreux articles concernant des personnes handicapées qui ont demandé ou obtenu l’euthanasie (AMM) en raison de leur pauvreté, de leur situation de sans-abri ou de leur incapacité à obtenir un traitement médical.

Tout comme les personnes handicapées, les personnes souffrant de problèmes de santé mentale sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, d’être sans abri ou de lutter pour obtenir le traitement médical dont elles ont besoin.

La bataille pour la protection des personnes atteintes de maladies mentales n’est pas terminée

Le 13 décembre, le ministre de la Justice, Arif Virani, a déclaré que le gouvernement fédéral pourrait « suspendre son plan initial » visant à autoriser l’euthanasie (AMM) pour les maladies mentales.

Les députés auront l’occasion de s’opposer à l’euthanasie pour maladie mentale lorsqu’ils reviendront au Parlement après les vacances de Noël.

Les députés doivent rejeter l’euthanasie pour maladie mentale.

Exhortez-les à ne pas abandonner les personnes atteintes de maladie mentale à la mort par AMM.



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