Cadets de l'Armée canadienne.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ayelie/Wikimedia Commons/Creative Commons CC-BY-SA-2.5
29 septembre 2023 (LifeSiteNews) — Le programme des Cadets de l'Armée canadienne permet maintenant aux hommes biologiques* qui prétendent être des femmes de partager des espaces réservés aux femmes avec des jeunes filles.
En mai, le Groupe des Cadets et des Rangers juniors canadiens (GpCRJC) a annoncé qu’il fournirait des installations aux cadets en fonction de leur identité de genre, et non de leur sexe biologique, forçant ainsi les filles à partager des espaces privés avec des hommes biologiques.
« Les jeunes et leurs parents ou tuteurs seront informés des options disponibles pour les toilettes, les vestiaires et l’hébergement pour les activités et de la façon de demander un accommodement », a déclaré l’Ordre général des cadets du Canada (CANCDTGEN) dans un communiqué.
« Tous seront invités à faire leur propre choix quant aux toilettes et vestiaires qu’ils souhaitent utiliser », poursuit le communiqué.
Dans les cas où les options sont limitées, le CANCDTGEN précise que les commandants peuvent désigner une seule salle de bain pour tous, fournir des vestiaires et des douches avec des rideaux d’intimité, ou établir des horaires fixes pour l’utilisation des installations.
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Selon le CANCDTGEN, le règlement vise à faire en sorte que les cadets se sentent accueillis, valorisés et en sécurité en créant un environnement exempt de discrimination, d’abus et de harcèlement.
Il vise à « favoriser un environnement inclusif où chacun peut se sentir libre d’être authentique, se sentir en sécurité et à l’aise pour explorer et démontrer son identité de genre avec son choix d’expression de genre ».
Le CANCDTGEN a également révélé qu’un examen des politiques, des processus et du matériel de soutien est en cours pour assurer une plus grande « inclusion des genres ». Cependant, le CANCDTGEN n’a pas mentionné si des mesures étaient prises pour soutenir les cadettes qui pourraient se sentir mal à l’aise de devoir partager des espaces tels que les salles de bain, les douches et les vestiaires avec des hommes biologiques.
Le règlement stipule également que tous les cadets doivent être désignés par leurs pronoms « préférés ». Le CANCDTGEN a expliqué que si les pronoms d’un cadet sont inconnus, il doit être désigné par son grade et son nom de famille ou par des pronoms neutres en fonction de ses préférences individuelles.
« Les membres du personnel doivent contacter leur chaîne de commandement s’ils ont des questions et afin de recevoir des conseils, un soutien ou des directives supplémentaires », conclut le règlement.
Ce n’est pas la première fois que l’armée canadienne ou ses associés obligent leurs membres à se soumettre à l’agenda LGBT. En 2020, les Forces armées canadiennes ont remplacé les pronoms spécifiques au genre par des pronoms neutres, avant de mettre à jour la politique en 2022 pour forcer davantage les Canadiens à utiliser des pronoms inventés.
« Par conséquent, les pronoms de genre tels que “il/elle” ne doivent pas être utilisés lors de la rédaction des rapports d’appréciation du personnel », ont déclaré les Forces armées canadiennes.
Les membres seront désignés par leur grade et leur nom ou par des pronoms non sexistes.
*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est inutile (et même nuisible) de parler d’« homme biologique » (ou de personnes biologiquement masculines) quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.
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