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Le Texas déclare maltraitances les opérations transgenres pratiquées sur des enfants

Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rawpixel.com/Freepik

Vendredi 13 août 2021, Austin, Texas (LifeSiteNews) — Le Département des services familiaux et de protection du Texas (DFPS) a déclaré que la réalisation de chirurgies transgenres sur des enfants constitue un abus d’enfant et pourrait entraîner des poursuites.

« La mutilation génitale d’un enfant par une chirurgie de réassignation constitue un abus d’enfant, soumis à toutes les règles et procédures relatives à l’abus d’enfant », a écrit mercredi le commissaire du DFPS, Jaime Masters, dans une lettre adressée au Gouverneur républicain Greg Abbott. Le gouverneur avait demandé à Masters la semaine dernière d’examiner si les chirurgies transgenres pouvaient être classées comme des abus contre les mineurs.

« Comme vous l’avez décrit, cette procédure chirurgicale modifie physiquement les organes génitaux d’un enfant à des fins non médicales, infligeant potentiellement des dommages irréversibles au corps des enfants », a écrit Masters à Abbott. « En général, les enfants sous la garde et les soins d’un parent n’ont pas la capacité juridique de consentir à des traitements chirurgicaux, ce qui les rend plus vulnérables. »

Les professionnels ayant « des raisons de croire » qu’un enfant a été victime d’abus sont obligés par la loi texane de contacter le DFPS dans les deux jours suivant le premier soupçon d’abus, a poursuivi Masters. « Le défaut de signalement est un délit de classe A passible d’un an de prison, d’une amende pouvant atteindre 4 000 dollars, ou des deux », a-t-il dit, ajoutant que le fait de dissimuler intentionnellement un abus sur un enfant est un crime passible de prison.

« Enfin, les allégations de mutilation génitale d’un enfant par une chirurgie de réaffectation feront l’objet d’une enquête rapide et approfondie et toutes les mesures appropriées seront prises », a déclaré Masters.

Le gouverneur Abbott a déclaré mercredi sur Twitter que la directive du DFPS et son « application subséquente » sont « effectives immédiatement ».

Dans une lettre vendredi dernier, Abbott a demandé au DFPS de déterminer si « la mutilation génitale d’un enfant à des fins de transition de genre » constitue un abus d’enfant. « Soumettre un enfant à une mutilation génitale par le biais d’une chirurgie de réaffectation “crée une menace réelle de préjudice substantiel de blessure physique pour l’enfant” », a-t-il écrit.

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Abbott a déclaré que « la définition de la “maltraitance” devrait couvrir toute procédure chirurgicale qui stérilise l’enfant, comme l’orchidectomie ou l’hystérectomie, ou supprime des parties du corps par ailleurs saines, comme la pénectomie ou la mastectomie ». L’État interdit déjà les mutilations génitales des filles, a-t-il noté.

L’interdiction effective par l’administration Abbott des chirurgies transgenres mutilantes pour les enfants intervient après que de multiples projets de loi, visant à interdire ces procédures dévastatrices et sans fondement médical, ont échoué à l’Assemblée législative du Texas cette année. La législation adoptée par les sénateurs de l’État, qui aurait interdit à la fois les chirurgies et les médicaments transgenres pour les mineurs, est finalement devenue caduque à la Chambre des représentants du Texas pendant la session ordinaire, malgré le soutien de dizaines de coparrains.

Jusqu’à présent, le gouverneur Abbott n’a pas pris de mesure pour restreindre les médicaments expérimentaux utilisés pour changer de genre, comme les bloqueurs de puberté et les hormones transsexuelles, et il a refusé d’inscrire la question à l’ordre du jour des sessions législatives spéciales qu’il a convoquées ces dernières semaines.

Des mutilations chirurgicales de mineurs atteints de dysphorie du genre ont été documentées à travers les États-Unis ces dernières années. Une étude pro-transgenre publiée en 2018 présentait plus de trente filles de moins de dix-huit ans soumises à des mastectomies pour cause de dysphorie de genre. La Californie exige même que les assureurs privés couvrent les procédures transgenres sur les mineurs, selon le Colson Center, une organisation confessionnelle.

La répression de la maltraitance des enfants au Texas intervient alors que de nouveaux développements sont survenus dans l’affaire James Younger, un garçon texan de huit ans conçu par fécondation in vitro, dont la mère non biologique revendique le droit de le soumettre à une « transition de genre ». La semaine dernière, un juge aux affaires familiales a accordé à la mère la garde complète de James, bien que son père, qui s’oppose à la « transition » de son fils, doive encore donner son accord pour tout médicament ou opération transgenre.

La directive de Masters fait du Texas le troisième État, cette année, à prendre des mesures contre les procédures transgenres pour mineurs, après l’Arkansas et le Tennessee. Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, a déclaré en juin qu’il souhaitait promulguer des mesures similaires.



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