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Le suicide « légal » d’une jeune fille victime d'un viol aux Pays-Bas

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel

Encore une sinistre histoire de « suicide assisté » aux Pays-Bas. Une jeune fille de 17 ans a été autorisée à mourir de faim, on ne sait par ailleurs si des médecins l’y ont « aidée », elle est morte dimanche. La raison de ce suicide est qu’elle ne pouvait plus supporter d’avoir été violée il y a quelques années.

Je ne discuterai pas de sa douleur, mais je dénonce cette « solution » bon marché qu’est le suicide « légal » qui est d’un simplisme époustouflant, une vrai panacée universelle pour tous les maux, alors que guérir, soigner, assainir est bien plus compliqué et onéreux. La mort coupe toute chance de guérison, la vie elle en laisse la possibilité, car « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ».

Vous pourrez remarquer que l’argument par lequel on permet à cette jeune fille de mourir de la sorte est le même que celui par lequel on autorise une femme violée à se faire avorter.

La mère de la jeune fille est très critique du système pour la santé mentale des Pays-Bas. Extrait du Daily Beast :

Une jeune Néerlandaise de 17 ans, qui a demandé à être euthanasiée après avoir dit que la douleur d'avoir été violée et agressée étant enfant était devenue « insupportable », a été autorisée à mourir à la maison cette fin de semaine, ont déclaré des amis mercredi.

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Noa Pothoven, d'Arnhem, aux Pays-Bas, est décédée après avoir "cessé de manger et de boire" et a écrit sur Instagram un jour avant sa mort qu'elle respire « mais ne vit plus ». Sa sœur a déclaré dimanche qu'elle était morte. Le rôle qu'ont joué les médecins, le cas échéant, n'est pas clair.

« C'est terminé. Je n'ai pas vraiment été en vie si longtemps, je survis, mais non même là... J'irai droit au but : dans un délai maximum de 10 jours, je mourrai », a écrit Pothoven dans son néerlandais natal, samedi. « Après des années de combats, je suis épuisé. J'ai arrêté de manger et de boire depuis un certain temps maintenant, et après de nombreuses discussions et évaluations, il a été décidé de me laisser partir parce que ma souffrance est insupportable. »

[…]

Pothoven a ouvertement partagé sa longue lutte contre les troubles de stress post-traumatique, la dépression et l'anorexie sur les médias sociaux. L'adolescente a également écrit une autobiographie primée intitulée Winning or Learning, qui raconte l'agression et le viol qu'elle a subis à un jeune âge, et son travail pour tenter d'en surmonter les ramifications psychologiques. Elle a caché l'abus sexuel dont elle a été victime pendant de nombreuses années par sentiment de honte et de peur, d'après les rapports.

L’euthanasie est rendue très loin aux Pays-Bas, où même des enfants de douze ans peuvent se faire piquer, sans compter les malades mentaux et les personnes dont l’état physique sont causes de souffrance « insupportable » ; bien sûr, tout un processus est en place pour autoriser les euthanasies, ce qui n’empêche pas que plusieurs cas ne rentraient manifestement pas dans les règles et que l’euthanasie est un meurtre.

Nous nous en venons comme ça au Canada, où il est question dans le gouvernement et dans les médias, notamment au Québec, d’étendre l’euthanasie aux personnes atteintes d’Alzheimer.



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