Le suicide « légal » d’une jeune fille victime d'un viol aux Pays-Bas
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel
Encore une sinistre histoire de « suicide assisté » aux Pays-Bas. Une jeune fille de 17 ans a été autorisée à mourir de faim, on ne sait par ailleurs si des médecins l’y ont « aidée », elle est morte dimanche. La raison de ce suicide est qu’elle ne pouvait plus supporter d’avoir été violée il y a quelques années.
Je ne discuterai pas de sa douleur, mais je dénonce cette « solution » bon marché qu’est le suicide « légal » qui est d’un simplisme époustouflant, une vrai panacée universelle pour tous les maux, alors que guérir, soigner, assainir est bien plus compliqué et onéreux. La mort coupe toute chance de guérison, la vie elle en laisse la possibilité, car « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ».
Vous pourrez remarquer que l’argument par lequel on permet à cette jeune fille de mourir de la sorte est le même que celui par lequel on autorise une femme violée à se faire avorter.
La mère de la jeune fille est très critique du système pour la santé mentale des Pays-Bas. Extrait du Daily Beast :
Lire la suiteUne jeune Néerlandaise de 17 ans, qui a demandé à être euthanasiée après avoir dit que la douleur d'avoir été violée et agressée étant enfant était devenue « insupportable », a été autorisée à mourir à la maison cette fin de semaine, ont déclaré des amis mercredi.
Se battre à coup d'études!
Une nouvelle étude tend à démontrer un lien entre un taux plus élevé de problèmes de santé mentale et l'avortement. Via le Salon Beige et C-fam.org, on peut obtenir ces informations:
"WASHINGTON, DC, 9 décembre (C-FAM) Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’une nouvelle étude, ainsi que son auteur, ayant découvert un lien entre l’avortement et des problèmes de santé mentale, deviennent les cibles d’attaques infondées.
Le prestigieux British Journal of Psychiatry (BJP) a récemment publié un article intitulé « Avortement et santé mentale : Synthèse et analyse quantitative de la recherche publiée entre 1995 et 2009 » (“Abortion and Mental Health: Quantitative Synthesis and Analysis of Research Published 1995-2009.”). L’article, peut-être sommet de la carrière de la très expérimentée du docteur Priscilla Coleman, qui travaille dans le domaine de l’avortement et de la santé mentale, conclue que les femme qui ont subi un avortement ont 81% plus de risques d’avoir des problème mentaux, et plus encore de risque d’abuser de drogues ou d’avoir des comportements suicidaires (230% et 155% respectivement). Elle a prouvé que presque 10% des incidences sur tous types de problèmes de santé mentale étaient directement imputables à l’avortement.
Le Dr Coleman utilise des critères méthodologiques stricts pour sélectionner les études. Les études sélectionnées sont au nombre de 22, 36 mesurent les effets sur la santé mentale sur 877 181 participants, dont 163 831 ont subi un avortement.
Son étude étant une des plus complètes disponibles sur le sujet, ses conclusions robustes garantissait que lui soit consacré tant d’attention.
Et de l’attention, elle en a eu. Le Irish Times, Washington Times et le Daily Telegraph en Grande Bretagne et aux Etats Unis, ainsi que les organisations pro vies étrangères ont toutes élaboré sur le sujet. L’article est paru au moment où la parlementaire conservatrice MP Nadine Dorries venait de transmettre une proposition de mettre fin au monopole des prestataires de services dans le domaine du conseil en matière d’avortement, tels que le British Pregnancy Advisory Service and Marie Stopes International."
Ses études sont contestées et le Dr Coleman accepte l'une des critiques qui lui a été faites. Une étude complémentaire faite par une autre équipe de chercheurs est donc venue confirmer ses résultats.
Sur la question de l'avortement il faut discerner à qui l'on peut faire confiance. Un médecin acceptant les critiques et mettant en oeuvre les procédures pour y remédier ne peut inspirer que le respect.
Le Dr Coleman vient de faire paraître un texte critiquant l'étude affirmant que l'avortement est plus sécuritaire que l'accouchement. À lire.