Le Parlement des Pays-Bas refuse de qualifier l’avortement de « droit de l’homme »

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Hilda Weges/Adobe Stock
La semaine dernière, la Chambre basse du Parlement des Pays-Bas a refusé de voter une motion présentant l’avortement comme un droit de l’homme, à graver dans le marbre de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et du Pacte international relatif aux droits civiques et politiques. Il s’agit d’une victoire remarquable des défenseurs de la vie dans un pays longtemps à la pointe de toutes les dispositions de la culture de mort. S’il est vrai qu’elle ne va pas réduire le nombre d’avortements aux Pays-Bas, du moins n’y va-t-on pas plus loin dans le mensonge.
Et comme le déclarait le cardinal Willem Eijk le 5 septembre dernier, l’adoption de la proposition aurait fragilisé le droit des médecins et des soignants d’opposer leur objection de conscience à toute participation à l’acte : « Dans la culture actuelle, l’accent est mis sur les droits subjectifs, à savoir le droit de faire quelque chose et de décider de manière autonome, en l’occurrence de faire tuer l’enfant à naître par l’avortement. Dans l’ordre de la création, les droits sont objectifs, des droits que le Créateur accorde à l’homme et qui doivent donc être respectés », écrivait-il dans sa déclaration au sujet de l’initiative.
C’est le Parti libéral D66 qui a présenté cette proposition à laquelle il a manqué huit voix pour être adoptée. Alors qu’elle bénéficiait du soutien du gouvernement, 68 voix de gauche comme de « droite » sont venues l’approuver : les GroenLinks-PVDA (L’Alliance des écologistes de gauche et des travaillistes), le VVD (libéral-conservateur), le parti socialiste SP, le Partij voor de Dieren (le parti des animaux) et les fédéralistes européens de Volt étaient tous favorables à cette sacralisation de l’« IVG », comparable à sa constitutionnalisation en France.
Lire la suitePays-Bas : 517 personnes ont été euthanasiées sans consentement en 2021

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CasanoWa Studio/Adobe Stock
Les Pays-Bas ont un problème avec l’euthanasie non consentie et la sous-déclaration des cas d’euthanasie depuis l’entrée en vigueur de leur loi sur l’euthanasie.
Tous les cinq ans, le gouvernement néerlandais commande une étude pour déterminer le nombre de décès dus à des décisions médicales et de fin de vie. L’étude est réalisée par des chercheurs qui envoient des questionnaires aux médecins afin de déterminer comment une personne choisie au hasard est décédée au cours d’une année donnée.
Les questions visent à déterminer le nombre de décès toutes causes confondues, y compris l’euthanasie, le suicide assisté et la suppression de la vie sans demande explicite. Les questionnaires permettent au médecin de répondre de manière anonyme, et les données permettent de découvrir le nombre réel de décès assistés au cours d’une année donnée.
L’étude néerlandaise 2021 (parue un an plus tard que d’habitude) a révélé qu’il y avait eu 9 799 décès assistés, soit 9038 décès par euthanasie, 245 décès par suicide assisté et 517 cas où on a mis fin à la vie sans demande explicite.
Je suis opposé à l’euthanasie et au suicide assisté, mais je reconnais que le fait de tuer une personne sans sa demande ou son consentement reste un homicide criminel dans presque toutes les juridictions, même lorsqu’il est toléré.
L’étude de 2021 indique qu’il y a eu 517 euthanasies non consenties aux Pays-Bas, ce qui représente environ 0,3 % de tous les décès ou 5,2 % de tous les décès assistés.
Lire la suiteUne joueuse de rugby gravement blessée par un adversaire « trans »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
15 mai 2025 (LifeSiteNews) — Chaque fois qu’une autre jeune femme est gravement blessée par un joueur masculin qui n’aurait pas dû être autorisé à concourir contre elle, je pense aux animateurs effrayants de fin de soirée comme John Oliver, qui ont passé les dernières années à se moquer de l’idée selon laquelle les filles ont le droit d’avoir leurs propres sports et leurs propres espaces privés.
Peut-être Oliver, qui s’est encore déchaîné pendant près d’une heure en faveur des « athlètes trans » il y a un mois, ne voit-il pas d’inconvénient à ce que des filles perdent des prix qui leur reviennent de droit — comme quand l’homme transidentifié qui a battu des filles lors d’une rencontre sportive dans un collège de Pennsylvanie au début de la semaine. Pour Oliver, ces filles ne sont évidemment que des perdantes.
Mais je me demande si même son sourire n’est pas maintenant entamé par cet article récent du Daily Mail, qui décrit comment « une jeune joueuse de rugby s’est retrouvée à hurler de douleur après qu’un rival transgenre lui ait déchiré les ligaments du genou » et doit maintenant faire face à « la douleur pour le reste de sa vie et à six mois de physiothérapie juste pour pouvoir courir à nouveau ». La joueuse, Elena King, 20 ans, souffre d’une déchirure du ligament croisé antérieur et du ligament croisé postérieur et « a accusé les dirigeants sportifs de l’avoir laissé tomber ».
Lire la suiteUn député néerlandais, réduit au silence pour avoir dénoncé la réalité de l’avortement, publie une vidéo pro-vie percutante

Gideon van Meijeren.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gideon van Meijeren/X
20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Un parlementaire néerlandais qui a été empêché de parler de l’avortement lors d’une réunion du comité sur l’éthique médicale tenue à la Chambre des représentants des Pays-Bas a publié une vidéo virale expliquant pourquoi il a été réduit au silence — et qui expose en détail la barbarie de l’avortement. Il s’agit de l’une des dénonciations les plus honnêtes et les plus percutantes de l’avortement faite par un homme politique européen au cours des dernières années.
La réunion de la commission s’est tenue le 15 janvier et l’ordre du jour prévoyait des discussions sur la communication annuelle des chiffres relatifs à l’avortement, à l’euthanasie et à la recherche sur les embryons. Chaque membre de la commission devait disposer d’un temps de parole de quatre minutes, après quoi les autres membres pouvaient leur poser des questions. Gideon van Meijeren, député du parti Forum pour la démocratie (FvD), a profité de son temps de parole pour évoquer le nombre croissant d’avortements aux Pays-Bas.
« Aujourd’hui, nous débattons de l’éthique médicale et, par essence, de la question de savoir ce qui est bien et ce qui est mal d’un point de vue médical », a déclaré M. Van Meijeren à la commission. « Je voudrais attirer l’attention sur la limite incroyablement tardive de l’avortement autorisée aux Pays-Bas. Et avant d’en arriver là, je voudrais souligner que toute femme qui se trouve dans une situation d’urgence en raison d’une grossesse non planifiée mérite sans aucun doute d’être aidée, soutenue et conseillée. Ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir choisir une solution qui protège à la fois la mère et l’enfant à naître ».
« Les Pays-Bas sont le seul pays de l’Union européenne où les avortements sont autorisés jusqu’à 24 semaines », a-t-il poursuivi. « Dans la plupart des pays qui nous entourent, la limite est fixée à dix ou douze semaines. Pour illustrer mon propos, j’ai ici un modèle anatomique de fœtus. » Il a fouillé dans son sac et en a sorti un modèle de fœtus. Le président de séance, le député Mohammed Mohandis, l’a immédiatement interrompu.
Lire la suiteAux Pays-Bas, l’euthanasie d’une jeune femme de 22 ans évitée à la dernière minute

Par Wesley J Smith, publié à l’origine par le National Review et repris par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Martin Barraud/Caia Image
— Pourquoi vous opposez-vous à l’euthanasie, Wesley ? Si les gens veulent mourir, nous devrions les aider à mourir.
— Non. Et voici un exemple individuel qui explique juste une des raisons. Aux Pays-Bas, une femme profondément déprimée était sur le point de recevoir une injection létale, mais elle a changé d’avis juste à temps. Extrait de l’article du New York Post :
Lire la suiteRomy, 22 ans, qui souffrait de dépression clinique, de troubles de l’alimentation et d’anorexie à cause d’abus survenus dans son enfance, a pris la décision déchirante de mettre fin à ses jours conformément à la législation néerlandaise, qui autorise l’euthanasie dans certaines circonstances.
Or, elle a décidé de ne pas aller de l’avant au tout dernier moment.
Après ses 18 ans, Romy a fait campagne pendant quatre ans pour défendre son droit de mourir par une aide à mourir volontaire (VAD) auprès des médecins, des autorités et de sa famille. Mais en 2023, lorsqu’elle s’est retrouvée allongée sur un lit d’hôpital dans la ville néerlandaise de Leiden, elle a soudain changé d’avis. Plus tôt dans la journée, elle avait vu le cercueil dans lequel elle serait emmenée à la morgue.
Une femme autiste de 28 ans sera euthanasiée aux Pays-Bas

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Masson/Adobe Stock
Selon le Daily Wire, une Néerlandaise de 28 ans ne souffrant d’aucune maladie physique va mourir par euthanasie uniquement parce qu’elle est déprimée.
Zoraya ter Beek affirme qu’elle souffre de problèmes de santé mentale, d’autisme et d’un trouble de la personnalité limite, et que son psychiatre lui a dit : « Nous ne pouvons rien faire de plus pour vous. Cela ne s’améliorera jamais ».
Elle a déclaré à The Free Press : « J’ai toujours été très claire sur le fait que si ça ne s’améliorait pas, je ne pouvais pas continuer ».
Son suicide est prévu pour le début du mois de mai et elle prévoit d’être incinérée car, dit-elle, « je ne voulais pas imposer à mon partenaire la tâche de garder la tombe propre ». Nous n’avons pas encore choisi d’urne, mais ce sera ma nouvelle maison ! Elle a toutefois précisé que son compagnon disperserait ses cendres dans un endroit qu’ils ont choisi dans les bois.
Lire la suiteLa loi néerlandaise autorisant l'euthanasie des enfants entre en vigueur

Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le 1er février, une loi néerlandaise autorisant l'euthanasie des enfants en phase terminale est entrée en vigueur. Cette loi légalise l'euthanasie des enfants âgés de 1 à 12 ans qui sont considérés comme « souffrant désespérément et de manière insupportable ».
Auparavant, le pays autorisait l'euthanasie des enfants de plus de 12 ans, ainsi que des nourrissons de moins d'un an qui pouvaient être tués si leurs parents et leurs médecins étaient d'accord et s'ils étaient atteints d'une maladie qualifiée de terminale ou s'ils étaient confrontés à de graves souffrances. En 2023, les législateurs ont adopté une extension controversée des directives d'éligibilité pour inclure les enfants de tous âges.
Selon les articles, les nouvelles directives stipulent que « l'opinion de l'enfant doit être recherchée autant que possible d'une manière appropriée à la compréhension et à l'âge de l'enfant », bien que les parents puissent décider de faire euthanasier leur enfant en collaboration avec un médecin même si l'enfant ne veut pas ou ne peut pas donner son consentement.
Lire la suiteLa double euthanasie de l’ancien premier ministre des Pays-Bas, Dries van Agt, et de sa femme

Dries van Agt.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Veer0318/Wikimedia Commons
L’ancien premier ministre néerlandais Dries van Agt a été euthanasié le 5 février conjointement avec son épouse Eugénie, trois jours après son 93e anniversaire qu’il semble avoir fêté avec ses amis. La nouvelle de sa mort a été diffusée seulement après leur enterrement dans l’intimité, au moyen d’un avis de décès précisant qu’ils étaient morts « la main dans la main », et depuis lors la presse mondiale se penche sur l’événement présenté comme une sorte de couronnement enviable de leurs plus de soixante-dix ans de vie commune, puisqu’ils s’étaient mariés en 1958 après s’être connus à l’université catholique de Nimègue. Car ce Brabançon était catholique, en effet, et avait même à l’occasion plaidé pour le retour de la messe « d’avant le concile », tout en se montrant de moins en moins attaché aux « dogmes » et de moins en moins conservateur. Lui qui s’était fait connaître pour sa tentative manquée de faire fermer une clinique d’avortement s’est révélé au fil de sa vie de plus en plus progressiste. Jusqu’à obtenir une sorte d’euthanasie « complice »…
En attirant délibérément l’attention sur ce fait, l’homme politique et la seule femme de sa vie ont assumé le fait de promouvoir ce type de mort choisie à deux. La double euthanasie reste exceptionnelle aux Pays-Bas, ne représentant qu’un tout petit pourcentage des morts médicalement administrées ; les derniers chiffres connus évoquent 29 morts de couple (soit 58 personnes) en 2022, sur un total de 9 000 euthanasies. C’est un nombre qui augmente doucement mais sûrement : en 2021, 16 couples ont obtenu d’être éliminés ainsi, en 2020, ils étaient 13.
Lire la suiteDébat sur la « vie achevée » aux Pays-Bas — l’euthanasie à l’âge de 75 ans

Par Wesley J. Smith (National Review) — republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une fois qu’une société adopte le meurtre comme réponse à la souffrance, la « souffrance » qui permet d’y mettre fin ne cesse de s’étendre.
Les Néerlandais ont des décennies d’expérience en la matière. Depuis que l’euthanasie par injection létale a été décriminalisée, puis officiellement légalisée, la caste des personnes pouvant être tuées s’est élargie, passant des malades en phase terminale aux malades chroniques, aux personnes handicapées, aux bébés nés avec de graves problèmes de santé, aux malades mentaux, etc. De plus, l’euthanasie est parfois associée au prélèvement d’organes, ce qui constitue une prune pour la société — et une incitation à se faire tuer.
La normalisation de l’homicide médical corrompt la pensée des gens, ce qui explique pourquoi une énorme majorité dans un sondage néerlandais soutient maintenant l’autorisation de l’euthanasie pour une « vie achevée ». Extrait de l’article du NL Times :
Lire la suiteLes électeurs sont beaucoup plus progressistes à l’égard du projet de loi D66 visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes qui estiment que leur vie est achevée que les partis politiques eux-mêmes. Un pourcentage massif de 80 % des électeurs estime que les gens devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté lorsqu’ils se sentent en fin de vie, rapporte Trouw sur la base d’un sondage Kieskompas réalisé auprès de près de 200 000 personnes.
Seuls 10 % des répondants n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les personnes qui considèrent que leur vie est terminée devraient pouvoir mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel. Les 10 % restants n’avaient pas d’avis sur la question.
Des personnes sont euthanasiées aux Pays-Bas pour cause d’autisme

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
Un nouveau rapport sur l’euthanasie aux Pays-Bas a révélé que de nombreuses personnes souffrant d’autisme ou atteintes de déficience intellectuelle ont été euthanasiées uniquement parce qu’elles estimaient ne pas pouvoir mener une vie « normale ».
Irene Tuffrey-Wijne, spécialiste des soins palliatifs à l’université britannique de Kingston, a dirigé une étude dans laquelle elle a examiné 900 dossiers entre 2012 et 2021, et découvert 39 cas concernant des personnes autistes ou présentant une déficience intellectuelle.
Au début de l’année, il a été révélé que les Pays-Bas avaient tué un nombre record de personnes par euthanasie, dont 115 ne souffraient d’aucune maladie autre que psychiatrique. L’euthanasie est peu réglementée dans ce pays, ce qui permet de tuer des personnes handicapées ou autistes — comme l’a découvert Tuffrey-Wijne — alors qu’elles ne sont pas du tout malades physiquement.
Dans de nombreux cas, des problèmes sociaux ont été mentionnés comme cause de la souffrance. Une patiente, une femme de moins de 30 ans, était « incapable de se faire des amis et s’était retrouvée isolée, y compris au sein de sa propre famille ». Un homme de 70 ans a été décrit comme n’ayant jamais été capable de « suivre la société » et ses « traits autistiques faisaient en sorte qu’il lui était de plus en plus difficile de s’adapter aux changements autour de lui ». Un homme d’une quarantaine d’années souffrait « d’anxiété, de plaintes compulsives et de solitude en raison des limitations liées à l’autisme, aux troubles obsessionnels compulsifs, aux lésions cérébrales acquises et aux troubles de la personnalité ».
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