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Le Sénat du Canada ajoute deux amendements empirant le projet de loi C-7 sur l’euthanasie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : drobotdean/Freepik

Le 11 février, le Sénat du Canada a adopté deux amendements au projet de loi C-7, qui prévoit étendre l’euthanasie aux personnes dites non en fin de vie et aux personnes ne pouvant plus donner leur consentement mais qui avait été auparavant admises à l’euthanasie, qui rendent le projet de loi encore pire, rapporte la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :

Aussi mauvais que soit le projet de loi C-7, le Sénat canadien lui a apporté hier deux dangereux amendements. Ils ont adopté un amendement autorisant l’euthanasie pour les personnes incompétentes qui avaient demandé la mort dans une directive avancée et ils ont adopté un amendement approuvant l’euthanasie pour les malades mentaux (avec une clause de suspension de 18 mois).

The Canadian Press rapporte que la sénatrice Pamela Wallin a parrainé l’amendement parce qu’elle a des antécédents de démence dans sa famille. Les sénateurs ont soutenu l’amendement de Wallin même si la question n’a pas été débattue au Sénat ou lors des auditions des commissions parlementaires.

Joan Bryden du Canadian Press déclare que l’amendement introduisant l’euthanasie pour les personnes démentes était parrainé par le sénateur Kutcher, psychiatre. Selon Bryden :

« L’amendement fixe un délai de 18 mois pour la mise en œuvre de la partie de la loi concernant les malades mentaux, afin de donner au gouvernement fédéral, ainsi qu’aux provinces, aux territoires et aux associations médicales, le temps de définir les lignes directrices et les garde-fous appropriés. »

Le 12 février, le sénat a voté sur d’autres amendements. Le vote final du sénat devrait avoir lieu le 17 février, renvoyant le projet de loi à la Chambre des communes qui adoptera à son tour les amendements ou les rejettera.

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Les éléments déjà présents dans C-7, selon CPE :

Le projet de loi C-7 comprend déjà :

La suppression de la clause de la loi selon laquelle la mort naturelle d’une personne doit être raisonnablement prévisible. Par conséquent, les personnes qui ne sont pas en phase terminale peuvent mourir par euthanasie. La décision de la Cour du Québec n’exigeait que cet amendement à la loi, mais le projet de loi C-7 va plus loin.

La permission aux médecins et aux infirmières praticiennes de faire une injection létale à une personne incapable de consentir, si cette personne avait été préalablement admise au suicide assisté. Cela contrevient à la décision Carter de la Cour suprême du Canada qui déclare que seules les personnes compétentes peuvent mourir par euthanasie.

La suppression de la période d’attente de dix jours quand la mort naturelle d’une personne est jugée raisonnablement prévisible [...]

La prétention d’empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales. La loi sur l’euthanasie autorise l’AMM des personnes qui souffrent physiquement ou psychologiquement de façon intolérable pour la personne, et qui ne peut être soulagée d’une manière que la personne considère comme acceptable. Cependant, la maladie mentale, qui n’est pas définie dans la loi, est considérée comme une forme de souffrance psychologique.

Il est certes affligeant de vouloir ainsi étendre l’euthanasie, mais cette tendance mortifère continuera son chemin tant et aussi longtemps que l’euthanasie en soi sera légale au Canada, car le problème ne réside pas tant dans ses extensions que dans l’euthanasie elle-même.



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