Le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News/YouTube
10 janvier 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a une fois de plus fortement poussé les gens à accepter les injections COVID-19, un produit contaminé par l’avortement, qualifiant les soins de santé et la vaccination « d’obligation morale », à la fois pour la santé personnelle de chacun et celle des autres, tout en continuant à ignorer les préoccupations morales.
Dans son discours annuel au corps diplomatique, le pape François a abordé un large éventail de sujets, dont la promotion des injections COVID liées à l’avortement, prononçant à ce sujet « certains de ses mots les plus forts à ce jour »
Le pontife de 85 ans a appelé à des réponses « personnelles, politiques et internationales » quant à la santé mondiale, affirmant qu’il est « donc important de poursuivre l’effort de vaccination de la population générale autant que possible ».
« Chacun de nous a la responsabilité de prendre soin de soi et de sa santé, ce qui se traduit par le respect de la santé de ceux qui nous entourent », a déclaré François. « Les soins de santé sont une obligation morale ».
Décriant le « monde des forts clivages idéologiques », le pape s’est attaqué à ce qu’il a décrit comme des « informations sans fondement ou des faits mal documentés » concernant le COVID-19.
« Toute déclaration idéologique rompt le lien de la raison humaine avec la réalité objective des choses », a-t-il poursuivi, affirmant que le COVID-19 a indiqué la nécessité d’une « thérapie de la réalité » qui combattrait ces « informations sans fondement ».
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Revenant sur la nécessité des injections, le pape François a ajouté que si « les vaccins ne sont pas un moyen magique de guérison, ils représentent pourtant sûrement, en plus des autres traitements à développer, la solution la plus raisonnable pour la prévention de la maladie ».
Le pape a également réitéré l’un de ses appels réguliers à une réponse mondialisée à la situation sanitaire, exhortant « tous les États [qui] travaillent à la mise en place d’un instrument international de préparation et de réponse aux pandémies sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé, à adopter une politique de partage généreux comme principe-clé pour garantir à tous l’accès aux outils de diagnostic, aux vaccins et aux médicaments ».
« De même, il convient que des institutions telles que l’Organisation mondiale du commerce et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle adaptent leurs instruments juridiques afin que les règles monopolistiques ne constituent pas de nouveaux obstacles à la production et à un accès organisé et cohérent aux soins de santé au niveau mondial », a-t-il ajouté.
En réponse, le diacre Nick Donnelly, auteur britannique, a critiqué les commentaires du pape, estimant qu’ils « font fi de la moralité catholique ».
Le pape Bergoglio ignore complètement l'utilisation du HEK 293 dans les vaccins.
Qu'en est-il de notre obligation envers le caractère sacré de la vie des bébés ? Qu'en est-il de notre obligation de ne pas réduire les personnes à des "choses" vendues comme des produits de base ?
Il fait fi de la moralité catholique
— Nick Donnelly, 10 janvier 2022
Au cours des 12 derniers mois, le pontife a augmenté la force de son langage dans la promotion des injections contaminées par l’avortement, ainsi que la fréquence de cette promotion de Big Pharma.
En janvier 2021, il a déclaré que « d’un point de vue éthique, tout le monde devrait se faire vacciner », décrivant l’objection à l’injection comme « un déni suicidaire que je ne saurais expliquer ».
Le pape François s’est joint au pape émérite Benoît XVI pour recevoir les injections de COVID en janvier 2021, alors que le Vatican commençait son propre déploiement des injections.
En août de l’année dernière, le pape s’est ensuite joint à un certain nombre de cardinaux pour publier une vidéo d’annonce de service public, affirmant que les injections apportent « l’espoir » d’une fin de la pandémie et qualifiant le fait de recevoir le vaccin d’« acte d’amour ».
Mais dans un document publié le 12 décembre 2020, Mgr Athanasius Schneider, ainsi que les cosignataires, le cardinal Janis Pujats, Mgr Joseph Strickland, Mgr Tomash Peta et Mgr Jan Pawel Lenga, ont exprimé leur ferme conviction que toute utilisation d’un vaccin entaché du « crime innommable » de l’avortement, quelles que soient les circonstances, « ne peut être acceptable pour les catholiques ».
Puis, en janvier 2021, après le premier soutien public du pape François à l’injection COVID-19, l’ancien nonce apostolique aux États-Unis, l’archevêque Carlo Maria Viganò, a écrit :
« Dans toutes ses métamorphoses, ce qui a toujours émergé, à côté de sa capacité à s’extraire totalement de son rôle institutionnel, c’est le caractère polyédrique de l’Argentin, qui, nous le découvrons maintenant, est aussi le promoteur des entreprises pharmaceutiques, un partisan convaincu des vaccins et un meneur de claque zélé de ceux qui, depuis un an, utilisent le COVID comme un moyen de contrôler les masses et d’imposer le Great Reset voulu par le Forum économique mondial. »
« Les catholiques, éclairés par le sensus fidei qui leur suggère instinctivement ce qui s’oppose à la Foi et à la Morale, ont déjà compris que le rôle de vendeur de fournitures médicales n’est qu’une des nombreuses facettes du polyédrique Bergoglio », a conclu Viganò.