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Le dossier noir de Québec solidaire : Marx, le maître à penser


Karl Marx.

Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : L’Encyclopédie canadienne, DossierQS, Facebook, Point de bascule n° 1, n° 2, n° 3 et n° 4, Presse gauche, Youtube, Wikipédia et Marxists Internet Archive/Voici la source de la photo : Domaine public

Faut-il le rappeler ? C’est en URSS qu’a été légalisé pour la première fois dans l’époque moderne en 1920 l’avortement. C’est le marxisme culturel qui a répandu la théorie du genre dans bien des pays dont le Brésil. — CQV

Saviez-vous qu’un ex-coordonnateur d’Amir Khadir était une connaissance de Pol Pot ? Première partie de ce dossier.

Québec solidaire (QS) n’a plus besoin de présentation. Au départ populaire principalement à l’est du boulevard Saint-Laurent, l’organisation a réussi à soutirer 10 sièges aux dernières élections provinciales, dont un à Sherbrooke, un ancien fief de l’ex-Premier ministre libéral, Jean Charest.

Dépeint par plusieurs comme appartenant à l’extrême gauche, le parti de Manon Massé a déjà dû se défendre d’être associé aux antifas. Car si QS fait figure de modèle politique pour les maximalistes québécois, c’est parce qu’il a été bâti en grande partie sur le socle du communisme.

L’alliance des rouges

Québec solidaire est né en 2006 d’une fusion entre l’Union des forces progressistes et Option citoyenne. Dès le début, le parti accepta dans ses rangs des « collectifs » aux noms évocateurs : Gauche socialiste, Socialisme international, Masse critique, Parti communiste du Québec (PCQ), pour ne nommer que ceux-là.

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De ces collectifs, c’est certainement le Parti communiste qui était le plus organisé. Sur son site, la formation avait très bien annoncé ses couleurs : « Tous les membres du PCQ sont également membres de Québec solidaire », était-il écrit à une certaine époque. Sur les ondes de Radio X, l’ex-chef du PCQ, André Parizeau, avait déclaré en septembre dernier que sans la présence de son ancien parti, « ce projet-là [la fondation de Québec solidaire] n’aurait jamais vu le jour au départ [...] ».

M. Parizeau s’était d’ailleurs présenté sous la bannière de QS aux élections de 2007 et de 2008, de même que Francis Gagnon-Bergmann, un autre membre et ex-chef du PCQ.

Des militants fanatiques

Cet engouement pour la doctrine marxiste ne s’est pas évanoui avec le temps. En 2007, une autre ex-vedette de QS, Françoise David, était intervenue dans un atelier organisé dans le cadre d’un colloque appelé Marxism — A Festival of Resistance, qui avait eu lieu en Ontario.

En juin 2015, ce fut au tour d’Amir Khadir de participer à une conférence intitulée Bâtir une alternative politique à l’austérité : l’expérience de la gauche européenne. M. Khadir s’y était présenté en compagnie de délégués des partis d’extrême gauche européens Syriza, de la Grèce, Podemos, de l’Espagne et Die Linke, de l’Allemagne.

C’était le même Amir Khadir qui, au 6e congrès de la formation, s’était rendu compte à quel point les militants anti-capitalistes de son parti siégeaient « à gauche de la gauche ». Au micro, l’ex-député solidaire avait déclaré qu’il fallait « certes dépasser le capitalisme », c’est-à-dire « changer le système », mais que « la nouvelle gauche dont nous sommes issus se distingue quand même de la gauche radicale ». Il avait ajouté que l’erreur, pour QS, serait de proposer au peuple québécois, comme solution de rechange au capitalisme, « un système trop rigide ».

Le discours avait laissé de nombreux militants perplexes, dont plusieurs s’étaient ensuite mis à entonner le chant révolutionnaire L’Internationale, le même que chantaient les bolcheviks durant la révolution russe de 1917.

Une connaissance de Pol Pot

Roger Rashi n’est pas un nom qui vient à l’esprit de bien des Québécois. M. Rashi a été membre du comité de coordination de Québec solidaire dans la circonscription de Mercier, soit celle d’Amir Kadir, de décembre 2008 à octobre 2015. Mais ce que peu de gens savent, c’est qu’il a eu l’insigne honneur de serrer la main du diable. Ce diable, c’est le dictateur sanguinaire Pol Pot, du Cambodge, à qui M. Rashi semblait vouer une certaine admiration.

Notre homme s’était rendu au Cambodge en 1979 pour rencontrer le tyran, responsable de la mort de plus d’un million et demi de personnes. On peut le voir sur une photographie en compagnie de son idole des Khmers rouges. Aujourd’hui encore, Roger Rashi milite pour sa formation-coqueluche, Québec solidaire. À preuve, les nombreux billets et partages sur sa page Facebook en rapport avec le parti de Manon Massé. C’est peu dire que le soir du 1er octobre dernier, il jubilait.

La deuxième partie de ce dossier sera publiée le 17 janvier.



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