La gauche veut détruire la Vie, la Famille et la Foi
Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Conall/Flickr/CC 2.0
Si vous êtes comme moi, vous avez été consterné par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Des drag-queens parodiant « La dernière Cène » de Léonard de Vinci n’ont rien à voir avec le sport et tout à voir avec la moquerie du christianisme.
Ce spectacle blasphématoire n’était pas un incident isolé, mais s’inscrivait dans un long processus. Le « progressisme » ou « wokisme » est une adaptation moderne du marxisme athée qui vise à détruire le christianisme et, avec lui, la civilisation occidentale.
De telles attaques contre notre foi et nos valeurs se produisent à chaque heure de la journée. Elles se produisent dans les écoles, les bibliothèques, les films, la musique, les émissions de télévision, les livres, les places publiques, les prix, la peinture, la sculpture, les boîtes de nuit, les musées, les parlements, les ministères, les hôpitaux, les ONG, etc.
Le blasphème de Paris a déclenché toutes les alarmes uniquement en raison de sa portée : il a été diffusé simultanément sur des centaines de millions d’écrans de télévision dans le monde entier.
Il s’agit d’un grand scandale, mais c’est par une myriade de petites choses que notre culture occidentale est en train d’être détruite. Parce que nous ne nous indignons pas des petites choses, le mal a envahi nos salons.
Ce n’est pas un hasard si des enfants ont été utilisés pour cette moquerie. Depuis plus d’un siècle, le marxisme culturel est en marche. Il s’est attaché successivement à tuer Dieu (athéisme), puis à tuer le père (rejet de l’autorité), et enfin à tuer la mère (féminisme radical et avortement).
Aujourd’hui, c’est à l’enfant qu’elle s’en prend. Et il veut qu’il soit isolé de ses parents et seul, afin qu’il puisse être plus facilement endoctriné par l’État. La vision « woke » des enfants est qu’ils ne sont plus des fils ou des filles, mais des « citoyens » juniors — des créatures de l’État dont les seuls « droits » importants sont sexuels et reproductifs.
Le principal moyen de réaliser ce plan infâme est ce que l’on appelle « l’éducation sexuelle complète ».
Lire la suite« Les révolutionnaires marxistes américains ont exclu Dieu de la vie publique, nous devons Le ramener »
Par Brian Middleton — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Indépendamment du niveau de fraude électorale et de coercition liées aux bulletins de vote par correspondance, etc., il est devenu clair que la stratégie plus que centenaire de la gauche marxiste progressiste a eu pour résultat que près de la moitié du pays, peut-être même plus, a embrassé la destruction économique de notre société, l’armement politique du système judiciaire, la sexualisation, la mutilation et le meurtre de nos enfants, la prise de contrôle d’un système médical tyrannique par des mandats qui appliquent le génocide, la destruction de la loi et de l’ordre, et l’assaut total de la Constitution.
Cette élection confirme que le pays dans lequel nous avons grandi n’existe plus.
Il n’y a plus de temps ni d’énergie pour les stratégies sous forme de « vœux pieux » qui suggèrent que les mêmes dirigeants qui nous ont amenés à ce point nous en sortiront d’une manière ou d’une autre.
Nous sommes arrivés là parce que c’est l’objectif de la classe dirigeante politique de l’État profond progressiste. Ce n’est pas dû à l’incompétence ou au résultat d’un accident. C’est le résultat d’une vision stratégique et de son exécution. Ils ont exécuté avec succès leur stratégie et n’ont pas l’intention de changer de direction.
Telle est notre réalité.
Que devons-nous faire ?
La première étape consiste à réaliser qu’il s’agit d’une bataille spirituelle. Les questions susmentionnées dans cette missive appartiennent à la catégorie spirituelle du mal. Le corps politique est le terrain sur lequel ce mal se manifeste. Il découle d’une vision du monde qui se définit comme un humanisme relativiste et athée.
Telle est la vision du monde prédominante de toutes nos institutions publiques.
Ce récit nie l’existence d’un Dieu Créateur et désire transformer les traditions et les valeurs de notre nation que nous voulons « Une sous l’autorité de Dieu ». Ce n’est pas une vision du monde qui cherche la coexistence ou le compromis avec d’autres croyances ; elle cherche leur destruction (voir le « Manifeste humaniste I » de 1933).
Ensuite, il faut comprendre que les conséquences du mal institutionnalisé sont inévitables. La morale de notre nation s’est décomposée et un châtiment aura lieu. L’âme collective de notre nation est en train de mourir. C’est la métaphysique en action. Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Alors passez à autre chose. Ne gaspillez pas votre temps et votre énergie à essayer de changer cela. Remettez ça à Dieu.
Notre espoir doit reposer sur Lui.
Lire la suiteUn philosophe juif : La seule force « assez puissante » pour arrêter le « néo-marxisme woke » est le « christianisme »
Yoram Hazony.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Je ne saisis pas exactement le rapport de ce philosophe juif par rapport au christianisme. Je crains qu'il ne voit dans le christianisme qu'un rempart pratique contre le marxisme en Occident, ou une religion « biblique » qui en vaut une autre, ou les deux. En effet, le christianisme est bien la seule force qui puisse faire rempart à la déferlante du « wokisme » et qui puisse raviver l’Occident. Mais le christianisme n’est pas une religion quelconque, Il est La Religion et ne saurait être réduit à un simple rempart à tel ou tel fléau de l’époque moderne, son but avant tout est de rendre gloire à Dieu et de sauver les âmes. — A.H.
15 septembre 2022, Miami (LifeSiteNews) — Un philosophe israélien a appelé les conservateurs des États-Unis à s’approprier la seule force capable d’arrêter le « néo-marxisme éveillé » totalitaire nouvellement apparu, et c’est le « christianisme biblique ». Pourtant, cela nécessitera une repentance aux niveaux personnel, communautaire et national.
« Si l’Amérique doit changer, c’est parce que vous avez décidé que le christianisme allait être restauré en tant que culture publique des États-Unis », a déclaré Yoram Hazony aux participants de la National Conservatism Conference (NatCon) lundi.
Juif orthodoxe résidant à Jérusalem, M. Hazony est président de la Fondation Edmund Burke et responsable de la NatCon, qui a été critiquée par le passé pour son approbation tacite de l’homosexualité et du « mariage » homosexuel.
Cependant, dans ce discours très bien accueilli, le théoricien politique israélien a retracé l’histoire des paradigmes politiques aux États-Unis, déclarant que 2020 était une « année charnière » où « le cadre de base qui guide la vie publique » est passé du « libéralisme », qui régnait depuis la Seconde Guerre mondiale, au « néo-marxisme éveillé », qui rejette les présomptions de base de la liberté individuelle annoncée par le libéralisme.
Si le « néo-marxisme éveillé » est aujourd’hui l’« idéologie dominante », il continue à « consolider son pouvoir », ce qui signifie qu’« il est encore possible de le combattre », a déclaré le philosophe. La question pertinente pour les peuples occidentaux est donc la suivante : « Quelle force est assez puissante pour pouvoir l’arrêter ? »
« Je vais vous donner un indice : ce n’est pas le libéralisme », a poursuivi M. Hazony.
Définissant les conservateurs comme ceux qui sont « dévoués à une vie de conservation et de transmission », il a remonté l’histoire occidentale jusqu’à la période précédant les deux guerres mondiales et a demandé quel était le paradigme « avant que le libéralisme ne devienne la religion publique officielle ».
Lire la suiteSupprimer Dieu des salles de classe : un plan maçonnique pour façonner l’esprit des enfants américains
Par Raymond Maria — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Patcharida/Adobe Stock
23 août 2022 (LifeSiteNews) — Il y a un peu plus d’un siècle, la Juridiction Sud du Rite écossais franc-maçon aux États-Unis a élaboré un plan pour la sécularisation des écoles publiques américaines et l’endoctrinement des esprits des jeunes Américains par l’imposition d’une religion naturelle entre les murs de la classe. Ce plan a pris des décennies à être réalisé, et ses résultats sont en train de se révéler aujourd’hui. Si l’on veut remédier à l’état intellectuel et moral déplorable des écoles de la nation, il faut connaître les manœuvres politiques, les politiques et les décisions en justice des francs-maçons, qui ont conduit l’Amérique à la crise actuelle. Un parcours à vol d’oiseau du paysage de l’éducation ne sera qu’un début pour tenter de résoudre le problème.
La crise actuelle de l’éducation
L’éducation publique a longtemps fait la une des journaux ces dernières années. La Virginie a notamment connu un changement de gouverneur, en grande partie à cause du scandale de la dissimulation dans une école publique d’un viol qui s’est produit pendant les heures de classe. Le gouverneur Youngkin a trouvé dans le mépris de la gauche pour les droits des parents et le contrôle de l’éducation de leurs enfants de quoi alimenter sa campagne. Il s’est présenté en défendant le rôle naturel des parents en tant qu’éducateurs de leurs enfants et a plaidé pour que les conseils scolaires, les professeurs et l’administration rendent des comptes aux parents. Sans surprise, il a remporté une victoire écrasante.
Une fois encore, l’exposition des enfants à toutes sortes de perversions sexuelles par le biais des spectacles de drag queens est un fait qui hante désormais les écoles, les bibliothèques et même les églises du pays. Le matériel pornographique est utilisé pour l’enseignement de l’éducation sexuelle. Des programmes d’enseignement endoctrinant des esprits innocents à l’idéologie homosexuelle et transgenre sont imposés dès la maternelle. Les États débattent les uns après les autres de la législation sur les sports féminins et sur l’utilisation des vestiaires, des salles de bain et des douches par les hommes qui ont passé par une « transition » ou se sont « identifiés » comme femmes. Des bloqueurs de puberté sont administrés aux enfants du primaire à l’insu des parents. Et on dit aux enfants de cacher à leurs parents leur prétendu désir de « transition » vers le sexe opposé, au cas où leurs parents seraient susceptibles de s’opposer aux mutilations qu’implique un tel processus.
La « théorie critique de la race » est poussée dans les écoles par une relecture de l’histoire américaine entièrement interprétée selon les théories marxistes de la domination raciale et de la lutte des classes. On apprend aux enfants à haïr leur pays, son histoire et ses héros.
Alors que l’on montre de la pornographie dans les écoles publiques et que l’on enseigne une histoire sous-tendue par le marxisme athée, la lecture de la Bible est interdite, la prière publique bannie et l’affichage des Dix Commandements ou des Béatitudes strictement proscrit. La religion n’a pas sa place dans l’enseignement public, car il s’agit d’une affaire entièrement privée, établie comme telle, nous dit-on, par la Constitution, à travers le « mur de séparation de l’Église et de l’État. »
Lire la suiteLe conseiller du Forum économique mondial Yuval Harari est un marxiste qui croit qu’il n’y a pas de vérité, seulement le pouvoir
Yuval Noah Harari.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
16 août 2022 (LifeSiteNews) — Yuval Noah Harari est considéré à juste titre par les personnes réfléchies comme l’un des intellectuels les plus dangereux qui soient.
Le conseiller du Forum économique mondial est déjà connu pour ses déclarations déshumanisantes, ses prédictions dystopiques et son rôle dans une organisation qui semble accélérer leur réalisation (pensez à la recherche numérique des contacts pour freiner les maladies).
Mais comment savoir si les gens ne réagissent pas simplement de manière excessive à une caricature d’Harari ?
La réponse se résume à cette question : Si, aux yeux d’Harari, nous ne sommes pas plus élevés que les animaux et que la « grande majorité » de la population mondiale est désormais inutile, où cela nous mène-t-il ?
À la vue de tous, il nous a donné un avant-goût inquiétant de la formule de la tyrannie débridée. Harari croit en ce qui est considéré comme un principe fondamental du marxisme culturel : il n’y a pas de vérité, seulement du pouvoir.
En d’autres termes, Harari croit qu’il n’y a pas de « vérité » de la manière la plus radicale et la plus dangereuse qui soit. S’il reconnaît l’existence d’une réalité scientifique objective, il a ouvertement rejeté l’existence de valeurs objectives. Il rejette donc les valeurs fermes, telles que le caractère sacré de la vie humaine, comme fondement de la société et de ses lois.
Il l’a clairement exprimé lors d’une récente entrevue avec Chris Anderson, chef du groupe de médias TED, celle même dans laquelle il a déclaré de manière infâme que le monde n’a pas besoin de la « grande majorité » de sa population.
Au cours de leur discussion, M. Harari a décrit de manière éloquente les valeurs sociétales comme des « fictions » ou des « histoires », en citant les droits de l’homme comme exemple. Il a déclaré que les droits de l’homme ne sont « pas un fait biologique », mais une « histoire que nous avons construite ».
En fait, Harari est déjà allé jusqu’à affirmer que « l’Homo sapiens est une espèce post-vérité, dont le pouvoir dépend de la création et de la croyance en des fictions ».
La portée de sa croyance apparaît de manière inquiétante dans son entrevue avec Anderson, lorsqu’il semble prendre totalement ses distances avec les droits de l’homme en tant que principe fixe.
Lire la suiteLa « théorie critique » et la corruption des enfants
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Parmi les nombreux développements politiques qui ont eu lieu aux États-Unis en 2021, l’émergence des droits parentaux en tant que question électorale est sans doute l’un des plus importants. [1] Les inquiétudes concernant le contenu des programmes de l’école publique se sont lentement développées depuis des années, mais le passage à l’apprentissage en ligne pendant les confinements de Covid-19 a contribué à mettre en lumière la nature extrême de certaines des choses que l’on enseigne aux enfants américains.
Dans plusieurs régions du pays, les réunions des conseils d’administration des écoles ont donné lieu à des scènes passionnées, alors que des parents en colère s’insurgeaient contre l’endoctrinement politique de leurs enfants. L’un après l’autre, ils ont dénoncé le matériel sexuellement explicite, la théorie critique des races et les politiques relatives aux transgenres qui obligent les filles à partager les toilettes et les vestiaires avec des garçons qui s’identifient en tant que filles. Le Commonwealth de Virginie est au cœur de la tempête qui balaie le système éducatif américain.
Le 22 juin, Scott Smith, 48 ans, a été arrêté lors d’une réunion du conseil scolaire du comté de Loudoun. Smith — dont la fille avait été victime d’une grave agression sexuelle dans les toilettes des filles d’une école d’Ashburn, en Virginie, par un garçon de 15 ans portant une jupe — est devenu furieux lorsque le surintendant du district, Scott Ziegler, a déclaré que « l’étudiant ou la personne transgenre prédateur n’existe tout simplement pas », et qu’à sa connaissance, il n’y avait aucun dossier d’agressions. [2]
Smith a passé 10 jours en garde à vue, puis a été reconnu coupable de trouble à l’ordre public et condamné à une peine avec sursis. Au cours de l’accusation, il a été révélé que Ziegler avait envoyé un courriel à des collègues en mai montrant qu’il était, en fait, au courant de l’incident. La publicité entourant l’affaire a forcé les autorités à admettre que le garçon qui avait attaqué la fille de Smith avait été accusé d’avoir agressé une deuxième fille, après son transfert dans une autre école. L’adolescent de 15 ans a ensuite été reconnu coupable des deux agressions et enregistré comme délinquant sexuel.
Lire la suiteLe cardinal Burke nous met en garde et nous parle du plan diabolique du covid et de la Grande Réinitialisation à venir
Par le Cardinal Raymond Leo Burke (Blogue de Guy Boulianne) — Photo : Alpha News/YouTube
Loué soit Jésus-Christ. Nous venons à Notre-Dame de Guadalupe le jour de sa fête avec le cœur troublé et lourd. Notre nation traverse une crise qui menace son avenir libre et démocratique. La propagation mondiale du matérialisme marxiste, qui a déjà causé la destruction et la mort de tant de personnes et qui a menacé les fondements de notre nation pendant des décennies et semble maintenant s’emparer du pouvoir gouvernant notre nation pour réaliser des gains économiques. Nous, en tant que nation, nous nous sommes autorisés à devenir dépendants du Parti communiste chinois et de l’idéologie, totalement opposés aux fondations chrétiennes sur lesquelles les familles et notre nation restent en sécurité et prospèrent.
Je parle des États-Unis d’Amérique, mais il est évident que de nombreuses autres nations sont en proie à une crise similaire, des plus alarmantes. Ensuite, il y a le mystérieux virus de Wuhan, sur la nature et la prévention duquel les médias nous donnent quotidiennement des informations contradictoires. Ce qui est clair, cependant, c’est qu’il a été utilisé par certaines forces hostiles aux familles et à la liberté des nations pour faire avancer leur programme diabolique. Ces forces nous disent que nous sommes maintenant les sujets de la soi-disant grande réinitialisation, la nouvelle normalité qui nous est dictée par leur manipulation des citoyens et des nations, par l’ignorance et la peur.
Lire la suiteDeux régions polonaises réaffirment leur opposition à l’idéologie LGBT face aux menaces de la Commission européenne
Par Olivier Bault (Présent) — Photo : dragonstock/AdobeStock
La semaine dernière, l’assemblée de la voïvodie (région) de Lublin, dans le sud-est de la Pologne a refusé de revenir sur sa résolution votée en 2019, par laquelle elle exprimait son opposition à l’idéologie LGBT et sa promesse de ne pas mettre en œuvre cette idéologie dans sa sphère de compétences (notamment dans les écoles sous sa responsabilité). L’opposition libérale et de gauche avait demandé un vote afin de révoquer cette résolution de peur qu’elle ne conduise à la perte des aides européennes. La Commission européenne a en effet menacé à plusieurs reprises de suspendre le versement des fonds de l’UE aux collectivités locales polonaises qui refusent l’idéologie LGBT.
Il y a un peu plus de deux semaines, la Commission européenne a ainsi fait savoir dans une lettre à la voïvodie de Petite-Pologne, dont la capitale est Cracovie, dans le sud du pays, que « L’Union européenne ne voit aucune justification pour de nouveaux investissements dans la promotion du patrimoine culturel et du tourisme… puisque les autorités locales contribuent elles-mêmes à créer une image négative de la Petite-Pologne ». L’assemblée de cette voïvodie a cependant refusé elle aussi de courber l’échine face au chantage de Bruxelles qui constitue, soit dit en passant, une violation de l’état de droit puisque l’UE, en vertu des traités, n’a aucune compétence pour les questions sociétales.
Afin que chacun puisse juger par lui-même de son caractère prétendument discriminatoire à l’égard des homosexuels, nous avions traduit en mars 2020 la résolution qui vaut aujourd’hui à la voïvodie de Cracovie les menaces de la Commission européenne portant sur 2,5 milliards d’euros : « La région française Centre — Val-de-Loire en croisade contre “l’homophobie” polonaise ».
Parmi les réactions au chantage de la Commission européenne, il y en avait eu une particulièrement remarquée, celle de l’archevêque de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski. Celui-ci avait dit pendant l’homélie du dimanche 15 août : « La liberté a un prix. Ce prix comprend l’honneur. La liberté ne s’achète pas avec de l’argent. Car ce n’est plus la liberté, mais l’asservissement, qui sera suivi d’autres étapes vers la dégradation de notre âme. »
Il y a deux ans, Mgr Jędraszewski avait déjà mis en fureur l’Internationale LGBT et ses relais bruxellois en comparant son idéologie à l’idéologie communiste : « Par bonheur, la peste rouge ne foule plus nos terres. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’en existe pas une nouvelle qui cherche à conquérir nos âmes, nos cœurs et nos esprits. Elle n’est pas marxiste, pas bolchevique, mais née du même esprit, néo-marxiste. Elle n’est pas rouge, mais arc-en-ciel. »
Justin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteSur les causes de l’effondrement de l’Église au Québec, et sur ce qui la redressera — par Georges Buscemi
Ruines de l'église incendiée Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta, à laquelle il a sans doute été mis feu criminellement, peut-être en réaction de la prétendue culpabilité de l'Église dans l'« affaire » des pensionnats autochtones, martelée par les médias et le gouvernement. Évidemment, il s'agit d'une autre province, mais le pays est le même, et le nom, tant de la ville que de l'église, évoque bien le malheureux Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ce qui suit est un entretien entre le Dr Thomas Ward, président de l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (dont l’acronyme anglais est JAHLF) et Georges Buscemi, membre fondateur de l’Académie et président de Campagne Québec-Vie, sur les causes de l’effondrement de l’Église au Québec, autrefois berceau du catholicisme en Amérique du Nord, sur ce qui la redressera au milieu du chaos libéral grandissant.
L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille a été fondée par des laïcs en 2017 suite au changement radical de l’Académie pontificale Jean-Paul II, et au renvoi consécutif de la quasi-totalité de ses membres conservateurs (dont plusieurs ont participé à la fondation de JAHLF), opéré par le pape François en 2016. JAHLF a pour but de poursuivre les objectifs de l’ancienne Académie Jean-Paul II, ainsi que ceux de l'ancien Institut pontifical Jean-Paul II sur le mariage et la famille déclare, le site internet de JAHLF :
En octobre 2017, la nouvelle Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (JAHLF) a été créée pour poursuivre les mêmes objectifs que l’Académie pontificale pour la vie originelle, fondée en 1994 par saint Jean-Paul II pour l’étude interdisciplinaire sur la vie humaine dans toutes ses étapes et sa défense. Déjà en 1981, le Pape Jean-Paul II avait fondé l’Institut pontifical Jean-Paul II sur le mariage et la famille, pour étudier le berceau de la vie humaine : le mariage et la famille. La JAHLF reprendra l’étude tant de la vie humaine que du mariage et de la famille humaine.
Elle a été fondée par quelques anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie, dont un ancien professeur de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour le mariage et la famille.
Entretien entre le Dr Thomas Ward, président de l’académie « JAHLF », et Georges Buscemi
TW : Le Québec a eu une merveilleuse histoire d’activité missionnaire à travers le monde. Pouvez-vous expliquer l’effondrement apparent de l’Église au Québec ?
GB : L’effondrement de l’Église au Québec remonte à une période que les historiens appellent « la Révolution tranquille », qui a commencé à la fin des années 50, avec la mort d’un éminent leader de « droite », le Premier ministre de la province, Maurice Duplessis.
Jusqu’à cette époque, le Québec était une anomalie sur le continent nord-américain : un microcosme de la chrétienté dans une mer de protestantisme. Au Québec, l’Église et l’État étaient intimement liés. Des religieux et des religieuses dirigeaient les hôpitaux et les écoles. L’écrasante majorité de la population assistait régulièrement à la messe. Les familles nombreuses de 8, 9, 12 enfants (mon propre professeur de physique venait d’une famille de plus de 20 enfants) n’étaient pas du tout rares. Cependant, la poussée démographique particulièrement intense qui a suivi la Seconde Guerre mondiale a servi de prétexte à l’intervention de l’État dans les écoles et les hôpitaux. On disait qu’il n’y avait pas assez de religieux pour tout le monde. Les laïcs devaient avoir leur heure, évinçant les religieux et les religieuses de ces rôles cruciaux.
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