La famille et la révolution
Roberto de Mattei.
Par le professeur Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le discours ci-dessous a été prononcé lors de la conférence « Transmettre le dépôt de la foi — la mission de la famille catholique d’aujourd’hui », organisée par Voice of the Family et tenue du 6 au 8 septembre 2019 au Newman Hall de l'Aumônerie catholique universitaire, à Cardiff.
Les paroles de sœur Lucie de Fatima
Dans un discours prononcé en mai 2017 au Rome Life Forum, le cardinal Carlo Caffarra a confirmé avoir reçu une longue lettre manuscrite de sœur Lucie en 1983 ou 1984 qui se terminait ainsi :
Père, il viendra un moment où la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille, et ceux qui travaillent pour le bien de la famille connaîtront la persécution et les tribulations. Mais, il n’y a rien à craindre, parce que Notre Dame a déjà écrasé sa tête.*
Le Cardinal Caffarra est décédé quelques mois plus tard, en septembre 2017 alors qu’il se trouvait au centre de la bataille sur la famille qui est survenue au sein de l’église après la publication de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia du Pape François. Mais cette bataille, que nous continuons à vivre aujourd’hui, n’est qu’une bataille dans une guerre plus vaste entre deux villes qui ont combattu tout au long de l’histoire ; les deux villes desquelles saint Augustin d’Hippone a écrit : la Cité de Dieu et la Cité de Satan. La Cité de Dieu composée par l’Église de Jésus-Christ et l’autre par les disciples de Satan. Ces deux villes s’opposent comme deux armées : le but de chacune est d’annihiler l’autre et par conséquent leur conflit est continu et sans fin.
La famille constitue une image terrestre de la Cité de Dieu, qui est l’Église. Aussi, la destruction de la famille a toujours été un objectif permanent des ennemis de Celle-ci.
La famille base de l’État
L’Église enseigne que la famille n’est pas une simple union entre deux individus, mais une institution sociale. Et elle n’est pas une simple institution sociale comme tant d’autres, mais une institution sociale basée sur un sacrement : le sacrement du mariage, ce qui a de nombreuses conséquences.
Dans un discours prononcé en 1946, Pie XII a affirmé que les deux piliers de l’ordre civil conçus et voulus par Dieu sont la famille et l’État. [1]
Il y a un lien inséparable entre la famille et l’État. La prospérité des nations dépend de la prospérité des familles et vice versa. Le déclin des nations est donc lié au déclin de l’institution de la famille.
Lire la suiteL’École de Francfort : aux sources de la folie contemporaine
Des membres de l'école de Francfort : Adorno, Horkheimer et Habermas.
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Wikipedia
Regardez sur You Tube la vidéo : « Je ne suis pas un homme, Monsieur. »
C’est à la fois drôle à mourir et triste à pleurer. L’invité nie être un homme de race blanche. Il a pourtant les traits de l’espèce : barbe, calvitie, teint clair. Mais il se débat comme un diable dans l’eau bénite : « Qu’est-ce qui vous fait croire que je sois un homme ? Débarrassez-vous des préjugés de votre perception subjective. Je suis non binaire. » Cet énergumène prétendait n’être ni homme, ni femme, ni même androgyne. Toutes ces catégories sont dépassées. Les LGBT sont déjà désuets parce que la définition de chacun de ces types est trop précise, trop rationnelle, encore trop fixée par la nature. Le non binaire est libre de se sentir homme le matin, femme l’après-midi, et androgyne le soir, s’il le désire. La Réalité n’impose plus aucune contrainte à sa Liberté.
Comment une société peut-elle avoir neutralisé l’intelligence à ce point ?
L’une des clés d’explication se trouve dans le rayonnement de l’École de Francfort, qui a largement inspiré la Contre-Culture des années 1960.
En 1920, les communistes avaient compris que la révolution ne s’étendrait pas au-delà de la Russie. Ils ont adopté une nouvelle stratégie. La révolution devait s’attaquer à la culture occidentale plutôt qu’aux États capitalistes. Il fallait pourrir les intelligences et les mœurs jusqu’à ce que l’Occident s’effondre de lui-même, sans guerre ni révolution. Le stalinisme régnait en Russie, mais c’est le trotskysme que l’on répandrait à l’Ouest.
Karl Marx avait eu cette intuition avant même de publier le Manifeste du Parti communiste (1846). « Il faut, disait-il, critiquer tout ce qui existe. » Il ne s’agissait pas de critiquer le capitalisme, mais de critiquer la réalité. Marx se rattachait à l’idéalisme platonicien plutôt qu’au réalisme aristotélicien. Pour les platoniciens, la réalité n’existe pas en soi, mais seulement par la médiation des idées. La Volonté subjective est donc supérieure à la Réalité objective.
Lire la suiteLe dossier noir de Québec solidaire : Marx, le maître à penser
Karl Marx.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : L’Encyclopédie canadienne, DossierQS, Facebook, Point de bascule n° 1, n° 2, n° 3 et n° 4, Presse gauche, Youtube, Wikipédia et Marxists Internet Archive/Voici la source de la photo : Domaine public
Faut-il le rappeler ? C’est en URSS qu’a été légalisé pour la première fois dans l’époque moderne en 1920 l’avortement. C’est le marxisme culturel qui a répandu la théorie du genre dans bien des pays dont le Brésil. — CQV
Saviez-vous qu’un ex-coordonnateur d’Amir Khadir était une connaissance de Pol Pot ? Première partie de ce dossier.
Québec solidaire (QS) n’a plus besoin de présentation. Au départ populaire principalement à l’est du boulevard Saint-Laurent, l’organisation a réussi à soutirer 10 sièges aux dernières élections provinciales, dont un à Sherbrooke, un ancien fief de l’ex-Premier ministre libéral, Jean Charest.
Dépeint par plusieurs comme appartenant à l’extrême gauche, le parti de Manon Massé a déjà dû se défendre d’être associé aux antifas. Car si QS fait figure de modèle politique pour les maximalistes québécois, c’est parce qu’il a été bâti en grande partie sur le socle du communisme.
L’alliance des rouges
Québec solidaire est né en 2006 d’une fusion entre l’Union des forces progressistes et Option citoyenne. Dès le début, le parti accepta dans ses rangs des « collectifs » aux noms évocateurs : Gauche socialiste, Socialisme international, Masse critique, Parti communiste du Québec (PCQ), pour ne nommer que ceux-là.
Lire la suiteLe président de la Commission européenne fait l’éloge de Karl Marx à Trèves
Inauguration de la statue de Karl Marx à Trèves.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
On a toujours tort de croire qu’on a touché le fond. Le vibrant hommage rendu vendredi par Jean Claude Juncker à Karl Marx en sa ville natale de Trèves à l’occasion du 200e anniversaire de sa naissance dépasse l’entendement. Mais l’événement a eu lieu, à la veille de l’inauguration d’une gigantesque statue du philosophe du communisme et de la lutte des classes offerte par la Chine à laquelle Juncker participait également, et il n’a été troublé que par l’irruption rapide d’un contestataire que l’on s’est empressé de saisir et d’embarquer manu militari à l’extérieur de la salle prestigieuse où Juncker prononçait son éloge en tant que préside de la Commission européenne.
Son discours a été donné dans un temple protestant. C’était même « le » temple protestant de Trèves, et plus encore que cela, la basilique de Constantin, c’est-à-dire l’ancienne salle du trône du premier empereur chrétien d’Europe. La basilique de Constantin est, comme le disent les guides touristiques, « le plus grand espace fermé de l’Antiquité qui ait survécu ». C’est aussi un symbole qui a été sans aucun doute délibérément choisi pour servir de cadre à l’intervention de Juncker, qui s’est exprimé depuis une estrade dressée devant l’autel où trônaient la Bible ouverte et un cierge, sous une croix nue. Haut-lieu des racines chrétiennes de l’Europe, symbole de l’adhésion politique à la vérité spirituelle, la basilique de Constantin est un lieu de culte protestant depuis le milieu du XIXe siècle, le premier et qui ait existé dans cette ville historiquement catholique.
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