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Le directeur général de l’OMS se porte à la défense de la pilule abortive


Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Par Sam Dorman (LiveActionNews) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : MONUSCO Photos/Wikimedia Commons

Le Dr Tedros Ghebreyesus, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait des déclarations inquiétantes sur l’avortement, en réaction apparente aux décisions judiciaires restreignant la pilule abortive (mifépristone) aux États-Unis.

« L’OMS est préoccupée par le fait que le droit des femmes d’accéder à des services d’avortement sûrs, y compris par l’utilisation de médicaments abortifs, est limité par les législateurs ou les tribunaux », a-t-il déclaré, selon Geo News. « Les femmes devraient toujours avoir le droit de choisir lorsqu’il s’agit de leur corps et de leur santé. Restreindre l’accès à l’avortement ne réduit pas le nombre de procédures et ne fait que pousser les femmes et les jeunes filles vers des avortements dangereux, voire mortels. »

Il a ajouté : « En fin de compte, l’accès à un avortement sûr est un soin de santé qui sauve des vies. »

M. Ghebreyesus a tenu des propos similaires à la suite de l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, l’été dernier, par la Cour suprême. Ils sont toutefois très discutables, compte tenu de la nature de l’avortement et des preuves récentes de l’efficacité des restrictions imposées à celui-ci.

Non seulement l’avortement tue violemment l’enfant à naître, mais il s’accompagne également de complications potentielles pouvant mettre en danger la vie de la mère. C’est particulièrement vrai pour la pilule abortive, que la Food and Drug Administration a dangereusement décontrôlée ces dernières années. Néanmoins, l’organisation de Tedros a réclamé un assouplissement radical des restrictions sur l’avortement et a même recommandé les avortements à domicile en vertu de la pratique des autosoins.

Les quelques mois suivant l’arrêt Dobbs v. Jackson ont également démontré que M. Ghebreyesus avait tort lorsqu’il affirmait que les restrictions ne réduisaient pas le nombre d’interventions abortives. Il est difficile de recenser tous les avortements, en particulier ceux qui ont lieu dans des contextes « clandestins » ou illégaux. Toutefois, les données préliminaires récentes de la Society of Family Planning, favorable à l’avortement, indiquent une diminution substantielle du nombre d’interventions.

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Comme Live Action News l’a déjà rapporté, la SFP a utilisé des données provenant d’établissements qui pratiquent des avortements. Ces données ont démontré que :

... il y a eu 32 260 avortements de moins dans les six mois suivant l’arrêt Dobbs (de juillet à décembre 2022) par rapport au nombre mensuel moyen d’avortements au cours de la période précédente. Cela se traduit par une moyenne de 5 377 avortements de moins chaque mois.

...

Comme prévu, les États dotés de lois pro-vie plus protectrices ont vu le nombre d’avortements chuter fortement, tandis que les États moins restrictifs (moyenne mensuelle de 1 858 avortements de plus) ont connu des augmentations. Les cliniques virtuelles, quant à elles, ont vu leur nombre d’avortements passer de 3 590 à 8 540 en décembre.

Les baisses les plus importantes ont été enregistrées dans des États républicains comme le Texas et la Géorgie (respectivement 15 540 et 10 930 avortements en moins), tandis que les augmentations les plus importantes ont eu lieu dans des États comme la Floride (7 190 avortements en plus), l’Illinois (6 840) et la Caroline du Nord (4 730). La SFP ajoute que « même si la structure de nos données ne permet pas de le confirmer, les données suggèrent que de nombreuses demandeuses d’avortement vivant dans des États restrictifs peuvent s’être rendues dans d’autres États proches pour y recevoir des soins ».

Michael New, chercheur au « Charlotte Lozier Institute » a déclaré que les données de la SFP sous-estiment probablement l’impact réel des lois pro-vie. Il a également affirmé que les lois pro-vie et les activités de plaidoyer étaient à l’origine de la diminution du nombre d’avortements signalés avant l’arrêt Dobbs.

Les entreprises spécialisées dans l’avortement ont signalé des « pics de fréquentation » lorsque les États voisins adoptent des mesures de protection pour les enfants à naître. Pourtant, des recherches et des sources favorables à l’avortement ont indiqué que l’éloignement des centres d’avortement réduisait le nombre d’interventions. Cela s’explique probablement par le coût des déplacements et des congés, ainsi que par les opportunités plus fréquentes d’une interaction favorable avec des alternatives pro-vie.

L’ancien président Trump avait déjà déclaré qu’il retirerait les États-Unis de l’OMS, mais l’administration Biden a interrompu leur retrait officiel.



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