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Le député Chris Smith avertit que le traité de l’OMS sur les pandémies constitue la plus grande menace pour la liberté dans l’histoire de l’humanité


Chris Smith.

Par Jean-Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews

6 février 2024 Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Des membres du Congrès américain ont averti lundi que le projet de traité sur les pandémies de l’Organisation mondiale de la santé, qui céderait un important pouvoir de gouvernance sur les nations à des mondialistes autoproclamés dans le cas d’une « urgence sanitaire » nouvellement déclarée, s’annonce comme la plus grande menace dans l’histoire de l’humanité pour la liberté, la souveraineté nationale et le caractère sacré de la vie.

Dans ce que les experts juridiques ont qualifié de « coup de force » calqué sur le régime communiste totalitaire chinois, avec un petit comité d’élites mondialistes de gauche s’appropriant le contrôle de toutes les fonctions de base d’une société libre, le traité de l’OMS sur les pandémies serait un accord juridiquement contraignant dont les législateurs ont souligné qu’il répondait à la définition d’un traité, si bien qu’il serait inconstitutionnel pour le président de le signer sans l’avis et le consentement du Sénat des États-Unis.

En cas de nouvelle « crise sanitaire » ou de « pandémie mondiale », le traité proposé céderait à l’OMS certains pouvoirs sur les pays membres en ce qui concerne la « crise ».

Les critères d’une telle « crise sanitaire » ont été considérablement élargis pour inclure potentiellement la « santé » de la planète, ainsi que toute crise résultant de restrictions appliquées à des « soins » considérés comme « essentiels » par l’OMS, tels que l’avortement et les opérations chirurgicales dites « transgenres ».

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Lors d’une conférence de presse tenue lundi après-midi au Capitole avec des collègues législateurs et des experts politiques, le député Chris Smith (R-NJ) a évoqué les menaces pour la démocratie américaine et le caractère sacré de la vie contenues dans les clauses encore débattues du traité proposé.

Attirant l’attention sur la demande explicite de l’OMS de faire de l’avortement un « soin de santé essentiel », un mantra très prisé de l’administration agressivement pro-avortement de M. Biden, M. Smith a déclaré : « L’article 6 de l’accord appelle à la “poursuite de la fourniture de services de santé essentiels”, ce qui inclut l’avortement à la demande. Il n’y a là aucune ambiguïté. L’avortement est inclus dans la liste des services de santé essentiels publiée par l’OMS en 2020 dans le sillage du COVID-19, malgré le fait qu’une majorité de pays restreignent et réglementent l’avortement ».

Détaillant l’agenda de l’OMS en matière d’avortement, M. Smith poursuit :

« Le paragraphe 13 de l’accord sur les pandémies affirme la nécessité de donner la priorité à “l’équité et au respect des droits de l’homme”. Pourtant, le 25 novembre 2021, l’OMS a clairement indiqué qu’elle considérait le meurtre d’enfants à naître par avortement -- démembrement, décapitation d’enfants et privation de nourriture (car c’est ainsi que fonctionne la pilule abortive) -- comme un droit de l’homme ».

« En février dernier, l’OMS a accordé le statut de “relations officielles avec l’OMS” à la Fédération internationale pour la planification familiale (Planned Parenthood), qui fournit et promeut l’avortement ».

« En août, le directeur général de l’OMS a signé un protocole d’accord avec le Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et génésiques afin de faire progresser les lois et les politiques conformément aux lignes directrices de l’OMS. De quoi s’agit-il ? »

« Les lignes directrices de l’OMS en matière de législation et de politique sur l’avortement — “Towards a supportive law and policy environment for quality abortion care : evidence brief”, un supplément aux lignes directrices de l’OMS sur les soins en matière d’avortement -- proposent des actions visant à “créer un environnement favorable” à l’avortement et demandent l’annulation des lois réglementant ou restreignant l’avortement, y compris les délais d’attente, la notification parentale, l’objection de conscience et toute limite d’âge gestationnel -- l’OMS fait maintenant pression pour que les lois légalisent l’avortement pendant les neuf mois [de la grossesse] ! »

« Alors que nous sommes réunis ici aujourd’hui, nous savons que le conseil exécutif de l’OMS devrait voter en mai pour accorder à une autre organisation promouvant l’avortement -- le Center for Reproductive Rights — le statut de “relations officielles avec l’OMS”. Il s’agit d’une organisation qui, comme l’OMS elle-même, fait pression pour modifier la législation et utilise la jurisprudence pour promouvoir l’avortement à la demande pendant les neuf mois ».

« Le 22 janvier, trente-trois organisations pro-vie, dont le National Right to Life Committee, Susan B Anthony Pro-Life America, l’AUL, le Family Research Council, la Heritage Foundation et LifeNews, ont signé une lettre rédigée par le C-FAM à l’intention du conseil exécutif de l’OMS, l’exhortant à empêcher l’OMS d’établir des relations officielles avec le Center for Reproductive Rights (Centre pour les droits reproductifs) ».

Le Centre pour la famille et les droits de l’homme (C-Fam) avait également mis en garde en octobre contre l’intention expresse de l’OMS d’imposer l’avortement à tous les États membres signataires du traité proposé. Dans une note d’information datée du 10 octobre, C-Fam écrivait :

« L’OMS a adopté une position de plus en plus extrême sur l’avortement, publiant récemment une ligne directrice appelant à l’abrogation de toutes les restrictions légales à l’avortement et cherchant à restreindre le droit des prestataires de soins de santé à ne pas pratiquer d’avortement ou à ne pas y participer pour des raisons de conscience ».

« Dès le début de la pandémie de COVID-19, l’OMS a insisté sur le fait que l’avortement était un service essentiel, exhortant finalement les pays à assouplir les réglementations en matière d’avortement et à envisager d’étendre les mécanismes de télémédecine pour l’administration des pilules abortives ».

« L’OMS s’est ensuite appuyée sur cette recommandation dans ses lignes directrices sur l’avortement de 2022, en l’étendant pour la première fois aux contextes non urgents et en faisant explicitement référence à la manière dont la télémédecine avait “contribué à faciliter l’accès à l’avortement et aux services de planification familiale pendant la pandémie de COVID-19” ».

« Étant donné que l’OMS a interprété un prétendu droit à l’avortement dans le texte de presque tous les traités contraignants de l’ONU sur les droits de l’homme, malgré le fait qu’aucun de ces textes laborieusement négociés ne mentionne cette question, on peut s’attendre à ce que l’organisation utilise l’accord sur la pandémie pour imposer l’avortement aux pays qui sont tenus d’y adhérer ».

« C’est précisément le type d’activisme en matière d’avortement que l’administration Biden semble attendre de l’OMS dans le cadre d’un nouvel accord sur les pandémies. Dans sa déclaration d’ouverture de la réunion de février 2023 de l’INB, l’ambassadrice des États-Unis a spécifiquement appelé à “l’accès aux services de soins de santé essentiels pendant les pandémies, y compris les services de santé sexuelle et reproductive”, un langage couramment utilisé pour promouvoir l’avortement ».

Lundi, Chris Smith a déclaré à LifeSiteNews que l’OMS était devenue « le principal promoteur de l’avortement dans le monde entier ». Il a appelé le Vatican à s’opposer « vigoureusement » au traité en raison de son programme en matière d’avortement, affirmant qu’un « effort total » était nécessaire pour l’empêcher d’aller de l’avant.

M. Smith a également déclaré que les dispositions du traité qualifiant l’avortement de « soins de santé essentiels » pourraient facilement être utilisées par l’OMS pour promouvoir l’idéologie transgenre et imposer des mandats médicaux pour la mutilation chirurgicale et la stérilisation chimique des mineurs qui souhaitent effectuer une « transition », une fois encore, sans tenir compte des lois contraires en vigueur dans les États membres. En juin 2023, l’OMS a annoncé l’élaboration d’une ligne directrice pro-transgenre préconisant les chirurgies mutilantes et les hormones. La période de consultation s’est achevée le 2 février.

Les législateurs ont également tiré la sonnette d’alarme face à la crainte que le traité proposé ne donne aux mondialistes de gauche à la tête de l’OMS le pouvoir de censurer tout ce qu’ils considéreront arbitrairement comme de la « désinformation » en ligne concernant ce qui aura été déclaré « crise sanitaire », une démarche qui n’était pas inconnue de l’administration Biden lors de la récente histoire du COVID.

D’autres inquiétudes ont été exprimées au sujet d’une clause qui interdirait aux États membres d’émettre des réserves sur les termes du traité en les liant tous entièrement. M. Smith a souligné que « les nations, y compris les États-Unis, sont empêchées par le projet d’accord sur les pandémies d’émettre des réserves lorsqu’elles envisagent de ratifier un aspect quelconque de l’accord. Article 26 : “Aucune réserve ne peut être faite à l’Accord de l’OMS sur les pandémies” ».

Cette clause va à l’encontre de la Constitution américaine, qui donne au Sénat le droit d’émettre toute réserve lors de la ratification d’un traité. L’ONU a explicitement déclaré que le traité sera considéré comme juridiquement contraignant au niveau international pour tous les États qui le signeront.

D’autres experts ont qualifié le traité -- qui peut être révisé par des amendements approuvés par un comité central -- de « coup de force » inspiré du Parti communiste chinois, visant à faire taire toute dissidence et à prendre le contrôle de toutes les nations membres.

Le représentant républicain Brad Wenstrup de l’Ohio, président de la sous-commission sur la pandémie de coronavirus, a déclaré lors d’une audition au Congrès en décembre que l’OMS n’avait pas donné la priorité à « l’honnêteté, la transparence et la santé des citoyens du monde entier » dans sa réponse à la pandémie de COVID-19, succombant au contraire à « l’influence indue du Parti communiste chinois ».

L’OMS n’a pas respecté le délai du 27 janvier pour soumettre aux États membres un projet final de dispositions à examiner et à débattre, et maintient pourtant la date du 27 mai pour un vote final sur ce qui semble être un document en constante évolution.



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