M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le Bloc en faveur des demandes anticipées d'euthanasie en cas d'Alzheimer

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik

Le Bloc québécois a déposé le 22 mai un projet de loi visant à permettre aux personnes atteintes de problèmes neurodégénératifs, comme l’Alzheimer, de demander de façon anticipée d’euthanasie et de se faire piquer une fois leur état se sera dégradé.

Le Bloc veut voir la loi canadienne changer parce que le Québec a passé une loi allant en ce sens et qu’elle ne peut être mise en application en raison du Code criminel du Canada.

Lors d’un point de presse, le député Luc Thériault, porte-parole du Bloc québécois en matière d’aide médicale à mourir, a expliqué les raisons de son parti. L’une d’elles est assez frappante. Selon Radio-Canada :

M. Thériault a critiqué le Parti libéral pour son inaction. « Je pensais que les libéraux étaient les champions du libre choix [...]. Si c’est valide pour le droit à l’avortement ou le droit de décider de notre propre corps, je ne vois pas pourquoi, en matière d’aide médicale à mourir et de demandes anticipées, ça ne serait pas plus vrai encore », a-t-il déclaré.

Certes, si le « droit » à disposer de notre corps comportait celui d’avorter (qui consiste à se débarrasser d’un être innocent), il devrait à plus forte raison permettre celui de se faire euthanasier. A contrario, s’il n’est pas licite de « choisir » de se faire euthanasier, il ne l’est pas non plus de se faire avorter. 

Il est frappant de voir qu’au fond, si on gratte un tant soit peu le verni de compassion qui recouvre l’« aide médicale à mourir » ou l’avortement, on finit toujours par retrouver le « mon-corps-mon-choix », devant lequel recule toute autre considération.

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire