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La question qui hante Andrew Scheer


Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada et chef de l'opposition à la Chambre des communes.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Andrew Scheer/Flickr

Après la défaite des dernières élections, le Parti conservateur du Canada a tenu sa première réunion du caucus. Après cela, il se fit poser une question embarrassante pour un politicien qui veut se faire bien voir dans notre Canada décadent. Selon MacLeans :

Et quelle a été la question posée à Scheer ?

« Croyez-vous qu'être gay soit un péché ? »

[...]

« Mon opinion personnelle est que je respecte les droits de chaque Canadien », a répondu Scheer sur la question du péché gay. C'était donc un « oui », étant donné que les deux points ne sont pas incompatibles entre eux. Qui sait ? Je suppose qu'il va falloir continuer à deviner.

Dans la même occasion ou dans une autre, MacLeans ne le précise pas, Andrew Scheer aurait même fait une déclaration plus explicite :

Un Andrew Scheer qui a dit quelque chose comme « étant donné mon éducation catholique, je trouve cette conversation personnellement difficile, mais je veux rassurer tous les Canadiens que, quelle que soit leur sexualité, je défendrai toujours leurs droits quoi qu'il arrive » obtiendrait au moins des points brownie pour leur authenticité. Mais même dans ce cas, Mais même comme cela, ça ne fera probablement que tomber à plat.

Pourtant, Il est évident qu’Andrew Scheer croit qu’être gay est un péché, si, dans la question, la définition d'être gay c’est entretenir des relations sodomites, l’un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel.

Cependant, la réponse d’Andrew Scheer reste ambiguë, vue qu’il ne précise pas si la sodomie fait partie des droits des Canadiens qu’il protège. Normalement, pour un catholique au regard de la vérité, un péché n’est jamais un droit, et même s’il dit que « quelle que soit leur sexualité, je défendrai toujours leurs droits quoi qu'il arrive », l’ambiguïté demeure puisque même les personnes qui pèchent ont encore des droits, dont celui d’arrêter de pécher. Aussi, il peut légitimement défendre les droits de tous les Canadiens, même de ceux dont il est particulièrement question ici.

Mais une réponse publique amphibologique devant une telle question peut être cause de scandale, on pourrait croire qu’Andrew Scheer pense qu’il bon de protéger la possibilité de poser des actes mauvais, et c’est peut-être ce qu’il pense, question que je ne puis trancher.

Le fait est, d’après MacLeans, que si Andrew Scheer ne répond pas clairement à la question « Croyez-vous qu'être gay soit un péché ? » et de préférence par « non », elle reviendra constamment sur le tapis, l’auteur de l’article affirmant que les gays et les gens qui n’ont rien contre eux n’entendront pas ou ne croiront pas le message de paix d’Andrew Scheer ; le Canada du 21e siècle ne serait pas propice aux politiciens qui ne sont pas fervemment en faveur de la contre nature.

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