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La pilule abortive est réversible

Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik

Un médecin généraliste, qui préfère rester anonyme, révèle plusieurs « mensonges médicaux » trop souvent proférés aux femmes enceintes, dans un entretien publié sur le site L’Incorrect.

Tout d’abord, rappelons que l’avortement médicamenteux requiert la prise de deux substances. « Le premier comprimé donné aux femmes (…) est la Mifegyne, qui est un anti-progestatif ». Il vise à décoller le placenta et à dilater le col de l’utérus. Ensuite, une femme qui a recours à un avortement médicamenteux se voit prescrire « de la prostaglandine — une hormone qui provoque des contractions », comprimé à prendre deux jours après le premier.

« Ce qu’il faut savoir c’est que les médecins et les sages-femmes lorsqu’ils donnent le comprimé à la mère, lui disent “ce médicament arrête le cœur du bébé”. Ce qui est un vrai mensonge médical, dénonce le praticien. Heureusement aucun médicament ne peut instantanément tuer le bébé. En fait ce médicament décroche le placenta et entraîne dans les deux à trois jours : la mort de l’embryon, du fœtus, car celui-ci sera décroché complètement et ne sera donc plus ni nourri, ni oxygéné », explique-t-il.

Le docteur aborde ensuite un autre point capital : « Quand les femmes veulent se rétracter, le médecin leur dit “vous ne pouvez pas vous arrêter, l’enfant sera anormal”. Ce qui est faux. L’anti-progestatif n’agit que sur le placenta, pas sur l’enfant lui-même, il n’entraîne pas de malformation. En revanche le deuxième comprimé, la prostaglandine, entraîne dans 4 % des cas des malformations des membres et plus rarement une atteinte du cervelet. »

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« Parfois, lorsqu’il y a un “échec à l’avortement”, le bébé s’est accroché et est toujours vivant, dans ce cas il est possible de le sauver même après le deuxième comprimé, toujours en donnant de la progestérone. En général, les médecins proposent plutôt une IVG par aspiration », accuse-t-il.

Le docteur revient ensuite longuement sur la gravité de la situation de chaque femme : « En général lorsqu’elles prennent la décision d’avorter, ce n’est pas une vraie décision, elles agissent sous la panique. Elles vont voir un médecin ou une sage-femme pour réfléchir mais on ne le leur permet pas. On leur dit souvent “prenez ça, ça va être réglé tout de suite”. Sauf qu’une fois qu’elles ont avalé le premier comprimé, elles se disent “mais qu’est-ce que je viens de faire, ce n’est pas ça que je voulais” », explique-t-il.

« Les femmes qui m’appellent ont presque toujours été précipitées dans leur décision. On ne leur donne pas assez de temps pour réfléchir, estime le médecin. Il suffit qu’elles disent que la grossesse n’était pas prévue, pour que dans les plannings familiaux, on leur dise qu’il faut “y remédier” et dans ces cas-là, on leur propose l’IVG médicamenteuse. »

« La femme enceinte en tout début de grossesse a des variations d’humeur assez importantes, elle peut passer de l’euphorie au désespoir. C’est un moment de grande vulnérabilité, et si on ajoute à cela le fait que la grossesse soit imprévue, c’est la panique totale. […] Elle aurait besoin d’être rassurée, qu’on lui dise qu’elle sera une bonne mère. Or actuellement, dans la société, si la grossesse n’est pas planifiée, la femme n’entend jamais ces paroles réconfortantes », regrette-t-il.

« Ce qui est terrible, c’est que c’est à ce moment où la femme est le plus vulnérable, que la proposition d’avortement va arriver. Elle ne va la plupart du temps, pas savoir dire “non” et le regretter aussitôt. Il y a surtout un manque de temps et d’écoute pour ces femmes-là », conclut le patricien.



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