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La dictature du relativisme dans l’Église au Québec

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)

Saint Jean-Paul II, le prophète, a écrit 3 encycliques qui à mes yeux sont trois sommets s’attaquant de front à la dictature du relativisme qui sévit dans plusieurs milieux se disant « catholiques » au Québec.

Veritatis Splendor, Foi et Raison, Evangelium Vitæ.

Je retiens la première et la troisième.

Les anciens étudiants en théologie morale se souviennent comment les professeurs dans les universités québécoises effleuraient à peine l’encyclique Veritatis Splendor, sans la nommer, disant parfois que quelques théologiens marginaux avaient une position différente de la leur, à la fin de leur cour.

Quant à Evangelium Vitæ, le silence total.

Ce que l’on entend par contre actuellement, c’est cette véritable haine de saint Jean-Paul II, que l’on voudrait décanoniser. On essaie de lui trouver un crime qui permettrait de le disqualifier. Malheureusement pour ces haineux, c’est plutôt des miracles que le Seigneur a voulu prodiguer par son intercession, pour permettre à l’Église de le placer sur les autels en bonne et due forme. De même pour Mère Teresa, là aussi, détestée par toute une frange se voulant « catholique progressiste ».

Le point en commun de ces deux grandes figures de sainteté de l’Église catholique : leur absence de peur à dénoncer le crime de l’avortement. Avec amour pour l’enfant et la mère, mais sans les nuances si chères aux adeptes du relativisme ne voulant surtout pas apporter de conclusions définitives à des questions qu’ils aiment laisser ouvertes, comme un tableau à contempler, certainement pas une cause où s’engager… La question de l’avortement est « compliquée » vous dira-t-on. Et l’on s’enfoncera dans des nuances qui ne tiennent pas la route, mais qui tiennent le temps… et font passer leurs auteurs pour des gens réfléchis. L’important étant de démontrer une pensée personnelle…

Impossible d’avoir une conversation honnête avec ces personnes qui ne vous répondront jamais sur l’évidence de l’humanité de l’enfant à naître, ou sur la vie des personnes malades à protéger de l’euthanasie. Ils sont « nuancés »…

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Il y aura toujours des gens qui, comme cela, sur certaines questions, adorent la réflexion éternelle, frein à toute action, à tout engagement, surtout à tout comportement compromettant indiquant que l’on ne serait plus en phase avec l’esprit du monde… Il faut douter pour montrer patte blanche.

Peu importe que des dizaines de millions d’enfants aient été torturés et tués depuis des décennies. Qu’a-t-on à faire des personnes que les médias ont convaincues que la meilleure solution était de se faire tuer par piqûres ? Les morts ne parlent pas, ne peuvent rien nous reprocher, ne peuvent mettre en doute ni notre intelligence, ni notre présentabilité. Ne pas dire un mot pour défendre ces vies sans défense n’apportera aucune perte, au contraire, la crédibilité, l’autorité d’être un penseur qui comprend la « complexité » de la situation.

Jean-Paul II l’inqualifiable qui a osé répéter que la question de l’ordination des femmes était close selon la volonté expresse du Christ ! Fin de la conversation. Même après sa mort, certains désirent le faire disparaître.

Cela fait des décennies que l’Église au Québec est engluée par ces « catholiques » qui puent la pusillanimité et l’ont répandu partout, éteignant le feu de l’évangélisation, du témoignage, le réduisant à la complexité de questions à débattre éternellement, dans la contemplation béate de sa réflexion personnelle inachevée, inachevable…

Quand on exprime avec fierté son doute infaillible à la face de tous, comme preuve de son intelligence, il est conspué celui qui viendrait mettre en doute ce doute de si belle apparence… Des décennies de crainte au Québec de ne pas montrer que l’on est dans un « doute raisonnable »… figeant toute action, tout partage du Christ, dont d’ailleurs on ne connaîtrait à peine l’histoire sous les récits évangéliques prosélytes…

Qui ne serait paralysé ? Peut-on imaginer les apôtres doutant de la résurrection du Christ après l’avoir vu, pour se montrer intelligent ? Quelle bonne nouvelle auraient-ils eu à annoncer ?

Si nous voulons devenir une Église significative au yeux du monde, pas seulement une église que l’on méprise car elle ne veut surtout pas déranger, il nous faut avoir la foi. Et parler avec la force de la conviction, du Christ et de notre prochain le plus vulnérable, l’enfant que l’on s’apprête à tuer, la personne ne voulant plus de la vie qui lui reste… tout cela comme résultat d’une foi donnée par Dieu et non pas d’un doute…

En cette fête de Frédéric Ozanam, fondateur de la Société Saint Vincent de Paul, souvenons-nous du feu de cet apôtre qui voulait enserrer le monde dans un réseau de charité. Et n’oublions pas que le plus pauvre dont il voulait prendre soin, aujourd’hui, c’est celui qui n’a même pas le droit d’être pauvre et à qui on enlève la vie, au cas où il serait pauvre et malheureux dans sa vie à venir, ou dans les jours qui lui restent.

Comme toute dictature, la dictature du relativisme est meurtrière.

Saint-Jean-Paul II qui avez combattu tant de dictatures, priez pour nous !



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