Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fotofabrika/Adobe Stock
16 mai 2022, Austin, Texas (LifeSiteNews) ─ Le Texas peut enquêter sur les interventions transgenres sur les mineurs ─ opérations et médicaments ─ en tant que « maltraitance d’enfants », selon une décision rendue vendredi par la plus haute Cour de l’État.
La Cour suprême du Texas (SCOTX) a levé l’injonction d’un tribunal inférieur empêchant le Département des services familiaux et de protection (DFPS) d’enquêter sur les parents pour « abus d’enfant » si leurs enfants prennent des médicaments transgenres ou subissent des mutilations génitales ou d’autres chirurgies transgenres.
Le tribunal a statué que, puisque ni le gouverneur Greg Abbott ni le procureur général Ken Paxton ne pouvaient exiger du DFPS qu’il enquête sur les cas de maltraitance d’enfants, les plaignants ne pouvaient pas faire valoir que l’ordonnance de février du gouverneur Abbott ordonnant au DFPS de lancer les enquêtes était un règlement créé de manière inappropriée. Au Texas, les secrétaires des départements ne sont pas tenus de suivre les directives du gouverneur ou du procureur général.
« Le DFPS n’a pas besoin de la permission des tribunaux pour enquêter, mais il a besoin de la permission des tribunaux pour prendre des mesures sur la base d’une enquête », a déclaré l’opinion majoritaire. « À ce stade, avant de rendre des ordonnances, un tribunal devrait décider si la maltraitance de l’enfant examinée et alléguée par le DFPS, est considérée comme telle en vertu de la loi texane. »
Une enquête spécifique sur une personne de 16 ans souffrant de dysphorie de genre reste bloquée dans l’attente d’une action en justice distincte visant à mettre fin à l’enquête, selon l’Austin-American Statesman.
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Le procureur général Paxton a qualifié la décision de vendredi de victoire. « Nous venons d’obtenir une victoire pour les familles contre l’idéologie de genre des médecins, des grandes entreprises pharmaceutiques et des cliniques qui tentent de faire changer de sexe des enfants innocents et confus », a-t-il écrit sur Twitter. « Le SCOTX a donné son feu vert aux enquêtes que les tribunaux démocrates inférieurs ont gelées. “Transitionner” des enfants par chirurgie ou le moyen de médicaments est un abus et je ferai tout ce que je peux pour l’arrêter ».
Paxton avait précédemment rédigé un avis juridique qui soutenait que les chirurgies et les médicaments transgenres pouvaient constituer un abus sur un enfant.
« En examinant les questions de maltraitance des enfants, un tribunal prendrait probablement en compte le droit fondamental à la procréation, les questions de préjudice physique et émotionnel associées à ces procédures et traitements, les lois sur le consentement au Texas et dans tout le pays, et les normes existantes en matière de maltraitance des enfants », a-t-il écrit.
« Le code de la famille du Texas est clair ─ causer ou permettre un préjudice important à l’enfant ou à sa croissance et à son développement constitue un abus d’enfant », a écrit Paxton. « Les tribunaux ont jugé qu’une procédure chirurgicale inutile qui retire une partie saine du corps d’un enfant peut constituer une blessure ou un dommage réel et significatif pour l’enfant ».
Les personnes qui ont subi des soins dits « d’affirmation du genre » ont mis en garde contre les effets des médicaments et des interventions chirurgicales.
Helena Kerschner, une jeune femme qui a récemment « détransitionné », a expliqué à Michael Knowles comment l’Internet et les médias sociaux encouragent la confusion des genres. Elle a expliqué que l’insécurité que lui inspirait son corps à l’adolescence l’a conduite sur Tumblr, où « l’idéologie du genre est très présente ».
Il existe des « incitations sociales » à changer vos pronoms et à adopter l’idéologie du genre pour rester dans ces communautés en ligne, a déclaré Kerschner. Elle a raconté à Knowles que Planned Parenthood lui avait injecté des médicaments hormonaux pour la « transitionner » en homme, une décision qu’elle a vite regrettée.