M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

La Chambre des représentants des États-Unis adopte un projet de loi visant à protéger les bébés nés lors d’un avortement raté

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik

11 janvier 2023, Washington, D.C. (Lifesitenews) — Dans l’un des premiers actes du nouveau Congrès, la Chambre des représentants des États-Unis, dirigée par les républicains, a voté mercredi en faveur de deux initiatives pro-vie. L’une d’entre elles vise à garantir la protection juridique des bébés nés vivants après un avortement raté et l’autre à exprimer la condamnation par la Chambre des représentants des attaques contre les centres de grossesse.

Si ces votes témoignent d’un fort sentiment pro-vie au sein de la majorité républicaine de la Chambre, il est peu probable que ces mesures progressent au Sénat, contrôlé par les démocrates.

La Chambre a voté par 220 voix contre 210 mercredi pour adopter la H.R. 26, également connue sous le nom de « Born-alive Abortion Survivors Protection Act » (Loi sur la protection des survivants de l’avortement nés vivants), qui avait été introduite à la Chambre le 9 janvier. Elle modifierait le titre 18 du Code des États-Unis afin « d’interdire à un praticien de la santé de ne pas exercer le degré de soins appropriés dans le cas d’un enfant qui survit à un avortement ou à une tentative d’avortement ».

Selon la législation, si un avortement échoue et « entraîne la naissance d’un enfant vivant, l’enfant est une personne morale à tous égards en vertu des lois des États-Unis et a droit à toutes les protections de ces lois ».

Alors que la loi fédérale prévoit des protections pour les bébés nés après un avortement raté, la mesure exigerait spécifiquement que les professionnels de la santé traitent ces bébés comme « tout nouveau-né ou toute personne qui se rend dans un hôpital, une clinique ou tout autre établissement pour un dépistage et un traitement ou qui devient un patient sous sa responsabilité ».

La Chambre a voté en faveur de cette mesure malgré l’opposition véhémente des démocrates pro-avortement.

Le chef démocrate de la minorité de la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, qui a remplacé Nancy Pelosi après qu’elle ait quitté ses fonctions l’année dernière, s’est plaint que le projet de loi visant à protéger les bébés nés vivants après un avortement raté faisait partie d’une « marche vers la criminalisation des soins liés à l’avortement, une interdiction à l’échelle nationale ».

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Dans un communiqué de presse partagé avec LifeSiteNews avant le vote, la présidente de Susan B. Anthony Pro-Life America (SBA), Marjorie Dannenfelser, a affirmé que « le devoir le plus sacré de notre gouvernement est de protéger la vie de tous les Américains ».

« Nous remercions les dirigeants du GOP [parti républicain] de reconnaître le rôle crucial du gouvernement fédéral dans la protection de nos enfants les plus vulnérables et de leurs mères dans l’ère Dobbs », a déclaré Dannenfelser, faisant référence à l’arrêt historique de la Cour suprême de juin 2022 dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, dans lequel la Cour a annulé Roe v. Wade et a ainsi éliminé le « droit à l’avortement » fédéral.

Mme Dannenfelser a comparé les mesures prises par les républicains pour faire avancer un programme pro-vie aux priorités des démocrates, qu’elle a décrites comme « poussant à l’avortement sur demande jusqu’à la naissance et même à l’infanticide, payé par le contribuable ».

Elle a souligné le fait que les démocrates de la Chambre ont immédiatement fait pression pour un vote sur la Loi de protection de la santé des femmes, qui, selon elle, « rendrait obligatoire l’avortement sur demande tout au long de la grossesse dans les 50 États ». Mme Dannenfelser a fait remarquer que cette « législation extrême » n’a pas réussi à s’imposer l’année dernière au Sénat.

Lors des discours prononcés mercredi, les démocrates ont à plusieurs reprises fait le jeu de leurs adversaires en défendant l’avortement tardif et en confondant le traitement des fausses-couches avec l’avortement.

Dans un cas, la représentante Frederica Wilson a fait son plaidoyer en faveur de l’avortement en suggérant que les républicains veulent empêcher les femmes d’obtenir des soins appropriés en cas de fausse-couche. Pendant son discours, elle a montré un tableau représentant un enfant à naître entièrement formé dans le ventre de sa mère.

La représentante Sheila Jackson a également défendu explicitement l’avortement par naissance partielle (qui est déjà illégal aux États-Unis), qu’elle a présenté comme un « choix médical ».

Mary Margaret-Olohan du Daily Signal a souligné que l’avortement par naissance partielle, selon la loi de 2003 sur l’avortement par naissance partielle, est une procédure dans laquelle un avorteur « “accouche délibérément et intentionnellement par voie vaginale un fœtus vivant jusqu’à ce que... la tête entière du fœtus soit hors du corps de la mère” avant de couper le cou du bébé ».

Si les Américains restent divisés sur la question de l’avortement, un sondage NPR/PBS NewsHour/Marist du 20 mai 2022 a révélé que, bien qu’environ deux tiers des personnes interrogées se soient déclarés opposés à l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, environ 68 % des adultes américains, dont 52 % des démocrates, sont favorables à au moins certaines restrictions en matière d’avortement.

Contrairement aux démocrates, Mme Dannenfelser a déclaré que les législateurs républicains « sont alignés sur la majorité des Américains qui rejettent l’extrémisme pro-avortement ».

Mme Dannenfelser a déclaré que la résolution H.R. 26, ainsi qu’une autre résolution pro-vie (H. Res 1233), « affirmerait le caractère sacré de la vie humaine — née et à naître — en soutenant nos héros au service des femmes, des enfants et des familles dans les communautés de tout le pays et en garantissant que tout bébé qui survit à un avortement reçoit les mêmes soins que tout nouveau-né du même âge gestationnel ».

L’autre initiative mentionnée par Dannenfelser porte sur les récents attentats à la bombe incendiaire, le vandalisme et les menaces violentes proférées à l’encontre des centres de grossesse et des lieux de culte pro-vie.

La chambre basse a voté mercredi l’adoption de la résolution 1233, qui exprime « le sentiment de la Chambre des représentants condamnant les récentes attaques contre des installations, groupes et églises pro-vie ».

La résolution fournit une longue liste d’attaques enregistrées depuis mai 2022 contre des établissements et des églises pro-vie, et se termine par une condamnation des agressions, une reconnaissance du caractère sacré de la vie, et un appel à l’action pour que l’administration Biden « fasse respecter la sécurité publique et protège les droits des établissements, groupes et églises pro-vie ».

L’administration Biden a fait l’objet de pressions constantes de la part des groupes pro-vie pour qu’elle enquête de manière appropriée sur les attaques et les menaces contre les centres de grossesse et les églises.

Alors que le ministère de la Justice de Biden a poursuivi de manière agressive des militants pro-vie, allant jusqu’à envoyer des agents armés pour les arrêter chez eux devant leurs enfants, il a été beaucoup moins énergique dans la poursuite des enquêtes contre ceux qui ont attaqué et menacé les pro-vie.

L’inaction de la part des forces de l’ordre fédérales a conduit certains pro-vie à engager leurs propres détectives pour enquêter sur les attaques [dont ils ont été l’objet], rapporte LifeSiteNews.



Laissez un commentaire