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L’Hôpital d’Ottawa annonce la création d’un nouveau centre d’opérations de transition

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Art Photo/Adobe Stock

15 janvier 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Ottawa est la deuxième ville au Canada à ouvrir une clinique de « chirurgie d’affirmation du genre » qui mutilera les corps des Canadiens souffrant de dysphorie de genre.

Le 9 janvier, l’Hôpital d’Ottawa a annoncé que sa nouvelle clinique de « chirurgie d’affirmation du genre » acceptait désormais des patients pour des opérations irréversibles de genre, dont des chirurgies thoraciques (mastectomies, construction de seins), génitales (vaginoplastie, phalloplastie), et faciales.

« Nous acceptons actuellement les patients recommandés par les médecins », a déclaré le Dr Nicholas Cormier, chirurgien plasticien en chef et cofondateur de la clinique, dans un communiqué de presse. « Nous sommes prêts à desservir Ottawa et les communautés environnantes ».

Lancée en septembre 2023, la clinique est la deuxième au Canada à pratiquer des amputations, des mutilations génitales et des reconstructions faciales pour les personnes souffrant de dysphorie de genre.

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Selon le communiqué de presse, les procédures irréversibles comprennent : « la chirurgie faciale pour rendre les traits du visage plus masculins ou féminins », « la chirurgie du haut pour enlever du tissu mammaire pour une apparence plus masculine ou augmenter la taille des seins pour une apparence plus féminine », et « la chirurgie du bas pour transformer les organes génitaux ».

Bien que la clinique utilise le terme apparemment simple de « chirurgie du bas », il s’agit en fait d’une intervention chirurgicale irréversible et douloureuse qui mutile le patient de manière permanente. De nombreuses personnes ayant subi ces opérations ont depuis révélé qu’elles avaient défiguré leur corps et qu’elles s’étaient senties encore plus déprimées et perdues.

Auparavant, la seule clinique à pratiquer les trois opérations était celle de Montréal. Aujourd’hui, l’Hôpital d’Ottawa est le premier en Ontario et le deuxième au Canada à pratiquer ces opérations effroyables.

Dans le cadre du nouveau programme de santé trans du Centre de santé communautaire du centre-ville orientera les patients souffrant de dysphorie de genre à la fois vers la nouvelle clinique et vers la Clinique de la diversité des genres du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO).

Le communiqué de presse ne précise pas si tous les patients de la nouvelle clinique doivent être âgés de plus de 18 ans, se contentant d’indiquer que le centre de santé communautaire « oriente les patients qui ont atteint l’âge de 18 ans ».

LifeSiteNews a contacté l’hôpital pour demander quelle était la limite d’âge pour les procédures irréversibles, mais n’a pas reçu de réponse au moment de la publication.

« Cette annonce de l’Hôpital d’Ottawa représente une violation flagrante du serment d’Hippocrate de ne pas faire de mal », a déclaré Jack Fonseca de la Coalition nationale pour la Vie à LifeSiteNews.

« Couper les seins en bonne santé des femmes et des jeunes filles mineures, ainsi que castrer les hommes et les garçons mineurs, c’est mutiler et endommager de façon permanente les patients », a-t-il poursuivi. « Il s’agit d’expérimentations de niveau nazi, du type de celles qui feraient rougir le tristement célèbre docteur Mengele. Lorsqu’elles sont pratiquées sur des enfants mineurs, il s’agit également d’une forme horrible de maltraitance des enfants ».

« Il est choquant de voir un hôpital se vanter de ses projets de mutilation et d’amputation de parties saines du corps », a-t-il ajouté. « Il est évident que le personnel médical et les administrateurs de l’hôpital sont aveugles au mal qu’ils commettent ».

La nouvelle, publiée sur X (Twitter), a suscité de vives critiques chez les Canadiens, qui ont qualifié les actes de l’hôpital d’abus et de mutilation.

« En tant que femme de l’Ontario, je suis consternée que mes impôts servent à financer des opérations chirurgicales irréversibles au lieu d’être investis dans des services de santé mentale pour aider les personnes souffrant de dysphorie », a écrit une usagère.

« Alors vous charcutez le corps de personnes vulnérables afin de vous enrichir sur le dos de leur assurance maladie ? » a demandé un autre usager.

Comme LifeSiteNews l’a déjà noté, la recherche ne soutient pas les affirmations des activistes transgenres, selon lesquelles l’intervention chirurgicale ou pharmaceutique « affirmant » la confusion est un « soin médical nécessaire » ou est utile pour prévenir le suicide des personnes confuses quant au sexe.

En fait, outre l’affirmation d’une fausse réalité selon laquelle il est possible de changer de sexe, les chirurgies et les médicaments transgenres ont été associés à des dommages physiques et psychologiques permanents, notamment des maladies cardiovasculaires, une perte de densité osseuse, des cancers, des accidents vasculaires cérébraux et des caillots sanguins, l’infertilité et la tendance au suicide.

Il existe également des preuves irréfutables que les personnes qui subissent une « transition de genre » sont plus susceptibles de se suicider que celles qui ne subissent pas d’intervention chirurgicale irréversible. Une étude suédoise a révélé que le risque de suicide était 19,2 fois plus élevé chez les personnes ayant subi une opération de « changement de sexe ».

En effet, il est prouvé que l’approche la plus aimante et la plus utile à l’égard des personnes qui pensent être d’un autre sexe n’est pas de les conforter dans leur confusion, mais de leur montrer la vérité.

Une nouvelle étude sur les effets secondaires des opérations chirurgicales visant à changer le sexe des personnes transgenres a révélé que 81 % des personnes ayant subi une telle opération au cours des cinq dernières années ont déclaré avoir ressenti des douleurs simplement en se déplaçant normalement dans les semaines et les mois qui ont suivi, et que de nombreux autres effets secondaires se sont également manifestés.

En outre, LifeSiteNews a compilé une liste de professions médicales et d’experts qui mettent en garde contre les chirurgies transgenres, avertissant de changements irréversibles et d’effets secondaires à vie.

Comme l’a démontré le rapport de Matt Walsh du Daily Wire sur le centre médical de l’université Vanderbilt qui promeut les chirurgies mutilantes, la véritable raison pour laquelle les hôpitaux et les sociétés pharmaceutiques encouragent les chirurgies et les hormones transgenres est de « faire beaucoup d’argent ».

Une « reconstruction de la poitrine », par exemple, coûte environ 40 000 dollars par personne, selon le Dr Shayne Sebold Taylor.

M. Jack Fonseca, de la Coalition nationale pour la Vie, a révélé qu’il croyait qu’une partie de la motivation de la nouvelle clinique était le profit des médecins : « Il est de notoriété publique que l’industrie de la chirurgie de changement de sexe est très lucrative. Les opérations chirurgicales et les médicaments sont extrêmement coûteux et très rentables pour les hôpitaux et les personnes qui travaillent dans ce domaine ».

« C’est triste à dire, mais je soupçonne l’Hôpital d’Ottawa d’avoir mis de côté ses obligations éthiques et morales pour se lancer à la poursuite d’un “segment de marché” rentable qui fait commerce de la misère humaine », a déploré M. Fonseca.

« Un jour, lorsque le public se rendra compte que l’industrie des soins dits “d’affirmation du genre” est un crime massif contre l’humanité, ces médecins et administrateurs devront peut-être être jugés pour leurs crimes, tout comme les médecins allemands ont été jugés à Nuremberg pour leur participation honteuse aux expériences médicales nazies ».



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