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L’Alberta est la première province à s’opposer publiquement à l’élargissement de l’euthanasie au Canada


Danielle Smith, premier ministre d'Alberta.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News/YouTube

31 janvier 2023, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — Le premier ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a déclaré que sa province « s’oppose » à l’élargissement des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale et a promis que son gouvernement examinerait sur la question.

« Nous consultons des experts en droit et en santé mentale au sujet de la législation proposée et de son impact sur les personnes ayant des problèmes de santé mentale », peut-on lire dans une déclaration envoyée hier aux médias par le cabinet du premier ministre.

La déclaration de Mme Smith indique également que, compte tenu de la « responsabilité du gouvernement de l’Alberta de fournir des services de soins de santé et de réglementer la profession de la santé », la province s’oppose catégoriquement à ce que « le gouvernement fédéral aille de l’avant avec l’élargissement de l’admissibilité au programme d’AMM sans l’accord de la province ».

La déclaration du bureau de Mme Smith fait de l’Alberta la seule province canadienne à s’opposer publiquement à la nouvelle loi sur l’aide médicale à mourir (AMM), qui doit entrer en vigueur plus tard cette année.

Bien que Mme Smith elle-même ait un bilan mitigé en ce qui concerne les questions de vie telles que l’avortement, le Parti conservateur uni (PCU), sous sa direction et celle de son prédécesseur, Jason Kenney, a alloué des millions de dollars à des programmes de soins palliatifs favorables à la vie.

Au niveau national cependant, les défenseurs de la vie ont tiré la sonnette d’alarme sur le programme d’euthanasie du gouvernement Trudeau, dont la permissivité n’a cessé de croître.

Jusqu’à ce qu’un report de dernière minute soit annoncé par le ministre de la Justice de Trudeau, David Lametti, à la suite d’une vive opposition des groupes pro-vie, des associations de santé mentale et des politiciens conservateurs, les lois sur l’AMM du Canada devaient être étendues en mars 2023 pour s’appliquer aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale et même aux enfants considérés comme des « mineurs matures ».

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Cet élargissement devait intervenir dans le cadre de l’adoption en 2021 du projet de loi C-7, qui libéralisait davantage la pratique de l’euthanasie après sa première légalisation en 2016.

Selon Alex Schadenberg, président d’Euthanasia Prevention Coalition, c’est probablement en raison de la couverture médiatique négative que les libéraux de Trudeau ont décidé de retarder la mise en œuvre du projet de loi C-7.

Il a déclaré au Western Standard qu’une pression « écrasante » s’exerçait sur le gouvernement pour qu’il « temporise maintenant ».

M. Schadenberg a fait remarquer que les libéraux ont peut-être cherché à retarder l’élargissement de l’AMM en raison d’une possible élection au printemps, mais dans l’état actuel des choses, il faudra attendre au moins un an avant que des directives définitives concernant les nouvelles règles soient publiées.

Les lois de plus en plus permissives du Canada ont permis à l’euthanasie d’augmenter de 32 % depuis 2020, avec plus de 10 000 personnes décédées [par euthanasie] rien qu’en 2021.

Au début du mois, les groupes canadiens de personnes handicapées ont pris sur eux de dire à leurs membres que leurs vies « comptent » et qu’ils ne leur recommanderont pas d’obtenir un suicide assisté sanctionné par le gouvernement.

De façon inquiétante, comme l’ont noté les défenseurs de la vie, les données montrent que depuis que l’AMM s’est répandue, plus de la moitié des transplantations d’organes dans le monde proviennent de personnes qui ont été euthanasiées au Canada.

Réagissant à ce développement, la présidente de la société pro-vie Delta Hospice Society, Angelina Ireland, a déclaré à LifeSiteNews il y a quelques semaines que les législateurs canadiens ont « déchaîné la boîte de Pandore sur notre nation ».

« Nous avons vu des Canadiens qui ne sont même pas en train de mourir être admissibles à une exécution sanctionnée par l’État », a-t-elle déclaré. « L’une des conséquences les plus horribles et macabres des politiques libérales d’euthanasie est l’augmentation du trafic d’organes humains sur le “marché rouge”. »



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