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Jamais les femmes ne trouveront de meilleurs alliés que chez les chrétiens pro-vie

Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist

Réflexions à l’occasion du 8 mars, dit « Journée internationale des femmes »

En ce 8 mars, au Québec et ailleurs dans le monde, est soulignée la « Journée internationale des femmes », connue également sous le nom de « Journée internationale des droits des femmes ».

Cette journée fut d’abord célébrée au début du 20e siècle à la suite d’un appel du Parti socialiste d’Amérique. En 1921, l’Union soviétique, par la voix de son président Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, fut le premier pays à officialiser cette fête laïque et à consacrer la date du 8 mars, ce qui mène à croire qu’il s’agissait avant tout d’une campagne de recrutement des femmes afin d’attiser la lutte des classes et transformer un capitalisme en déliquescence en utopie des travailleurs affranchis de leurs chaînes.

D’abord cantonnée au bloc soviétique, cette journée fut importée en Occident par le truchement du mouvement féministe des années 60. À cette époque, certaines femmes — mais certainement pas toutes, heureusement — croyaient que la reconnaissance de leur dignité passait par une lutte à la fois contre l’homme, « l’oppresseur » qui bafouait leurs droits, et contre le système d’oppression qu’il aurait mis en place pour protéger ses acquis.

Or, ce système d’oppression comprenait tous les éléments qui forment notre civilisation : famille, religion, mœurs et coutumes, modes de pensée, tout devait être rejeté pour ce qu’il contenait « d’opprimant ». Bien évidemment, la religion du Père tout-puissant devait être rejetée sous prétexte qu’il légitimait la structure patriarcale de la famille et de la société.

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Une morale millénaire a également été rejetée comme intrinsèquement perverse : il fallait soi-disant affranchir la femme en abolissant même toute velléité de morale chrétienne traditionnelle. Furent alors légalisés l’avortement, la contraception, le divorce. Avec les lois, les mœurs « oppressantes » devaient elles aussi être « renouvelées » : la pudeur, la modestie et l’humilité firent place à l’exhibitionnisme éhonté et l’orgueil.

Dans le sillon de ce féminisme vinrent alors des revendications toujours plus particularisées ou « intersectionnelles ». Femmes métisses handicapées, femmes « trans », homosexuels, « trans » racialisés, autant de cas particuliers auxquels il fallait accorder des droits envers et contre tous, spécialement envers l’homme chrétien, symbole du statu quo « injuste ».

Aujourd’hui, le « progrès » faisant son chemin, nous en sommes venus à nous demander si vraiment la femme existe en tant que telle, car n’est-ce pas user de catégories patriarcales « essentialistes » et par trop biologiques que de définir la femme, selon la définition classique, comme un être humain de sexe féminin ?

Or, heureusement que la définition de la femme n’est pas sous le contrôle des féministes. Car mise à part la définition classique, il n’y en a pas d’autre. Même les « femmes » trans, c’est-à-dire des hommes qui se croient femmes, admettent qu’il existe un genre masculin et un genre féminin. Leur tort est de séparer entièrement le caractère sexué de tout être humain de la biologie, alors que ce caractère, cette nature et tous les devoirs qu’elle impose sont d’abord inscrits dans la chair même des hommes et des femmes : Homme et femme, il les créa.

L’existence d’une nature féminine, et d’une raison qui transcende le temps, la culture, l’homme et la femme, démontre bien l’impasse du féminisme : à force de déceler partout, dans nos modes de vie et de pensée, des vecteurs d’oppression et de micro-agression envers la femme, le féminisme discrédite l’exercice de la raison, par lequel nous pouvons affirmer qu’il existe un être appelé « femme ». Ce féminisme est donc à proprement dire anti-femme, c’est-à-dire que, tout en prétendant agir pour elle et en son nom, il abolit la femme, la réduisant à un complexe informe de pulsions et de revendications toujours plus ridicules. Les féministes — et je mets dans cette catégorie les femmes et les hommes qui s’en réclament — ne sont pas les amis des femmes.

En revanche, jamais les femmes ne trouveront de meilleurs alliés que chez les chrétiens pro-vie, hommes et femmes. Jamais les chrétiens ne se résigneront à accepter qu’une femme n’est épanouie que dans la mesure où elle se fait l’égale de l’homme, à tous égards. Non, l’anthropologie chrétienne affirme que la femme et l’homme sont différents : égaux en dignité, mais inégaux en capacités et en dispositions. Jamais un chrétien n’acceptera qu’une femme qui se fait meurtrière de sa progéniture exerce un droit, car un droit est orienté au bien, et le geste violent de l’avortement, loin d’être bon, est aussi dommageable à l’âme de la femme meurtrie qu’il l’est sur le corps de l’enfant déchiqueté.

Le christianisme élève la femme à une hauteur que nulle autre culture ancienne n’aurait pu imaginer. Il va jusqu’à affirmer que la mère de Dieu, la bienheureuse Vierge Marie, est la créature la plus grande qui soit, dépassant même les anges en dignité.

En ce jour international des femmes, les femmes et les hommes de Campagne Québec-Vie souhaitent aux femmes de l’Occident, et du Québec en particulier, de discerner que leurs véritables amis sont chrétiens et pro-vie. Que nous défendrons avec acharnement votre droit d’être vous-mêmes, et non une mauvaise imitation des hommes ; votre droit d’être des êtres de chair, des humains, et non des êtres post-humains endiablés, revendicatifs et violents.

En ce jour international des femmes nous souhaitons à toutes les femmes — nos sœurs, nos épouses, nos mamans, nos tantes, nos amies — bonheur, paix, et une vie remplie d’amour ! Jamais les chrétiens ne flatteront l’orgueil d’une personne se croyant suffisante à elle-même et toute-puissante, sans assistance divine. C’est quelqu’un d’autre qui, la haïssant de toutes ses forces et voulant la briser et la faire disparaître, susurra à la femme ce mensonge qu’une répudiation de l’ordre établi par Dieu lui permettra de se diviniser.

Nous souhaitons surtout aux femmes du Québec d’être régénérées par la grâce divine que les féministes rejettent ; or, il est essentiel à tout être humain d’avoir l’humilité de reconnaître que nous avons besoin d’être sauvés, surtout de nous-mêmes, et que le Seul qui puisse le faire est Jésus Christ.

Georges Buscemi
Président de Campagne Québec-Vie



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