Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (montage) : Pxfuel/Nathan Sugg/Wirestock/Adobe Stock
Selon les estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances en 2027. Bien que la population continue à croître à cause de l’immigration, le Québec selon les prévisions de l’ISQ devant atteindre les 10 millions dans 20 ans, l’« accroissement naturel » de la population québécoise plafonnera d’ici 2027. Selon Le Devoir :
À l’instar de nombreux pays occidentaux, l’accroissement naturel de la population québécoise plafonnera d’ici trois ans, estime l’ISQ. Il est déjà négatif depuis quelques années au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en Mauricie et plus récemment au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
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Cela fait des décennies que le Québec a un taux de natalité en dessous du seuil du renouvellement des générations. Aujourd’hui, outre le rapport négatif naissances-décès qui sera bientôt notre lot, c’est aussi le vieillissement de la population qui continue sa course. Nous avons maintenant plus de vieillards de 65 ans et plus que de jeunes de 0 à 19 ans. Selon Le Devoir :
Le vieillissement de la population a franchi un cap dernièrement. La cohorte des plus de 65 ans dépasse dorénavant celle des 0-19 ans.
Dans la foulée de ce vieillissement collectif, les aînés de plus de 85 ans devraient tripler en nombre d’ici quelques décennies. L’ISQ prévoit qu’ils passeront de 209 000 à 583 000 entre 2021 et 2071. L’essentiel de cette hausse sera observable d’ici 2039.
Être centenaire deviendra de plus en plus courant. On devrait compter environ 18 500 Québécois de plus de 100 ans en 2071, comparativement à environ 2300 en 2021.
Le fait qu’un peuple n’ait pas assez d’enfants pour assurer ne fût-ce que le remplacement des générations me sidère. Je ne comprends pas tous ces Canadiens français, ou Québécois de souche si vous préférez, qui se disent nationalistes, indépendantistes ou souverainistes et qui en même temps soutiennent l’usage de la contraception et de l’avortement. En soutenant ces deux dernières pratiques, ils sapent les espoirs mêmes de leur peuple : un peuple sans enfants est destiné à disparaître. Ce faisant, ils sont les pires anti-nationalistes qui soient.
Mais ceci n’est qu’une facette de la question de l’avortement (et de la contraception, la contraception hormonale ayant souvent un côté abortif) dont le centre est l’enfant à naître, sauvagement massacré lors d’une procédure médicalisée.