Plus de décès que de naissances au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Dernièrement, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié un rapport sur la démographie québécoise, révélant des chiffres consternants : pour la première fois de notre histoire, il y a eu plus de décès que de naissances, rapporte La Presse.
Ainsi, entre juillet 2023 et juillet 2024, il y a eu 1550 décès de plus que de naissance, ce qu’on appelle l’accroissement naturel de la population a donc été négatif durant cette période.
Autre facteur inquiétant, mais qui suit, pour ainsi dire, naturellement la baisse de la natalité, l’âge moyen est monté jusqu’à 43 ans.
Les causes de cette dénatalité ne sont pas abordées par l’article de La Presse qui rapporte les chiffres de ISQ. Nous pouvons en nommer quelques-unes :
- La difficulté de fonder une famille : maintenant, plus que jamais, avec la hausse des prix, il est de plus en plus difficile pour les jeunes de fonder une famille.
- L’instabilité des foyers : beaucoup de jeunes, passés par les classes du monopole de l’éducation du Québec, n’ont pas appris à fonder une famille stable, bien au contraire ! ils se font enseigner à vivre dans le libertinage le plus complet, bien loin de l’idée d’avoir des enfants, avec à la clef, pour éviter cette dernière éventualité, la contraception et l’avortement comme garanties.
- En parlant d’avortement et de contraception, ce sont certainement les deux causes principales au désastre démographique du Québec, dans les dernières années, le Québec avait entre 20 000 à 30 000 avortements par an.
Quiconque a à cœur l’avenir du Québec doit s’opposer avec fermeté à ces fléaux, notamment la corruption de la jeunesse, l’avortement et la contraception.
Il y aura plus de décès que de naissances au Québec en 2027
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (montage) : Pxfuel/Nathan Sugg/Wirestock/Adobe Stock
Selon les estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances en 2027. Bien que la population continue à croître à cause de l’immigration, le Québec selon les prévisions de l’ISQ devant atteindre les 10 millions dans 20 ans, l’« accroissement naturel » de la population québécoise plafonnera d’ici 2027. Selon Le Devoir :
Lire la suiteÀ l’instar de nombreux pays occidentaux, l’accroissement naturel de la population québécoise plafonnera d’ici trois ans, estime l’ISQ. Il est déjà négatif depuis quelques années au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en Mauricie et plus récemment au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La démographie de l’Afrique connaît une baisse inédite et rapide
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Seyiram Kweku/Pexels
Voilà des décennies qu’on nous explique que l’Afrique connaît une démographie galopante qui provoquera — « changement climatique » aidant — une pression migratoire inédite sur les pays développés. Mais les prédictions des démographes sont démenties par les faits : la fertilité africaine connaît une baisse inédite et rapide — dans le sillage d’un mouvement mondial de contraction et de vieillissement des populations qui fait que dans la majorité des pays, les naissances ne sont déjà plus à même d’assurer le remplacement des générations.
Face à ce lent suicide, la vitalité africaine constituait une sorte de preuve que la fatalité n’existe pas. N’oublions pas, au passage, que l’une de ses grandes raisons aura été l’œuvre des colonisateurs occidentaux, qui ont apporté les infrastructures, les soins modernes — souvent grâce à l’Eglise catholique —, l’amélioration de l’hygiène, l’amélioration spectaculaire de la santé infantile…
Plus récemment, l’ONU et les grandes institutions internationales publiques et privées ont au contraire tout fait pour diffuser ce qu’elles appellent la « santé reproductive » : en clair, la contraception sous toutes ses formes et la pression pour légaliser l’avortement.
MercatorNet résume ainsi les statistiques à jour en 2021 publiées par la revue scientifique The Lancet : « L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde dont l’indice synthétique de fécondité (ISF) est supérieur au taux de remplacement, actuellement estimé entre 4,3 et 4,6. Le taux de fécondité est passé de 8 % des naissances mondiales en 1950 à 30 % en 2021, pour atteindre 54 % à la fin du siècle. Bien que l’ISF de la région diminue rapidement, toute contraction de la population subsaharienne ne se produira pas avant au moins un siècle. »
Lire la suiteLe rapport de l’ONU pour la Journée mondiale de la population exhorte les femmes des pays vieillissants à ne pas avoir d’autres enfants
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
12 juillet 2023 (LifeSiteNews) — L’Organisation des Nations Unies (ONU) a publié un nouveau rapport sur l’état de la population mondiale qui préconise l’avortement et la contraception pour résoudre les « problèmes démographiques » du monde et affirme que les pays ne devraient pas essayer d’augmenter les taux de natalité bien qu’ils soient inférieurs au niveau de remplacement.
« La promotion de l’égalité des genres est une solution transversale à de nombreuses questions démographiques », a affirmé le Fonds des Nations unies pour la population dans un communiqué concernant la « Journée mondiale de la population 2023 ».
« La réalisation de la santé et des droits sexuels et reproductifs pour tous est le fondement de l’égalité des sexes, de la dignité et des opportunités », poursuit le communiqué.
Comme l’ONU l’a indiqué à plusieurs reprises dans ses documents, la principale solution pour parvenir à l’« égalité des sexes » consiste à renforcer les « droits et la santé en matière de sexualité et de procréation », c’est-à-dire l’avortement et la contraception.
Dans le rapport « État de la population mondiale 2023 » du Fonds des Nations unies pour la population, les auteurs affirment que « l’égalité des sexes », c’est-à-dire l’accès à l’avortement et à la contraception, est bénéfique pour tous les pays, et que même les nations dont les taux de fécondité sont inférieurs au seuil de remplacement ne devraient pas essayer d’augmenter les taux de natalité.
Lire la suiteSteven Mosher, du Population Research Institute, annonce une dénatalité inédite dans le monde entier, Afrique comprise
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Joachim Huber/Flickr
Fondateur et président du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation, Steven Mosher vient de publier une tribune pour expliquer que The Population Bomb, le livre par lequel Paul Ehrlich annonçait l’apocalypse démographique au début des années 1970, est totalement contredit par les faits : c’est la bombe de la dénatalité et de la dépopulation qui menace aujourd’hui le monde entier, y compris l’Afrique. Pour le plus grand plaisir de certains… D’autres faisaient déjà un constat analogue en 2018. Voici la traduction intégrale de l’article de Steven Mosher.
J.S.
Steven Mosher annonce l’effondrement démographique mondial
La bombe démographique a fait pschitt.
Nous savons depuis des décennies que l’Europe et l’Amérique du Nord se mouraient et que la Chine commettait un suicide démographique en s’engageant dans une politique de l’enfant unique. Au cours du dernier quart de siècle, la plupart des pays du reste du monde, y compris l’Amérique latine et le reste de l’Asie, leur ont rapidement emboîté le pas.
Toutefois, les taux de natalité en Afrique subsaharienne sont restés élevés, et les adeptes du Population Bomb se sont emparés de ce fait pour justifier la poursuite de leur guerre contre les êtres humains. Ce rassemblement hétéroclite de partisans du contrôle des populations avides d’argent, d’écologistes radicaux et de féministes antinatalistes s’est appuyé sur les taux de natalité élevés dans des pays comme le Nigeria pour affirmer qu’il fallait continuer à faire avorter, à stériliser et à répandre la contraception dans le monde entier.
Leur argumentaire de levée de fonds était très simple : à moins de vouloir deux milliards d’Africains de plus sur la planète, il fallait continuer à injecter des milliards dans leurs programmes. Le racisme implicite était palpable.
Le seul problème que pose leur discours est celui-ci : le taux de natalité, même sur le continent africain, est en train de chuter plus fortement et plus vite qu’on ne l’aurait jamais imaginé. Même le plus excessif des prophètes de la surpopulation commence aujourd’hui à tempérer son discours.
Prenez le Club de Rome. Il n’y a pas si longtemps, ce groupe maçonnique, basé dans la capitale italienne, avertissait que la fin était proche. La croissance démographique et la consommation des ressources incontrôlées allaient conduire à un effondrement économique en l’espace de quelques décennies, prédisait le Club dans son best-seller de 1972, The Limits to Growth (Les limites de la croissance).
Lire la suiteUn professeur de l’Université de Yale suggère que les personnes âgées au Japon se suicident en masse
Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo : glowonconcept/Adobe Stock
Le Japon est un pays vieillissant. Payer les retraites de tous ces « inactifs » devient un réel problème qu’un professeur de Yale a résolu de manière définitive. Que les vieux se suicident est la solution miracle qu’il préconise pour sauver le Japon du vieillissement et diminuer également les coûts élevés en matière de sécurité sociale et de santé, tout en permettant le renouvellement du marché du travail.
Comment faire face au vieillissement rapide de la population japonaise ? La proposition-choc du professeur Yusuke Narita
Il y a beaucoup trop de gens inutiles dans le monde selon Yusuke Narita, un professeur d’économie de 37 ans à Yale, dont la solution au soi-disant problème est le « suicide de masse » forcé ou « seppuku » des personnes âgées. Parlant de l’euthanasie forcée des personnes âgées pour dépeupler le monde, Narita a déclaré que d’une manière ou d’une autre, les personnes âgées doivent mourir. Soit elles feront ce qu’il faut et commenceront à se suicider en masse, soit la « possibilité de le rendre obligatoire à l’avenir [fera] l’objet de discussions ».
Au Japon, le nombre de personnes qui se suicident est déjà parmi les plus élevés au monde. La recette du professeur de Yale se base sur une vieille recette japonaise : la mise en place du « seppuku », le rituel du suicide obligatoire imposé dans le Japon du XIXe siècle aux samouraïs qui ont déshonoré le pays.
Ces propos choquants ont été rapportés par le New York Times et relancés par tous les médias internationaux. Ils ne cessent de susciter l’étonnement mais l’assistant en économie de la prestigieuse université américaine a défendu ses positions.
Lire la suiteLe premier ministre du Japon estime qu’il est urgent de relancer la natalité pour la survie de son pays
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : ic36006/Adobe Stock
Fumio Kishida, premier ministre du Japon, a fait de l’augmentation du taux de natalité une priorité pour son gouvernement. Si cela n’est pas réalisé, le pays sera voué à un vieillissement radical qui menacera sa survie même.
Lors de la nouvelle session du parlement japonais, qui a commencé aujourd’hui, le premier ministre Kishida a prononcé un discours liminaire décrivant les priorités du gouvernement pour la nouvelle année. Le problème majeur signalé dans son discours est le déclin démographique qui sévit dans le pays depuis des décennies et qui, selon les mots de Kishida, pousse le Japon « au bord de ne plus pouvoir continuer à remplir ses fonctions sociales ». La hausse de la natalité sera donc au centre de l’action du Gouvernement en 2023.
La crise de la natalité est un phénomène bien connu au Japon, issu d’un modèle socio-économique dépassé. Cependant, la gravité de la situation s’est aggravée au fil des années, et la chute de la natalité l’an dernier a été un signal d’alarme : pour la première fois, le nombre de nouveau-nés est passé sous la barre psychologique des 800 000 enfants. C’est un seuil qui selon les estimations n’aurait pas dû être franchi avant 2030, ce qui signifie que le pays vieillit beaucoup plus vite qu’on ne l’imaginait.
De plus, en décembre dernier, un comité d’experts créé par le gouvernement avait publié un rapport très inquiétant, dans lequel il était prévenu que la natalité concernait « la survie même de la nation ».
Par conséquent, Kishida, s’exprimant devant le parlement, a exhorté les législateurs à faire plus, même en utilisant un langage fort. Les politiques visant à faciliter l’éducation des enfants sont « l’investissement le plus efficace pour l’avenir ». Pour inverser la baisse du taux de natalité, Kishida s’est engagé à « créer une économie et une société où les enfants passent avant tout ».
Après avoir créé la tant attendue Agence de l’enfance et de la famille en avril, Kishida a nommé Masanobu Ogura au poste de ministre responsable de la mise en œuvre de ces politiques afin de lancer un plan d’action.
Lors de la conférence de début d’année, le premier ministre japonais a annoncé trois domaines sur lesquels les interventions seront concentrées. Le premier concerne le soutien économique direct aux familles avec enfants à charge ; le second vise à renforcer les services de garde d’enfants ; le troisième fait référence à la réforme des habitudes de travail pour permettre aux parents qui travaillent d’avoir un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Les propositions à élaborer par le groupe de travail doivent être soumises avant le mois de mars afin d’être intégrées dans le document de politique économique et budgétaire publié chaque année en juin.
La Chine, après une forte chute de natalité due à sa politique malthusienne, autorise maintenant 3 enfants par famille
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dragon Pan/Unsplash
Beijing, 31 mai 2021 (LifeSiteNews) — Les dirigeants communistes de Chine ont déclaré à leur population qu’elle pouvait désormais avoir trois enfants, renversant ainsi la politique de l’enfant unique en vigueur depuis bien longtemps, devenue ensuite il y a quelques années une politique des deux enfants. Le Parti communiste chinois, qui est synonyme de gouvernement chinois, a fait cette annonce après que les données du recensement ont révélé que le taux de natalité continue de chuter.
Préoccupée par le grisonnement de sa population à majorité ethnique, la Chine avait assoupli en 2016 sa tristement célèbre politique de l’enfant unique pour autoriser deux enfants. Cependant, malgré une petite hausse immédiate, cela n’a pas conduit à une tendance durable.
Selon la BBC, un recensement publié au début du mois a montré qu’« environ 12 millions » de bébés sont nés en Chine l’année dernière, soit le plus faible nombre de naissances enregistré depuis les années 1960. Ce chiffre est en forte baisse par rapport aux 18 millions de bébés nés en Chine en 2016.
David Mulroney, ancien ambassadeur canadien en Chine, a déclaré à LifeSiteNews qu’il n’y a « aucun gagnant » après la tentative malthusienne de la Chine, à partir de 1978, d’arrêter la croissance de sa population.
« La guerre de quatre décennies de la Chine contre la famille se termine sans aucun bénéfice », a déclaré Mulroney. « Pendant quarante ans, l’État a fait violence à son peuple, né et à naître, au nom du contrôle de la population, pour en arriver maintenant à un désastre démographique croissant. »
Lire la suiteLa Chine communiste ment-elle sur son nombre de naissances ? Elle a toutes les raisons de le faire…
Par Steven Mosher ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 janvier 2020 (LifeSiteNews) ― Le Bureau national des statistiques de Chine vient d’annoncer que 14, 65 millions de bébés sont nés en Chine l’année dernière. Il a également affirmé que la population de la Chine a continué de s’accroître, atteignant 1,4 milliard en fin de l’année 2019, depuis les 1, 39 milliards de l’année précédente.
Les deux affirmations sont probablement fausses. Le nombre réel de naissances est plus bas, probablement beaucoup plus. Quant à la population du pays le plus peuplé de la planète, elle n’a pas non plus seulement cessé de croître, mais elle peut en fait être en train de diminuer.
Alors, pourquoi le Parti communiste insiste-t-il pour gonfler les chiffres ?
Parce que faire autrement reviendrait à admettre que l’une de ses politiques économiques emblématiques des quarante dernières années, la politique de l’enfant unique, pourrait avoir compromis fatalement l’avenir de la Chine. Pendant des décennies, le Parti a justifié ses politiques brutales de limitation des naissances, qui comprenait l’arrestation, l’emprisonnement et l’avortement forcé de dizaines de millions de femmes, comme condition préalablement nécessaire à la croissance économique. « La réglementation stricte des naissances est le seul moyen de sortir de la pauvreté », été plus ou moins la déclaration du Parti.
Mais alors que le Parti célébrait l’élimination de 400 millions d’êtres humains, un hiver démographique descendit lentement sur le pays qu’il a mal gouverné. La population chinoise vieillit maintenant plus rapidement que n’importe quelle population de l’histoire de l’humanité, son taux de natalité est en chute libre et sa croissance économique future est en péril.
L’augmentation artificielle des chiffres de naissances et de la population n’est rien de plus que l’acharnement du Parti à cacher ses échecs et échapper à sa responsabilité.
Bien sûr, même si la revendication officielle de 14, 65 millions de naissances en 2019 était vraie, ce serait encore le plus faible nombre de naissances depuis 1961, une époque où la Chine était en proie à la pire famine de l’histoire de l’humanité. Les communes populaires étaient anéanties, les récoltes avaient été très mauvaises et des centaines de millions de Chinois moururent de faim. De 1960 à 1962, période que le Parti appelle aujourd’hui les « trois années difficiles », on estime que 42, 5 millions de personnes sont mortes de faim. Difficile, en effet.
Lire la suiteL’«aide médicale à mourir» et la «logique» macabre de la Culture de Mort
Par le Père Shenan J. Boquet (Human Life International) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ulleo/Pixabay
La connexion mortelle entre les questions morales et la Culture de Mort
Beaucoup d’individus s’identifiant aux mouvements pro-vie et pro-famille n’apprécient pas pleinement l’étendue des connexions profondes qui lient ensemble divers problèmes sociaux. La contraception, l’avortement, l’euthanasie, le divorce, la pornographie, le mariage « homosexuel », l’idéologie du genre (pour ne nommer que les plus importants) ne tombent pas uniquement dans la catégorie des problèmes sociaux ou spirituels. Ils sont bien plutôt liés ensemble, et plus important encore, ils s’entretiennent les uns les autres.
Il y a une logique interne à la Culture de Mort, si celle-ci n’est pas court-circuitée par un retour aux vérités pérennes, l’amenant à se mordre la queue pour ainsi dire. La mort entraîne la mort, la solitude et l’isolement, entraînant de plus en plus de solitude et d’isolement. Une dynamique dont était pleinement averti le fondateur de Human Life International, le Père Paul Marx, OSB. Il dit dans From Contraception to Abortion que, « Dans chaque pays, sans exception, la contraception a mené à l’avortement, l’avortement à l’infanticide et celui-ci à l’euthanasie à part entière. » Lorsque l’objet de la sexualité n’est plus la procréation ou la famille, le mouvement de pression homosexuel montre sa tête hideuse.
L’alarme démographique
Un des domaines les plus sous-estimés où nous voyons cette logique perverse en action, telle qu’évoquée par le Père Marx, est la relation entre la contraception, la mentalité anti-natale et la demande grandissante de la légalisation de l’euthanasie et de l’aide médicale à mourir.
Beaucoup d’activistes anti-vie croient qu’ils défendent la légalisation de l’euthanasie, croyant défendre les principes de la « liberté » et de « l’autonomie ». Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils répondent à la pression de la nécessité de trouver une « solution » à un problème croissant, qui n’existe en bonne partie que parce que leur idéologie l’a créé ; par la destruction de la structure de la famille et par la promotion d’une mentalité antinatale qui a dérobé les enfants, dont les familles et la société ont désespérément besoin.
Même les médias principaux et les politiciens libéraux se rendent compte de cette série de problèmes causés par l’hiver démographique, résultat de la conjuration des alarmistes de la surpopulation et de la révolution sexuelle. Prenons ce récent article du Globe and Mail canadien, un journal d’extrême gauche, mais largement lu de tous. Dans cet article, l’auteur John Ibbison prévient que le tsunami social et financier est imminent et qu’il est dû à un niveau de fertilité très bas.
L’accroche en-dessous du titre le résume bien : « Chaque génération a de moins en moins d’enfants, donc moins de personnes pour prendre soin de nous dans nos vies qui sont de plus en plus longues. Une situation grave que nous ignorons à notre propre péril. » Cette crise est une simple question mathématique. Plusieurs de nos structures sociales et financières ont été bâties sur la supposition qu’il y aurait une grande population de jeunes en santé, qui entreraient sur le marché du travail, qui paieraient leurs taxes et subviendraient aux besoins de leurs parents et familles. Malheureusement, les jeunes n’y sont plus.
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